Episode 4 : les touristes du Thalys
On part de bon matin vers des terres lointaines,
bercés par des annonces dans des langues germaines.
Serons-nous dérangés par de jeunes fêtards
En route pour goûter les bataves pêtards?
Tiens, non : ce sont des vieux, des actifs en troupeau,
Qui investissent la rame, comme des jeunes en colo.
Ils prennent des nouvelles, parlent de tout et de rien,
A l’heure où j’aimerais bien somnoler dans le train.
Au bout d’une heure de temps, voilà qu’ils sortent un plan
Et égrènent des noms : Van Gogh, Museumplein,
Madame Tussaud, le port, le quartier rouge, le Rijks.
Ne trouvant pas d’accord, ils commencent des listes
De qui veut voir quel site, pour former un programme.
C’est un peu tard quand même, à une heure d’Amsterdam!
(je sais, il faut que j’arrête les alexandrins)
Non, c’est bien, les alexandrins. Ils viennent vite, comme si c’était une forme naturelle …
J’aime bien lire tes histoires de transports en vers, comme ça. Vraiment.
Oui, c’est étonnant comme c’est une forme qui vient assez naturellement en fait.
Arrêter ? Pourquoi ? Ça donne une musicalité pleine de charme à ton ironie mordante.
Ca peut faire un peu pédant XD Ou précieux.
Si peu si peu en comparaison de la saveur de la chose.
Surtout ne pas s’arrêter ! C’est comme un voyage en train, on déteste les arrêts entre le début et la fin ! Et le train, c’est pas pédant ! J’adore !
Merci! Les suivants ne sont pas encore écrits alors je ne sais pas si la série va continuer tout de suite.
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