A-ha à Mannheim et Francfort

Pas de long article, c’était le même concert qu’à Paris, à peu de choses près, y compris, hélas, les basses trop fortes qui envoient des pulsations façon massage cardiaque. Apparemment dans la fosse à Francfort ça ne se sentait pas, mais moi qui étais dans les gradins de fond de fosse, je les ai senties (certes moins fort que quand j’étais au 3e-4e rang excentrée dans la fosse, à gauche au Zénith, à droite à Mannheim). J’en conclus que ce n’est pas un problème de balance mais un choix artistique d’utiliser des caissons de basse qui rendent le concert inaudible aux gens qui sont dans un périmètre de 15 m autour. Dommage.

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Et même de loin, j’ai trouvé les effets visuels assez nuls et répétitifs. On dirait que les images de synthèse ne sont pas finies, loups mal fichus, les mannequins de The Sun Always Shines on TV ressemblent à des foetus ou aux enfants monstrueux du premier « clip »… Là aussi c’est une question de goûts, mais je préférais nettement ceux de 2010.

En première partie, c’était les deux fois Marcel Brell (aucun rapport avec Jacques) accompagné de deux potes, pour une pop-rock assez marrante, pour le peu que j’ai compris de ses speechs.

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Marcel Brell

La principale différence tient à l’organisation et aux gens autour : pour celles qui ont fait la queue, le personnel de sécurité a géré ça avec une rigueur toute germaine (« Vous restez en rang 2 par 2 et vous avancez sans courir. Si on vous prend à courir, on vous ramène en fin de queue » – oooh, ça me rappelle quand les files d’attente des concerts de Tokio Hotel étaient gérées par les VSD de Saki! D’ailleurs ça devait être les mêmes…), escortés jusqu’à l’intérieur de la salle, puis envoyés déposer leurs sacs trop gros à la consigne.

« Mais on va pas pouvoir revenir aux mêmes places après? »

Sécurité « Si si, pas de souci, on surveille que les gens vous laisseront revenir à la même place ». Le tout avec le sourire. Et le gars de la sécurité de devant nous qui chantait toutes les chansons, qui a proposé de passer les sacs de l’autre côté de la barrière, etc.

Comme quoi, organiser une file d’attente de fans maniaques sans gruge, sans hystérie et sans problème, c’est possible… quand on est professionnel. Et être professionnel, ce n’est pas faire la gueule ou rester planté sans rien faire. Si le Zénith de Paris pouvait en prendre de la graine… (la même au personnel du Parc des Princes ou de Bercy, dans mon souvenir. C’est un problème français).

Et au retour, alors qu’on galérait car le distributeur de tickets de tram ne prenait pas notre argent, un gentil monsieur du tram nous a expliqué qu’il fallait prendre le tram dans l’autre sens, déjà (en nous indiquant l’arrêt du doigt), et ensuite que c’était gratuit si on avait le billet du concert. Et comme on y allait trop lentement, il nous a rattrapé en nous criant (en riant) de courir parce que le chauffeur voulait rentrer chez lui. J’AIME L’ALLEMAGNE.

D’autant plus pour les 3 Allemandes en fosse qui m’ont laissé passer devant elles pour que j’y voie mieux et que je me rapproche des copines (je n’avais pas fait la queue, j’étais arrivée juste à l’ouverture, et même sans ça j’ai quand même chopé une angine et mal aux pieds), alors qu’elles faisaient à peu près la même taille que moi.

Et ça m’a fait sourire de voir que dans les salles en question allaient passer Silbermond et Revolverheld, deux groupes allemands que j’ai vus à Paris – si vous avez l’occasion, allez-y, c’est vachement bien.

Alors pour ceux qui se demandent pourquoi je suis allée en Allemagne voir deux concerts d’un groupe qui me déçoit, je rappelle que :
1) quand j’ai commandé les billets il y a un an, je n’avais pas encore été déçue à ce point par le nouvel album et ce qui a entouré sa sortie (épisode 1 – épisode 2épisode 3épisode 4 épisode 5épisode 6épisode 7épisode 8).
2) pour moi c’est aussi une occasion de prendre des vacances dans un pays que j’aime bien.
3) avec des amis de fandom. On s’est fait un genre de meeting de fans, mais à l’étranger.
4) ce n’est pas parce que vous ne pouvez pas le faire que j’ai à me justifier, hein… Ce n’est pas comme si j’avais piqué la place d’un autre fan, vu que les salles n’étaient pas pleines.

Seul bémol sur le pays : c’est difficile de trouver à manger autre chose que des kebab et des burgers (ah si y’a des jap et des pizzerias aussi), dans certains quartiers. Il faut aller dans les quartiers touristiques pour trouver de la nourriture allemande. Non paske les kebabs et les japs, j’ai les mêmes à Paris, hein.

Autre bémol à Francfort où nos places assises « catégorie 1 » hors de prix étaient tellement pourries (gradins amovibles au niveau du sol en fond d’une fosse en longueur) que la plupart des gens sont allés dans la fosse (il n’y avait pas de séparation avec la fosse, contrairement aux « vrais » balcons plus haut). Moi, vu la fatigue de la veille et ma taille, je suis restée dans mon fauteuil. D’où parfois je voyais ça :

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Ces baffles m’auront fait chier jusqu’au bout…

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