Quatrains du métro parisien.
– N°41. Veni vidi nonmerci
Jour de grève, en galère. Malgré mon long trajet,
J’offre mon strapontin à une dame âgée.
Elle s’assied sans sourire, ni merci ni regard.
Sa fille pourtant ravie me toise sans égards.
Un sourire c’est trop dur? Je n’attends pas des fleurs.
Les entendant parler, je comprend mon erreur:
Encore plus mal élevés que le Français moyen,
Il s’agit d’une famille de touristes Italiens.
Trop bien ! Et surtout trop vrai !
Merci ; -)