Café Musée Mannheim

Petit tour de mes expériences gastro-culturelles en marge du concert de A-ha à Mannheim en avril dernier.

A Mannheim, il faisait beau le premier jour. La difficulté étant de trouver à manger  « local », on a demandé à une dame qui nous a indiqué avec le sourire (et en nous prévenant que ce serait lourd et loin) un resto que jamais on ne trouva. Car en suivant ses indications, on est tombé sur une placette calme que bordaient des restaurants, et on s’y est arrêtés. Le Gasthaus Zentrale sur l’agréable Kapuzinerplatz propose une cuisine roborative, bonne et peu chère. Vu les portions, on n’a hélas pas eu la place de tester l’Apfelstrudel. Mais comme on a été bien accueillis, on y est retournés le soir.

REM Café (REM = Reiss-Engelhorn-Museen)

Le petit café en devanture du bâtiment des Antiquités du REM est sans prétention, et tout en qualité. On s’y sent tout de suite bien. Comme je venais de déjeuner copieusement, je n’ai commandé qu’un café et une petite bouteille d’eau. C’est la première fois qu’on m’a demandé si je voulais mon eau fraîche ou à température ambiante. Bon point pour le service, donc. Le client de la table voisine s’est fait servir un cappuccino et une part d’un genre de gâteau fourré (que j’ai essayé de photographier en douce en même temps que la devanture).

L’exposition d’antiquités égyptiennes qui devait finir la semaine précédente était prolongée. Photos interdites évidemment. En semaine, on ne se marchait pas sur les pieds. Je dois être un peu blasée après le Louvre, je n’ai pas vu grand chose de particulier à part la reconstruction de la Chambre funéraire de Sennefer, et le Livre des Morts d’Amenemhat.

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Un autre point d’intérêt était le Château Baroque – Barockschloss, château rappelant Schonnbrunn en miniature par sa couleur et sa forme en U, mais sans le parc monumental qui fait le charme du palais viennois. Il était presque l’heure de la fermeture donc j’ai fait l’impasse. Le café du château est une cafeteria / cantine avec un bar d’ambiance étudiante, sans grand intérêt et surchauffée.

Du coup j’ai trouvé, pas loin en ville, le CaT – Coffee and Tea, qui est un tout petit café avec spécialités de thés et de cafés (et sans chats). Bien que ce soit presque la fermeture, la patronne m’a fait un thé glacé… Menthe-citron? Je ne sais plus mais c’était bon. Y a la wifi, c’est mignon, les gâteaux avaient l’air bon (dont une part de Sacher Torte, mais là encore, la double escalope milanaise du Gasthaus ne me permettait pas de craquer si peu de temps après).

Je vous aurais bien fait une visite culturelle, mais le seul musée que j’ai eu le temps de voir ne proposait que des expositions temporaires, donc photos interdites. (cf ci-dessus). Ah non, j’ai visité le petit bout de la Kunsthalle qui n’était pas en travaux, et… Du coup il n’y avait pas grand-chose. Ce n’était pas inintéressant, mais le mieux était l’architecture, bien que sombre.

Photos de ma visite de la ville sur Facebook.

Pour Francfort, le jour du concert, entre le trajet, le dépôt à l’hôtel et le déjeuner, le tourisme avant le concert s’est réduit à une portion congrue déjà vue. Et le lendemain, la météo neigeuse (si si… froid, vent, grésil et neige) et mon angine (ah ben quand on piétine dans le froid après un concert, forcément…) ont achevé de me couper dans mon élan touristique. D’autant que les musées et même la terrasse panoramique de la tour de bureaux que je comptais visiter sont tous fermés le lundi. A dire vrai, j’étais tellement mal qu’après avoir trimballé ma carcasse comateuse d’un restau à un café proches de la gare, j’ai fini par préférer payer un nouveau billet de train (le mien étant non échangeable) pour rentrer me coucher 2h plus tôt. Ca fait cher de l’heure de sommeil, mais c’était clairement le meilleur investissement de ces 4 jours!

francfort

Ajoutez à ça des concerts où je me suis ennuyée et où j’ai regretté d’avoir donné mon argent aux pingouins sur scène… cad que j’ai passé des vacances pires, mais… attendez je cherche. Ah, oui, il y a eu la semaine où il a plu quasiment sans interruption, où la bagnole est tombée en panne et où on a donc perdu deux demi-journées à l’amener au garage et à la récupérer… Ouais. Egalité. Ce qui explique d’ailleurs pourquoi j’ai tant tardé à en faire un article : quand l’enthousiasme n’est pas là, c’est dur de trouver le temps de s’y replonger. Allez zou! On s’en débarrasse avant d’attaquer la trève des confiseurs (comme je vous l’ai dit, je vais tenter de ne pas poster de trucs (trop) négatifs en décembre).

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