L’application
N’ayant pu me réinscrire aux cours d’allemand de la mairie de Paris pour cause de planning et situation géographique inappropriée, et étant passée d’un Windows Phone à un Android, j’ai enfin pu télécharger il y a quelques mois une méthode de langues pas trop approximative.
Duolingo, donc, que je n’ai sans doute pas besoin de présenter. Ils proposent des cours dans un large éventail de langues (même si certaines n’existent qu’avec une traduction en anglais). Certes, on ne peut réviser que du vocabulaire, il n’y a pas de leçon de grammaire. Mais
comme je vous l’ai expliqué dans le 1er épisode, ce n’est pas un problème pour moi, vu que j’ai déjà des bases et que c’est surtout le vocabulaire qui me fait défaut pour pratiquer l’immersion.

Je dois avoir pareil en swahili…
L’application commence par un assez long test de niveau. Elle vous propose d’en publier le résultat sur votre profil LinkedIn, mais vu que le mien semble buggé (ci-dessus), je me suis abstenue.
Une fois cela fait, vous arrivez à l’écran de progression, où les leçons dont, d’après le test, vous maîtrisez le contenu, sont déjà validées (en jaune). Et là, je vois qu’ils me gratifient de 41% de maîtrise, ce qui, après 5 ans de cours dans mon cursus scolaire, 1 de cours du soir, plus 10 ans d’écoute de Tokio Hotel et environ 10 (brefs, certes) séjours en Allemagne, est plus rassurant.
Chaque palier est divisé en petits modules de questions réponses, plusieurs par thème. Il faut soit taper ce qu’on a entendu (en allemand donc), ou la traduction, ou sélectionner les mots dans ceux figurés en bas de l’écran. Il y a donc une part de reconnaissance orale. L’application teste aussi votre prononciation, mais on peut désactiver cette partie. Ce que j’ai fait parce que 1) je ne pense pas avoir besoin de travailler ma prononciation et 2) je révise généralement devant mon petit déjeuner ou au déjeuner, la bouche pleine.
La régularité étant la clé de l’acquisition, l’application vous propose plusieurs durées d’exercices quotidien. A vous de choisir celui qui vous convient. Ils recommandent « sérieux », 30 XP par jour, ce qui correspond grosso modo à 3 exercices de 5mn. Vous pouvez aussi faire en sorte que l’appli vous envoie un rappel quotidien à une certaine heure si vous n’avez pas encore rempli votre objectif quotidien. Evidemment, vous pouvez toujours réaliser plus d’exercices que le minimum que vous vous êtes fixé.

Une phrase pas facile à caser en Allemagne.
Attention : une fois validés, les modules perdent parfois en « force » au fil du temps, et vous devez les repasser régulièrement sur vos points faibles.
Et c’est là que le bât blesse : j’ai choisi « normal », 20 XP par jour, et cela fait plus de 100 jours que je les fais tous les jours, parfois un peu plus. J’ai beau avancer lentement dans les leçons, mon niveau estimé n’est passé que de 42 à 43%. Pas très encourageant. Alors oui, les phrases deviennent de plus en plus compliquées, avec du vocabulaire que je ne connaissais pas avant d’avoir commencé. Mais l’assiduité n’étant pas mon point fort, je commence à m’ennuyer au moment précis où Duolingo me propose d’augmenter mon objectif quotidien. Mouif. Mais nonf.

Tu sais ce qu’il te dit le vieux pot?!
De surcroît, malgré mes exercices quotidiens, mon niveau est plusieurs fois passé à 43% pour redescendre à 42 quelques jours après. Je ne sais pas si c’est parce qu’ils ajoutent des mots dans les anciennes leçons au fur et à mesure, ou cette histoire de module qui perd de la force au fil du temps, mais c’est agaçant. Alors que dans le fonctionnement, les concepteurs ont essayé de rendre ça un peu ludique, c’est flingué par le sentiment de piétiner.
Vu que dans le même temps, mes expériences allemandes n’ont pas toutes été couronnées de succès, c’est lassant.

… Euh… Tant mieux pour toi.
Avantages
– application fonctionnelle et gratuite.
– les publicités ne sont pas trop gênantes en mode gratuit, et si elles vous ennuient vous pouvez les supprimer en payant une somme modique.
– beaucoup de langues disponibles (et si vous maîtrisez bien l’anglais, vous pouvez prendre des cours de norvégien en anglais).
– je n’ai pas vu beaucoup d’erreurs.
– permet de travailler le vocabulaire par thèmes.
– valide certaines réponses si vous faites une faute de frappe, en vous signalant l’erreur.
– défis (5 jours d’affilée, trophées, etc) pour motiver.

Eh, c’est pas le chinois que j’apprends hein!
Inconvénients
– ne fonctionne pas en mode déconnecté. Pour tous ceux qui comme moi voudraient réviser dans le métro pour ne pas empiéter sur leur temps libre… raté.
– il n’y a pas de leçons de grammaire. On acquiert « empiriquement » une idée de ce qui se dit d’après les phrases vues.
– on ne peut pas choisir ses thèmes, sauf dans les leçons déjà passées.
– le « score » n’évolue pas, et pas assez de récompenses pour motiver en misant sur le côté joueur.
Je devrais ajouter aux avantages une source constante de rigolade en lisant certaines phrases légèrement improbables. Bon, je passe sur celle-ci, c’est plus un voeu pieu qu’une impossibilité :

Oh oui, oh oui!
Les références de geeks :


Les références de fans (ça fait partie des paroles de la chanson Menschen suchen Menchen de Tokio Hotel) :

Et surtout une belle collection de phrases what the fuck (Was der fick, enfin non ça n’existe pas. Ce serait plutôt « Was für ein Rausch ist das?« ) :

Il faut consulter un dermato, monsieur

Ca vaut toujours mieux qu’une souris morte

Faites donc une visite groupée chez le dermato avec le mec aux pieds jaunes

Alors là c’est plutôt un psy qu’il faut voir…

Hein? Le cheval ok mais l’ours?!
*Et là, lecteurs fidèles, vous allez me dire « Eh mais il est passé où le 2e article de la série? ». Je comptais le finir et le mettre en forme pour le poster avant celui-ci, mais comme je suis le Lapin Blanc d’Alice au Pays des Merveilles, j’ai encore raté mon coup. Oups!
Donc un jour prochain si je remets la main sur mes notes, vous lirez l’épisode 2 : les cours de la Mairie de Paris.
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J’aime chargement…
Un jour, Duolingo m’a fait traduire « Ich bin nicht eine Spielzaug ». Autant te dire que j’ai profondément médité cette phrase philosophique xD (hear-me-roar si tu veux m’ajouter :D)
Ah oui… ils fument pas que du tabac je pense…
Certainement xD
C’est vrai que leurs phrases sont un peu…surréalistes.
Mais sinon, qu’est-ce que c’est bien!
Je révise mon espagnol -et du coup, je me suis mise plus sérieusement à l’allemand
Je viens de tenter le japonais 😁 Je ne m’y tiendrai sans doute pas, mais j’apprendrai peut-être quelques mots de plus!
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Je découvre aussi cette application depuis une dizaine de jours mais je vais la combiner avec une méthode assimil (si je trouve le courage de m’y mettre) et Babbel où j’ai accès à de la grammaire, de la conjugaison etc. Le manque de grammaire de l’appli est embêtant, je vais en avoir besoin pour le russe… .
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