Je ne sais pas si c’est que mon esprit de contradiction s’applique à moi-même, mais récemment je voulais répondre dans un tag demandant quel était le film que je regardais chaque automne que je n’en avais pas : ça fait au moins 10 ans je ne me repasse pas de films/séries, je préfère découvrir du neuf et je n’en ai déjà guère le temps.
Moralité, j’ai passé l’essentiel du week-end suivant à visionner sur YouTube des épisodes d’Olive et Tom que, pour la plupart, j’avais enregistré en VHS jadis pour me repasser les scènes mythiques (bon, j’ai aussi visionné pour la première fois les OAV de Shin Captain Tsubasa). Errm.

Les 2 têtes de pioche
Au cas où l’article précédent vous aurait laissé des doutes (vu que je n’ai pas encore eu le temps de poster la présentation de personnages et le résumé que je compte bien vous infliger partager), parmi la poignée de personnages que je trouvais particulièrement intéressants, il y avait Wakabayashi Genzô (Thomas Price). Forcément, j’ai vu la série dans l’ordre mais je l’ai commencée à mi-chemin de la première période, et Hyûga Kojirô (Mark Landers) y était un peu trop bourrin et violent, alors que Wakabayashi était sorti de sa période tête à claques (quoi, SI, il en est sorti, à un moment!).
Las, Wakabayashi quitte l’équipe de Tsubasa ainsi que le Japon en fin de championnat scolaire pour aller s’entraîner à Hambourg, suivant son entraîneur particulier qui a trouvé un poste là-bas. De ce fait, on ne le voit plus beaucoup dans la 2e partie de la série (qui se déroule à la fin du collège), à mon grand dam, d’autant que Misaki Tarô, le seul autre personnage intéressant de l’équipe de Tsubasa, quitte lui aussi le Japon et l’équipe. Ben non? Ouin! Certes, ça réglait le problème de savoir pour qui sortir les pompons durant les matchs Nankatsu-Toho. Mais me condamnait à les sortir en vain, vu que l’équipe de Tsubasa était vouée à gagner, la série portant son nom (et sans celui de Tom, dans la version originale). Néanmoins, Wakabayashi était cité régulièrement durant la série, même absent, et a même droit à 2 épisodes (dont un partagé avec Misaki qui vient lui rendre visite à Hambourg). Et on le revoit dans un championnat international junior en flashback avant la finale – jouant notamment contre l’équipe allemande de Karl-Heinz Schneider.

C’est plus pratique quand ils sont dans la même équipe *pompons*
A l’époque, je n’étais pas particulièrement toquée d’Allemagne. J’aimais bien (sans doute inspirée de mes lectures de Yoko Tsuno), mais sans y avoir encore mis les pieds. Dans la vraie vie, Lothar Matthaus a mené la Mannschaft à la victoire à peu près à cette époque, il me semble. Avec un style de jeu un peu dans le genre de Hyûga. J’ai aussi suivi un temps leurs matchs, le Japon passant rarement les qualifications à l’époque. Dans Captain Tsubasa, j’ai bien aimé aussi Karl-Heinz Schneider, probablement inspiré de Franz Beckenbauer. Karl, qui joue dans l’équipe où Wakabayashi s’inscrit.
Alors pour moi qui ne m’intéresse à la géographie que par le biais des fandoms (cf ma visite à Saint Goar pour retrouver les lieux de l’Orgue du Diable de Yoko Tsuno…), cela a installé Hambourg dans la carte de mon imaginaire, avec un petit drapeau « à visiter un jour » en tête de liste des destinations allemandes – même si je savais ne pas y rencontrer de footballeur japonais à casquette.
Je ne vous raconte pas ma tête quand j’ai découvert des années plus tard que le groupe Tokio Hotel était basé dans cette ville… Everything is connected, comme aime à le rappeler June 😉
Sans parler du fait que le guitariste s’appelle Tom.
Mais quand je suis enfin allée à Hambourg, c’était finalement pour un concert de A-ha, qui remplissait des salles de 20 000 personnes en Allemagne mais n’avait pas encore annoncé de date en France. Tokio Hotel étant stalké à l’époque, je préférais ne pas aller voir les concerts de leur groupe dans leur ville. Je soupçonnais que loin de leur faire plaisir de jouer « à domicile », ça devait à ces moments grouiller de fans en profitant pour aller squatter devant chez eux, et les stresser plutôt qu’autre chose.
Quand j’y suis allée pour A-ha, donc, je n’ai pas essayé de savoir à quel hôtel dormait le groupe norvégien, ni où habitaient les membres du groupe allemand. Par contre, j’ai cherché sur Google Maps où étaient les terrains de foot, pour savoir si ça ressemblait à ceux de la série… Mais c’était trop loin des sites touristiques pour motiver une visite. Et puis contrairement à Roger Leloup (auteur de Yoko Tsuno), l’auteur du manga n’avait sans doute pas fait de repérages sur place. Donc rien ne disait si Wakabayashi s’entraînait sur ce terrain-là par exemple, ou ailleurs (quoi que c’est en bordure de forêt alors… ‘tain j’ai un doute maintenant).

Il était quand même super mignonne à l’époque*
Et aussi, mais je m’en rends compte seulement maintenant… Je riais plus souvent que je bavais devant les looks de Bill Kaulitz, mais j’ai toujours eu un sourire niais quand il sortait avec sa casquette Faith Connexion. J’en ai même acheté une, alors que mon rapport au fandom s’est rarement exprimé dans un trip d’imitation de son idole, en tout cas pas plus loin que l’idée de porter des lacets de cuir en bracelets quand j’étais fan de A-ha, ou des Converse en les voyant aux pieds de River Phoenix (et ça ne je l’ai même pas fait, on n’en trouvait pas à l’époque ou c’était trop cher).
Rétrospectivement, il n’est pas impossible que ça ait un rapport inconscient avec mes souvenirs de ça :
Et même ça :
On est peu de choses.
Bon ou alors ça n’a rien à voir, parce que Tom (celui de Tokio Hotel, le guitariste) a porté des casquettes en permanence sur ses dreadlocks pendant 5 ans, et jamais ça ne m’a fait le même effet. Alors qu’il porte le même prénom que la VF que Wakabayashi. Allez savoir.
Allez, bon anniversaire, jeune bosquet! (parce que si j’en crois sa page Wiki japonaise, c’est aujourd’hui le 7 décembre)
* Alors ne vous avisez même pas, en ces temps de combats de genre, de penser que j’utilise le féminin pour le rabaisser machin bidule, hein. Enfin pensez ce que vous voulez, mais ne m’en faites pas part dans ce cas, parce que f.u.c.k. . Je dis mignonne parce que le qualificatif va mieux à ce look que mignon, et ça n’a rien de dégradant sauf si vous le percevez ainsi. Il est plus belle qu’il ne serait mignon avec un look plus masculin.