Café Musée : Onigiri café et exposition Japonisme à la Maison de la Culture du Japon

Nouvelle année, nouvelle résolution :

do or do not, there is no try (Confucius Yoda).

 

Après une fin d’année assez poussive et occupée, certes, mais pas forcément à la nourriture de l’âme, j’ai repris des activités culturelles à vocation (entre autres) bloguesques : j’ai profité d’une exposition temporaire à la Maison de la Culture du Japon pour y retourner. Je voulais le faire avant Noël pour y chercher des idées cadeaux, mais je n’avais pas eu le temps, évidemment. Il faudra néanmoins que j’essaie d’y retourner pour une des nombreuses activités proposées par le lieu :

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L’Onigiri Café, par Kunitoraya

La chaîne japonaise Kunitoraya qui a déjà 3 restaurants dans Paris a ouvert un café au rez-de-chaussée de la MCJ (un salon de thé se trouve au 5e étage, mais est ouvert uniquement sur réservation pour les cérémonies du thé, si j’ai bien compris). Comme son nom l’indique, il sert des Onigiri (triangles de riz enrobés d’une algue, fourrés de façon variée : prune salée, saumon, thon mayonnaise, algues…), mais aussi diverses variétés de thé (dont mon genmaicha adoré), ainsi que des mochi (pâtisseries japonaises à base de pâte de haricot rouge. Les prix sont raisonnables, entre 3 et 5 Euros l’onigiri, 5 Eur les mochi, et les thés de 3 à 6 euros (pour le Matcha latte). Il y a également des sakes, des sodas et des liqueurs de yuzu et de prune (ume).

L’exposition

Japonisme : ce terme désigne le courant artistique qui a traversé la France fin XIXe début XXe siècle, quand le Japon a rouvert ses frontières et que les échanges culturels avec l’Europe ont recommencé. L’exposition (gratuite) se concentre sur les débuts, avec les premiers objets japonais importés en France, soit via la Chine, soit via des voyageurs, soit cadeaux des ambassades. L’exposition est courte (une grande salle) mais présente de très belles pièces, dont un panneau représentant le comptoir hollandais de Deshima (près de Nagasaki) J’y ai découvert que, loin d’être seulement le seul port ouvert aux Européens (et encore, exclusivement les Hollandais…) avant 1858, c’était une île artificielle entourée de murailles et apparemment fortement gardée, reliée à la terre par un étroit passage facile à surveiller.

Autre surprise, les portraits photographiés des membres de l’ambassade envoyée en Europe pour tenter de retarder l’ouverture d’autres ports aux gaijin : le membre le plus âgé présenté à 39 ans, et le plus jeune… 16 ans! – Masuda Susumu, interprète d’anglais (et ce n’est pas un cas unique : un autre avait seulement 17 ans, et c’est son portrait – en costume traditionnel et noeud papillon! – qui illustre l’affiche).

L’exposition se termine le 20 janvier, donc dépêchez-vous si cela vous intéresse. Les photos sont interdites, d’où la pauvreté iconographique de mon compte-rendu de visite.

Le Japan Store

il est ouvert depuis octobre 2016, mais je n’étais pas retournée à la MCJ depuis un bail car ce n’est pas dans mon secteur. C’est une boutique design située au rez-de-chaussée, gérée par Mitsukoshi, l’équivalent nippon des Galeries Lafayette. Aussi cossu que les GL, le Japan Store propose des articles de mode de divers créateurs japonais, de l’épicerie fine traditionnelle ou contemporaine (chocolat, thé, sake…), de la vaisselle, des produits de beauté, ainsi que des articles de papeterie (dont des mini-trousses Star Wars, c’est vous dire si c’est varié).

Si vous allez visiter la MCJ, n’oubliez pas de jeter un oeil par la fenêtre depuis l’étage de l’exposition : la vue sur la Seine est jolie (enfin là, le temps n’aidait pas…)

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