Jeu mobile : Aggretsuko the short timer strikes back

La routine métro boulot dodo vous manque ?
L’open space vous manque ? (je n’aurais pas cru écrire ça un jour mais au bout d’un an de confinement, presque…)
Le Japon vous manque ?

Alors le jeu sur mobile Aggretsuko the Short Timer strikes back est ce qu’il vous faut.
Aggretsuko, si vous n’avez jamais vu la série de mini épisodes sur Netflix, c’est le dernier personnage en date issu de la firme Sanrio, spécialiste des bestioles kawaii anthropomorphiques depuis Hello Kitty. Ciblant un public plus moderne et peut être un poil plus âgé, Retsuko est une jeune panda roux de 25 ans qui travaille dans une grande firme où elle est brimée par des petits chefs de mauvaise foi. Au début, elle a peu de vie sociale et peu d’amis au bureau, et son seul exutoire est de chanter du karaoke… Du heavy metal! Et quand elle s’énerve ainsi, elle se transforme (mentalement, hein…) en Aggretsuko (aggressive Retsuko). J’ai craqué pour le personnage dès que je l’ai découvert, avec un fort soupçon qu’il était un peu inspiré des Babymetal.

Le pitch du jeu, c’est que le boss a décidé de procéder à des aménagements de l’immeuble pour améliorer l’environnement de travail des salariés, et faute d’embaucher quelqu’un pour le faire, il confie le boulot à Retsuko.

En réalité, il y a très peu de liberté dans l’aménagement en question : le jeu est un casse briques façon Candy Crush, avec son lot de combinaisons pour détruire plus de têtes/pions. En fonction de votre score, vous pouvez gagner de une à trois étoiles par niveau. Et ce sont ces étoiles qui permettent de monter les différentes parties de décoration d’un niveau, sans pouvoir les choisir ni même choisir leur ordre.

Vous n’avez guère que le choix des personnages (avec chacun sa capacité spéciale) à utiliser pour jouer, débloqués ou achetés au fur et à mesure des niveaux. Et de quels niveaux acheter pour monter votre immeuble, avec les pièces d’or gagnées elles aussi au fil des niveaux.

Un peu chère la barrière…

J’ai commencé classiquement, avec un lobby (hall d’entrée), un niveau de type cafétéria, parce que c’est la première chose que je cherche quand j’arrive dans une nouvelle boîte. Un niveau de bureaux paysagers (les maudits open space), un d’archives, un 2e espace détente avec le vestiaire et des distributeurs… un immeuble de bureaux type, en plutôt joli.

C’est là, j’avoue, que j’ai un peu craqué. Pour les suivants, j’ai squeee-é en payant (enfin pas du vrai argent) pour des niveaux seulement présents de façon temporaire, mais qui me rappelaient le Japon (d’autant plus que l’immeuble en verre dans le fond, je le voyais depuis ma 1e chambre d’hôtel à Tokyo…) :

  • le konbini, ces supérettes ouvertes plus ou moins H24, qu’on trouve à tous les coins de rue et jusque DANS les hôtels parfois (ça m’a bien dépanné plus d’une fois, car ils vendent entre autres des snacks divers à un prix dérisoire. Parfait pour le touriste jetlaggé qui n’a pas assez faim pour se trouver un restau, ou quand ce n’est pas l’heure, mais qui veut quand même grignoter un morceau).
  • le fan meeting d’idols (car Retsuko intègre un de ces groupes musicaux), qui me rappelle les concerts de Babymetal avec leur fosse bien organisée et leur rayons de produits dérivés.
  • le onsen (source chaude), gros cliché nippon.
  • et dans un tout autre genre, celui que je viens de commencer, c’est… Winter Ball, le bal d’hiver, une patinoire à décor très… Reine des Neiges, forcément j’ai craqué.

Bref.

A noter si vous y jouez : samedi 27 février, on pourra exceptionnellement acquérir les anciens niveaux « à thème » temporaire.

Comme tous ces types de jeux, c’est facilement addictif, je trouve les niveaux pas mal fichus et de difficulté variable, il y a de la variété mais on reste rarement bloqué longtemps. Des challenges temporaires ajoutent constamment du piment. N’oubliez pas de tirer vos tickets de gacha au fur et à mesure (invocations de personnages), car sinon vous n’avez pas accès à l’option pour acheter des invocations avec des pièces d’or.

J’ai mis un moment à comprendre que combiner 4 têtes permettait de créer une bombe qui cible les objectifs, bien pratique. Et ça m’a changé les idées pendant une année quasi sans bureaux, sans collègues sauf par Zoom, sans voyage…

Parisienne mais presque : 14 février

La Saint-Valentin, comme toutes les dates de fêtes règlementaires, est autant un jour de joie pour certains qu’un jour de stress ou de tristesse pour d’autres.

Aussi, ce jour, je voudrais qu’avec moi vous ayez une pensée pour ces derniers:

  • pour les couples qui se sont engueulé hier soir lors de leur dîner qui devait être romantique parce que ils n’étaient pas d’accord sur le menu / madame a gueulé que les fleurs c’est sexiste / mais ça fait 3 ans qu’on sort ensemble et tu ne sais toujours pas que je déteste [le cadeau choisi] / ah ouais, ton ex faisait mieux la cuisine? Et ben t’as qu’à retourner avec, je te retiens pas!
  • pour les couples qui ne se sont pas engueulé parce qu’ils ne se sont pas parlé de la soirée à part pour choisir le programme de Netflix, ayant passé le repas sur leur téléphone respectif à scruter les comptes de leurs ex sur les réseaux sociaux, suivre les résultats du foot, ou mater des TikTok de chat qui danse.
Carte de désaveu "J'ai beaucoup à donner mais pas à toi".
Carte de désaveu made by me
  • pour ces couples qui ne se sont pas engueulé parce que l’un des deux est vexé que l’autre n’ait pas eu une petite attention pour la Saint-Valentin, mais : est encore trop amoureux pour le dire / a abandonné depuis longtemps l’espoir que ça change / croit encore au discours « Nan mais moi je fais rien pour la Saint Valentin parce que c’est une fête commerciale et il n’y a pas de date pour aimer, ça doit être spontané », alors que ceux qui le tiennent ne font généralement rien d’autre le reste de l’année non plus. Et l’autre va se demander toute la journée pourquoi le premier ne dit rien. Ah non, statistique, le 2e c’est plutôt un homme, alors il ne va rien remarquer.
  • à ceux qui sont encore en couple alors qu’ils ne peuvent plus se voir en peinture après un an de confinement, mais que, vu que la situation économique ne s’est pas arrangé non plus, ils n’ont pas réussi à trouver un plan B pour se casser.
  • à ceux à qui cette année de télétravail + plusieurs mois alternés de garde de leurs enfants pendant les cours à domicile a fait réaliser qu’en fait, la vie domestique, c’est une vie de domestique, et que s’ils avaient su, ils auraient pas venu.

Allez, bon courage. N’oubliez pas de quand même poster une photo de votre dîner aux chandelles histoire de faire croire à vos ex que vous passez un super week-end. Et rappelez-vous : le couple, c’est affronter seul des problèmes qu’on n’aurait pas eu tout seul. Bisous.

Blocage de mon blog par Facebook : suite

En essayant de poster le lien sur un autre compte, j’ai eu ce message là, un peu plus précis.

FB n’aime pas la concurrence dans l’arnaque?

Donc si ça se fait, mon blog est bloqué à cause de son nom, soit à cause de l’homophonie avec Femme Actuelle, soit parce que c’est proche de Fan Actu (dont j’ignorais l’existence ou n’y prêtait pas grand cas quand j’ai commencé à écrire le bouquin pour la publicité duquel j’avais lancé le blog – bouquin jamais publié, vu que le blog devait aussi me permettre de jauger s’il y avait un public suffisant pour ça, et la question elle est vite répondue… je n’ai pas un diplôme de marketing pour arriver à vendre un truc qui ne se vend pas tout seul).

Malgré la totale différence de thème, ils sont bien assez cons à Femme Actuelle pour m’avoir taggé comme plagiat si l’un d’eux a croisé un de mes posts : je sais qu’un journal du même style, ou le même, avait envoyé des menaces d’avocat à des gens il y a quelques années pour des motifs similaires. A priori, FB ne fait pas la différence entre jeu de mots qui ne rapporte rien » et « tentative d’escroquerie ».

Du coup, si pour que le blog redevienne autorisé, il faut que je change son nom (cad « la marque », malgré son manque de notoriété ), alors qu’elle est partout sur Twitter, sur les images du blog etc… on va continuer à se passer de FB.

De toute façon ils sont tellement en train de purger leur réseau de tous les contenus qualitatifs tout en autorisant les pubs de merle, que je ne sais pas si ça changerait grand chose à la diffusion… C’est pas compliqué : maintenant même les grands comptes qui les utilisent les qualifient de « ransomware »…

En plus, si ça se fait, la raison ce n’est pas l’homonymie mais la tendance de WordPress elle même à devenir un site de pub plutôt qu’un site de contenu…

Aventures animalières : le moineau (bis)

Ça glisse sur les trottoirs (la neige fond sur les balcons, ça goutte et ça regèle par terre), alors le seul espace vert accessible, c’est un buisson étique au coin d’un immeuble et d’un escalier sur le côté de la gare de l’Est. Protégé du squat par une grille antique, il abritait une colonie de rats que je ne vois plus guère (c’est un scandale, d’ailleurs), et une de moineaux, que j’entends souvent quand je passe. Aujourd’hui je me suis arrêtée devant pour observer le ballet des oiseaux, parce que, ben, j’en éprouvais le besoin, après 2 semaines de mauvais temps qui m’ont empêché de voir de la verdure.

Piou.

Et alors que j’essayais de leur expliquer que s’ils voulaient j’avais suspendu une boule de graines à ma fenêtre (oui je sais qu’ils ne comprennent pas. C’est pas une raison, je passe bien mon temps au bureau à écrire des mails qui ne sont pas lus…), il y en a un qui est venu se poser en face de moi un peu comme ça. (c’est la même grille mais la photo date d’une météo plus clémente et d’un arbuste moins abîmé par l’hiver). Comme s’il venait voir ce que je voulais et pourquoi je restais plantée là à les regarder. Un début d’ébauche de communication. C’est déjà nettement plus de capacité de concentration que je ne m’attendais à voir de leur part.