Film : les Mitchells contre les Machines (Netflix)

J’ai pour une fois suivi l’algorithme de Netflix qui poussait sa production maison, ce long métrage d’animation dont j’avais aperçu plusieurs échos positifs.

Snapchat version longue

Et au final j’ai pensé « J’ai beau être moi-même misfit, j’en ai ras la casquette des films qui montrent des héros « atypiques » qui sauvent le monde ». Ici, on suit une famille qui se définit bizarre : une ado créative qui va rentrer dans une fac de cinéma où elle a l’impression d’enfin trouver des interlocuteurs qui la comprennent, son père bricoleur allergique aux ordis avec qui elle n’arrive pas à communiquer, une mère qui ne se sent pas à la hauteur de leurs voisins à la vie Instagrammable parfaite, et le petit frère fan de dinosaures (c’est censé être bizarre pour un gamin d’aimer les dinosaures?).

Le tout en mettant en garde contre les téléphones créés par un petit génie (mélange d’Elon Musk/Steve Jobs de 20 piges) qui se retournent contre l’humanité.

C’est bien fait (quoique je ne sois pas fan du style de dessin avec des collages patchwork moches façon « je viens de découvrir les filtres Snapchat »), dans le style épileptique moderne, mais ça a beau aller à 100 à l’heure, il y a un petit arrière goût d’ennui dû au discours téléphoné.

Au passage, c’est marrant comme tous les dessins animés des 15 derniers font l’éloge de la différence en étant au final tous bâtis sur le même scénario. (Dragons : un ado plus doué pour le dessin que pour la bagarre transforme son village de vikings barbares en centre d’entraide entre humains et dragons. Alors j’adore Crocmou hein, l’idée de faire un dragon qui a tout du gros chat ailé, c’était génial, mais bon… Ça devient vachement redondant la complainte des graphistes incompris à force). Surtout que ça n’a pas l’air de rendre le monde plus tolérant pour autant.

Nostalgeek : touche pas à mon Actarus

Dans notre série « on peut pu rien dire », je garde sous le coude cet échange vu ce jour sur un groupe sur Goldorak, pour le renvoyer à la gueule de ceux qui crient au facho à chaque fois qu’on déplore un changement majeur fait à un personnage emblématique pour coller à la mode…

C’est surtout que quand on a des souvenirs nostalgiques d’un personnage chéri, on a tendance à vouloir les conserver tels quels. Y compris ceux aussi futiles que la couleur du costume (même si ici il s’avère que ce n’est pas une « relecture » mais le design du pilote, inédit chez nous, mais néanmoins « légitime » d’un point de vue créatif). Ou la cigarette de Lucky Luke. Ou la bedaine de Groquik.

Parce qu’on nous vend de la graisse de boeuf au prix du caviar pour « lutter contre les premiers signes de l’âge », mais les plus douloureux signes de l’âge, ce ne sont pas les rides, c’est perdre les uns après les autres ce et ceux à qui tient. Et ça, aucun élixir de L’Oréal n’y peut rien. Les souvenirs de fiction, c’est la seule chose vers laquelle on peut toujours se retourner… Donc on n’apprécie pas que des margoulins les massacrent pour se donner bonne conscience ou pour vendre leur camelote.

Frozen II : Le retour de la Reine

A la base, j’étais allée voir la Reine des Neiges (le premier film) parce que les graphismes promotionnels me plaisaient. J’aime bien Disney mais sans excès (si ce n’est que depuis, ils ont racheté peu ou prou toutes les franchises de mon adolescence, avec des résultats divers). Je ne m’attendais pas à en ressortir autant emballée et bouleversée. C’est qu’au fil des années, il devient difficile d’être surpris ou autant enthousiaste que quand on est enfant ou adolescent.

Elsa est entrée avec fracas dans le top 10 de mes personnages préférés toutes catégories confondues, pour plusieurs raisons :

  • les références nordiques me rappelaient de récents voyages en Norvège et en Suède (avant que ces souvenirs ne soient un peu ternis par la débâcle A-ha…), ainsi que de plus lointains souvenirs de fiction (les guerriers divins d’Asgard, entre autres).
  • les chansons sont hyper cathartiques à chanter (un jour, je ferai un pot de départ en mettant Let It Go en musique de fond…).
(paroles non contractuelles)
  • j’adore les personnages dotés de pouvoirs surpuissants, et Frozen est, en quelque sorte, la meilleure adaptation à l’écran de l’histoire du Dark Phoenix des X-Men, mais en version glace et princesse Disney. Pardon, la seule reine Disney qui soit une héroïne.
  • ce n’est pas un hasard si je parle des X-men : le thème principal du film, c’est la différence, dont les mutants étaient une métaphore et Elsa une autre. Ce qui en a fait une icône gay, alors que n’importe qui ne se sentant pas comme les autres peut se reconnaître dans son personnage. Même si, malheureusement, je ne peux pas tuer des gens avec des icebergs. Juste les assassiner verbalement.
  • l’histoire faisait plein d’échos à celle de ma Mary Sue préférée (vocabulaire de fandom : une Mary Sue est un personnage fictif qui représente l’auteur, inséré dans des fan-fictions. Terme généralement péjoratif car le « cas » qui lui a donné son nom était un personnage pas intéressant, présenté comme parfait et devenant grosso modo sans raison le personnage central de l’univers, celui de Star Trek en l’occurrence. Personnellement, j’utilise ce terme pour tous les « moi fantasmé » qu’on peut s’inventer, que l’on rédige leurs aventures ou qu’elles restent dans nos têtes).
  • le film m’avait même donné l’envie de recommencer à écrire une fan-fiction, mais je n’ai pas eu le temps.
Nouveaux looks pour une nouvelle vie

Or doncques, après avoir soûlé tous mes proches et mes voisins à chanter Let it Go pendant 6 ans, y compris à pleins poumons lors du light show de Disneyland sous le regard perplexe d’une gamine, m’être tartiné Cendrillon le film en salles rien que pour voir le court métrage Frozen qui le précédait, et avoir suivi la montée de la hype de la suite via les extraits diffusés sur le compte Twitter officiel du 2e film, je ne pouvais manquer d’aller voir la suite des aventures d’Elsa et de sa frangine Anna. Non sans craindre une déception.

Que nenni ! La suite a frappé aussi fort que l’original, en allant un peu plus loin dans les thématiques initiales d’acceptation de sa différence et de développement personnel. Et en intégrant de nouveaux thèmes qui me parlent particulièrement en ce moment :

  • le temps qui passe sans qu’on ne puisse le retenir
  • le deuil
  • la recherche des origines
Arendelle s’agrandit…

Le pitch : Elsa est reine depuis 3 ans et quelques mois (on est passé de l’été à l’automne). La vie se déroule paisiblement dans une Arendelle ouverte sur le monde. Depuis quelques temps, Elsa entend une voix mystérieuse qui l’appelle, semblant venir du nord. Elle craint aussi la montée en puissance de ses pouvoirs de glace. Anna lui rappelle une histoire que leurs parents leur avaient raconté : leur grand-père, le père du roi Agnarr, avait fait construire un barrage loin au nord du royaume en cadeau pour les Northuldra, la population locale, connue pour ses liens avec la nature et les 4 esprits élémentaires (air, feu, terre, eau). Mais au moment de signer le traité de paix, les Northuldra avaient attaqué la délégation. Agnar s’en était sorti sans savoir comment, alors que son père et une bonne partie de la délégation restaient introuvables, morts ou prisonniers du nord du pays, bloqué depuis lors par un brouillard magique infranchissable.

Lors d’une scène spectaculaire au son de la chanson Into the Unknown (Dans un autre monde, en VF), Elsa réveille les 4 esprits des éléments. Ils semblent ensuite attaquer Arendelle, et la population doit se réfugier sur les falaises. Elsa décide d’aller au nord chercher des réponses. Anna lui impose de l’accompagner (dans une scène très drôle où elle soutient que sans pouvoir, elle a déjà sauvé Elsa), avec Kristoff, Olaf et Sven…

Des décors somptueux

J’ai particulièrement apprécié qu’ils étoffent les scènes d’enfance d’Elsa et Anna, pour retrouver leur complicité des jours heureux- elles sont trop choupinettes les frangines. J’aime aussi beaucoup les personnages de leurs parents. Même s’ils ont mal géré les pouvoirs d’Elsa faute de trop savoir comment l’en protéger, ils ont au moins fait ce qu’ils ont pu avec amour (et on comprend mieux avec ce parcours pourquoi ils n’ont pas été trop effrayés par ses dons).

Par contre, il m’a fallu voir des vidéos de fans sur Youtube pour comprendre enfin pourquoi ils avaient cru que ce serait une bonne idée de couper Elsa de tout contact après l’entrevue avec le roi des Trolls : étant habituée aux personnages surpuissants qui perdent le contrôle de leurs pouvoirs (Phoenix, la sorcière rouge, etc), pour moi c’était évident que quand le roi des Trolls a dit à Elsa « La peur sera ton ennemie », il parlait de sa peur à elle. Mais en fait les parents l’ont interprété comme le fait qu’elle serait menacée si la population apprenait qu’elle avait des pouvoirs. Au passage, les problèmes d’Elsa en saison 1 sont aussi une bonne métaphore des crises d’angoisse.

Les scènes coupées entre les deux futurs roi et reine (ci-dessous, qu’il me semble pourtant avoir vu au cinéma, mais qui ne figurent pas dans le DVD) nous en disent un peu plus sur eux, mais pas encore assez à mon goût.

Le film se situe en automne, symbolisé notamment par des momiji (érables au feuillage rougi par l’automne), visuel très japonais qui souligne bien le message du temps qui passe et de ce qu’on perd.

Le scénario s’éloigne du trope du royaume de conte de fées où tout le monde est beau et gentil. Le royaume nordique d’Arendelle devient un peu plus qu’un beau décor- même si apparemment sa population doit être équivalente en nombre à celle de Lancre, pour tenir grosso modo dans la petite bourgade qu’est la capitale… plus quelques bûcherons.

Kristoff a un rôle secondaire, en dehors d’un numéro de chant qui fait surtout rire les gens ayant connu les slows des années 80-90, mais quand il intervient, c’est pour confirmer qu’un tailleur de glace pragmatique vaut mieux qu’un prince charmant pour une princesse aussi active et déterminée qu’Anna.

Toutes les références à la rivière Ahtohallan, y compris dans la berceuse. Mais ça c’est perso.

Bruni, la salamandre

Les nouveaux costumes (il y en a plein) sont très beaux, et, ô joie, les tenues de voyage des deux princesses sont pratiques. En plus d’être belles. Il y a enfin des gens intelligents aux manettes. D’autant que, les graphismes par ordinateur ayant fait d’énormes progrès, ce sont de vrais costume designers qui s’y attellent désormais, pour des tenues dont on « sent » le poids des tissus, lourds ou légers, les ourlets, la texture. Je ne suis pas très portée sur les cosplays, mais j’ai envie de collectionner toutes les tenues d’Elsa. Ci-dessous un article qui leur donne la parole.

Anna, Elsa and the Costume Designers Who Create Their Looks – The New York Times (nytimes.com)

Et bien évidemment, visuellement on en prend plein les yeux, et les chansons restent bien en tête. Into the Unknown bien sûr, mise en avant car sans doute révélant moins de choses que Show Yourself, qui vient plus tard dans l’histoire. Et la berceuse de leur mère Iduna. On a aussi droit à 2 nouvelles versions du chant polyphonique traditionnel Sami qui ouvrait le premier film, et, sous le nom de Northuldra, à un peu plus de connaissance de leur culture.

Avec mon oeil cynique, j’ai aussi remarqué que Disney avait tenu compte des critiques des SJW sur le premier film concernant son casting « trop blanc », en ajoutant le lieutenant Mathias. Son personnage est plutôt réussi, alors ça va, mais je n’ai pas pu m’empêcher de noter aussi que bon, ok, ajouter un noir à Arendelle avec un poste de gradé pour faire plaisir aux partisans des quotas, ils veulent bien, mais que par contre, ils lui ont collé une ébauche de liaison avec la seule autre non-blanche d’Arendelle. Parce que faut pas pousser mémé dans les orties, les relations inter-raciales aux USA ça a encore du mal à passer.

MÉGA

SPOILER

CI-DESSOUS

Elsa et le Nokk

La cerise sur le gâteau, c’était le message de la chanson Show Yourself, malheureusement essentiellement perdu dans la VF. Elsa passe l’essentiel du film à courir après la mystérieuse voix qui pourrait lui révéler pourquoi elle a ses pouvoirs, espérant un peu qu’elle vienne de quelqu’un comme elle, comme elle le chante dans « Into the Unknown » : « or are you someone out there who’s a little bit like me, who knows deep down I’m not where I’m meant to be ». La différence, c’est toujours difficile, même quand on a trouvé des gens qui vous acceptent avec.

Au final, il s’avère que la voix est un écho de celle de sa mère quand celle-ci avait appelé à l’aide les esprits élémentaires (et notamment Gale, l’esprit du vent) pour sauver Agnarr lors de la bataille entre les soldats d’Arendelle et les Northuldra. Elle voit apparaître sa mère (comme le dit la berceuse d’Iduna au début, « Where the northwind meets the sea, there’s a mother full of memory« ) qui lui dit avec amour « Montre-toi, assume ton pouvoir. Évolue en quelque chose de nouveau. Tu es celle que tu as attendu toute ta vie ». Bref, pas la peine de chercher en quelqu’un d’autre l’absolution pour ta différence, assume toi. Surtout que bon, Elsa, ta différence elle est hypra cool, tu es l’élément qui fait la jonction entre les esprits et les humains, et tu es canon, tout le monde est tombé raide dingue de ton nouveau look cheveux détachés. Bisous.

De façon amusante, le début de la chanson décrit assez bien mon état d’esprit en regardant Frozen : l’impression de rentrer à la maison, en quelque sorte, et de retrouver une vieille amie que je ne connaissais pas avant le 1er film. C’est un peu l’effet qu’a Star Wars sur moi en général. Ça ne m’arrive plus si souvent, et c’est pour ça que j’ai autant accroché.

Bref : je n’ai pas fini de vous soûler avec ça. Et j’aimerais bien une prequel sur les parents, même s’il semble, d’après les références en ligne sur les romans autour du film, que l’histoire officielle développée est qu’Iduna n’avait pas révélé à Agnarr qu’elle était une Northuldra, ni que c’était elle qui l’avait sauvé. Ce que je trouve étrange, parce que dans le film, quand Agnarr commence à parler de la Forêt Enchantée, ils échangent un regard comme si cela les concernait au premier chef tous les deux. Et accessoirement parce que vu qu’il semble y avoir 300 habitants à Arendelle, difficile de cacher ça.

3e vente aux enchères « Goldorak » (et autres) dimanche 25 avril

La maison de ventes Cornette de Saint Cyr organise dimanche 25 avril une 3e, je crois, vente de cellulos et autres originaux de dessins animés japonais « Génération Goldorak« . La vente se tiendra à Bruxelles et en ligne – vous pouvez déjà consulter le catalogue et même poser des enchères. Si vous avez un PEL à liquider… sur les 2 premières, les prix ont grimpé très haut d’après les gens qui ont leurs réseaux pour acheter directement au Japon ou entre collectionneurs. Quelques centaines d’euros en général, à quoi s’ajoutent les frais de ventes, et, dans ce cas, de transport, car la vente a lieu à Bruxelles.

Encore de très belles pièces notamment du film Black Jack d’Osamu Tezuka (jamais vu, mais les cellulos sont superbes), une grosse brouette de Dragon Ball et ses dérivés, des Saint Seiya (dont Asgard), du City Hunter (pas mal), 2 cellulos pas dégueulasses de Akira (Tetsuo en l’occurrence), un cellulo du Memories du même Otomo avec son certificat d’authenticité signé du maître, du Capitaine Flam, du Albator, du Goldorak donc, et noyés au milieu, quelques cellulos plus rares me semble de Gigi, un de Creamy, un de Lady Oscar (personnage secondaire mal labellé sur le catalogue), et même des Cités d’Or dites donc…

Jeu mobile : Aggretsuko the short timer strikes back

La routine métro boulot dodo vous manque ?
L’open space vous manque ? (je n’aurais pas cru écrire ça un jour mais au bout d’un an de confinement, presque…)
Le Japon vous manque ?

Alors le jeu sur mobile Aggretsuko the Short Timer strikes back est ce qu’il vous faut.
Aggretsuko, si vous n’avez jamais vu la série de mini épisodes sur Netflix, c’est le dernier personnage en date issu de la firme Sanrio, spécialiste des bestioles kawaii anthropomorphiques depuis Hello Kitty. Ciblant un public plus moderne et peut être un poil plus âgé, Retsuko est une jeune panda roux de 25 ans qui travaille dans une grande firme où elle est brimée par des petits chefs de mauvaise foi. Au début, elle a peu de vie sociale et peu d’amis au bureau, et son seul exutoire est de chanter du karaoke… Du heavy metal! Et quand elle s’énerve ainsi, elle se transforme (mentalement, hein…) en Aggretsuko (aggressive Retsuko). J’ai craqué pour le personnage dès que je l’ai découvert, avec un fort soupçon qu’il était un peu inspiré des Babymetal.

Le pitch du jeu, c’est que le boss a décidé de procéder à des aménagements de l’immeuble pour améliorer l’environnement de travail des salariés, et faute d’embaucher quelqu’un pour le faire, il confie le boulot à Retsuko.

En réalité, il y a très peu de liberté dans l’aménagement en question : le jeu est un casse briques façon Candy Crush, avec son lot de combinaisons pour détruire plus de têtes/pions. En fonction de votre score, vous pouvez gagner de une à trois étoiles par niveau. Et ce sont ces étoiles qui permettent de monter les différentes parties de décoration d’un niveau, sans pouvoir les choisir ni même choisir leur ordre.

Vous n’avez guère que le choix des personnages (avec chacun sa capacité spéciale) à utiliser pour jouer, débloqués ou achetés au fur et à mesure des niveaux. Et de quels niveaux acheter pour monter votre immeuble, avec les pièces d’or gagnées elles aussi au fil des niveaux.

Un peu chère la barrière…

J’ai commencé classiquement, avec un lobby (hall d’entrée), un niveau de type cafétéria, parce que c’est la première chose que je cherche quand j’arrive dans une nouvelle boîte. Un niveau de bureaux paysagers (les maudits open space), un d’archives, un 2e espace détente avec le vestiaire et des distributeurs… un immeuble de bureaux type, en plutôt joli.

C’est là, j’avoue, que j’ai un peu craqué. Pour les suivants, j’ai squeee-é en payant (enfin pas du vrai argent) pour des niveaux seulement présents de façon temporaire, mais qui me rappelaient le Japon (d’autant plus que l’immeuble en verre dans le fond, je le voyais depuis ma 1e chambre d’hôtel à Tokyo…) :

  • le konbini, ces supérettes ouvertes plus ou moins H24, qu’on trouve à tous les coins de rue et jusque DANS les hôtels parfois (ça m’a bien dépanné plus d’une fois, car ils vendent entre autres des snacks divers à un prix dérisoire. Parfait pour le touriste jetlaggé qui n’a pas assez faim pour se trouver un restau, ou quand ce n’est pas l’heure, mais qui veut quand même grignoter un morceau).
  • le fan meeting d’idols (car Retsuko intègre un de ces groupes musicaux), qui me rappelle les concerts de Babymetal avec leur fosse bien organisée et leur rayons de produits dérivés.
  • le onsen (source chaude), gros cliché nippon.
  • et dans un tout autre genre, celui que je viens de commencer, c’est… Winter Ball, le bal d’hiver, une patinoire à décor très… Reine des Neiges, forcément j’ai craqué.

Bref.

A noter si vous y jouez : samedi 27 février, on pourra exceptionnellement acquérir les anciens niveaux « à thème » temporaire.

Comme tous ces types de jeux, c’est facilement addictif, je trouve les niveaux pas mal fichus et de difficulté variable, il y a de la variété mais on reste rarement bloqué longtemps. Des challenges temporaires ajoutent constamment du piment. N’oubliez pas de tirer vos tickets de gacha au fur et à mesure (invocations de personnages), car sinon vous n’avez pas accès à l’option pour acheter des invocations avec des pièces d’or.

J’ai mis un moment à comprendre que combiner 4 têtes permettait de créer une bombe qui cible les objectifs, bien pratique. Et ça m’a changé les idées pendant une année quasi sans bureaux, sans collègues sauf par Zoom, sans voyage…

(un peu de) Captain Tsubasa à Japan Expo

Japan Expo, le plus grand salon consacré en France à la culture japonaise sous toutes ses formes, c’est ce week-end, à Villepinte.

L’auteur du manga Captain Tsubasa, Yoichi Takahashi, n’y sera pas, mais il y a des stands qui rendent honneur à nos footballeurs préférés.

Klab Games : éditeur du jeu Captain Tsubasa Dream Team

Je vous ai déjà parlé de ce jeu pour mobile qui permet de jouer avec les joueurs du manga (et plusieurs versions de chaque), et qui fête en ce moment son premier anniversaire avec moult cadeaux. Sur leur stand, un jeu de réalité virtuelle pour tenter de bloquer les tirs spéciaux des meilleurs buteurs du manga. Où ai-je mis ma casquette rouge?… Hall 6, stand F656.

Infos sur le stand de KlabGames

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Qui est l’andouille qui a mis le maillot de la Toho à Schneider? Ah oui c’est moi…

Bragelonne – Castelmore : éditeur du jeu de cartes Olive et Tom Classico

Castelmore, le nouveau label de jeu lancé par Bragelonne, sort pour la Coupe du Monde un jeu de carte sur Olive et Tom. Vous ne savez pas comment on peut jouer au foot avec des cartes? Moi non plus, ce sera donc l’occasion d’aller regarder des démos sur leur stand. Hall 5A, stand D150.

ADN – Anime Digital Network

C’est le site de streaming légal qui diffuse la série 2018 de Captain Tsubasa. Ils auront un corner sur le stand de l’éditeur Kana, Hall 5A, stand E170. Ils y vendront des abonnements mensuels à 2 Eur au site.

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Et parmi une pléthore d’autres invités, il y a aussi :

Nobuyoshi Habara – réalisateur, chara et mecha-designer, animateur

Certains d’entre vous se souviennent peut-être d’une série de football atypique, qui n’a duré qu’une saison en France et parlait autant de gros sous et projets immobiliers que de football, ce qui est assez curieux. Mais j’aimais bien, même si c’était assez incompréhensible. Ca s’appelait Ashita e Free Kick en version originale, Graine de Champion. Et Nobuyoshi Habara était l’un des character designers. Dédicaces et conférences tout le week-end, programme sur le site.

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Enfin, et rien à voir avec le foot :

Mizutama Bijoux

la créatrice de Mizutama Bijoux sera à nouveau au salon avec ses bijoux tout en finesse inspiré des symboles nippons comme les fleurs de cerisier ou de prunier. Hall 5A, stand P136.

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Freaky Friday / Nostalgeek : mélodies de ma jeunesse 

Nouvelle participation au concept de Freaky Friday de ma copinaute June.
Aujourd’hui, on ne chante pas, on siffle et on meumeume. Il y a des airs sans paroles qui, à force de répétition et / ou d’intérêt, vous restent dans la tête à perpétuité.
Au détour de la rédaction d’un peu palpitant compte rendu de comité de pilotage, vous vous surprenez à le fredonner, et vous vous demandez « Mais d’où ça sort cette vieillerie, pourquoi j’ai ça en tête? ».
Allez savoir : envie d’évasion, neurones qui s’ennuient, cerveau qui a décidé de vous auto-pourrir (et de vous coller la honte), ou, très couramment dans mon cas, association de sons.
Par ordre d’apparition sur l’écran noir de vos pauses goûters :
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Wattoo Wattoo
Sifflotez ces petites notes à n’importe qui ayant grandi en France dans les années 80, et il vous regardera comme si vous étiez dérangé ou en plein burn-out cela lui évoquera sans doute cet étrange dessin animé sans paroles où un oiseau sans pattes appelait par ce biais ses confrères. On ne se souvient plus trop du reste – il s’agissait de résoudre divers problèmes écologiques. Mais le petit air nous hante encore (rassurez-moi et dites moi que je ne suis pas la seule…).
L’ocarina de Stellie dans Albator
Bizarrement, j’ai dû recourir à Google pour retrouver le nom du personnage qui jouait cet air dans la série animée nippone du pirate de l’espace, alors que je me souvenais de l’air. Mais d’elle, guère. J’avais un très vague souvenir d’une petite fille triste, mais impossible de me rappeler son lien avec Albator (c’est la fille de son meilleur ami et de la femme pirate Esmeralda, dont les deux parents sont morts en demandant qu’elle soit élevée sur Terre. Du coup elle grandit dans un orphelinat, seule, avec des visites occasionnelles d’Albator qui ne veut pas l’emmener de peur qu’elle ne soit en danger. Alors qu’elle est régulièrement la cible de ses ennemis. Tu m’étonnes qu’elle soit triste). Par contre, c’est là que j’avais appris le mot ocarina, que je n’aurais peut-être jamais entendu sinon.

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Thémis et Noumaïos.

L’air de flûte de Thémis dans Ulysse 31
Aaah, Ulysse 31, mélange parfait de mythologie et de space opéra. Une fois n’est pas coutume, j’aimais bien Thémis, le personnage de petite fille ajouté pour l’identification des tites gnenfants. Parce qu’elle avait la peau bleue, des yeux de chat, des oreilles pointues, des pouvoirs psychiques et un grand frère canon. Et qu’elle roxxait du poney, sauvant Télémaque, Ulysse et toute la troupe régulièrement par sa sagesse (elle porte le nom de la déesse grecque de la justice), sa débrouillardise et ses pouvoirs. Et donc, elle jouait aussi de la flûte, rien de spectaculaire mais un petit air entêtant que j’ai bien des fois reproduit sur la flûte réglementaire de l’éducation nationale.
J’en profite pour vous infliger partager avec vous ce monument que, pour le coup, j’avais oublié : la chanson sur Thémis qui se trouvait sur le 33 Tours de la bande originale.
Le chant du Mogwaï dans Gremlins
J’aime bien chanter des trucs d’une voix bizarre, alors le petit vibrato aigu de Gizmo, le Mogwaï, dans Gremlins*, je l’ai fredonné plus d’une fois. Il eût d’ailleurs été préférable pour mon entourage qu’il soit plus long, pour éviter la lassitude.
*Rappel de vocabulaire : le Gremlin, c’est le nom de la forme « maléfique » du Mogwaï, après qu’il ait mangé après minuit.

Capsules de Japon : (9) / nostalgeek : Sailor Moon, Dragon Ball and co…

Si j’avais fait ce voyage au Japon il y a 20 ans, j’aurais dépensé 2 ou 10 fois plus en merchandising, mangas et autres (et moins en hôtel pour assurer un certain confort à mes vieux os). Aussi ce n’est pas plus mal que j’ai perdu de vue les actus manga/anime (Babymetal m’a coûté bien assez cher en goodies comme ça).

Néanmoins, entre Sailor Moon qui fête ses 25 ans (enfin, l’an dernier), Captain Tsubasa ses 35 ans, Dragon Ball sa nouvelle série dirigée par Toriyama himself, j’ai quand même vu des têtes connues au détour des boutiques, non seulement spécialisées, mais aussi ailleurs.

 

Comme par exemple la chaîne de vêtements mode et bon marché G.U. (une filiale d’Uniqlo), qui avait lors de mon séjour une collection capsule Sailor Moon toute mimi (et non je n’ai pas craqué, ce n’est pas vraiment le côté girly que j’apprécie le plus dans la série, mais ça m’a quand même fait sourire. Notamment le sac à main Artemis – en forme de tête de chat. Alors à défaut d’encombrer ma penderie avec, j’ai encombré la mémoire de mon appareil photo).

Et puis le pays célébrait en grande pompe le tome ultime de l’interminable One Piece, que, sans lire, je connais de nom.

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Ce qui a fait de cette expédition un voyage dans le temps, mais dans tous les sens, parce que je suis passée :

  • de l’hiver (il faisait 12°C à Paris quand je suis partie) à l’été (30°C et un soleil de plomb la première semaine à Kyôto),
  • du passé ancien avec des lieux historiques bien conservés comme les sanctuaires ou le château d’Himeji, au futur avec les centres commerciaux pleins de high-tech et les multiples petits gadgets,
  • Et j’ai aussi fait un bond de 20 ou 30 ans en arrière pour me retrouver nez-à-nez avec les héros de ma jeunesse…

Nostalgeek : Captain Tsubasa (2) Everything is connected

Je ne sais pas si c’est que mon esprit de contradiction s’applique à moi-même, mais récemment je voulais répondre dans un tag demandant quel était le film que je regardais chaque automne que je n’en avais pas : ça fait au moins 10 ans je ne me repasse pas de films/séries, je préfère découvrir du neuf et je n’en ai déjà guère le temps.

Moralité, j’ai passé l’essentiel du week-end suivant à visionner sur YouTube des épisodes d’Olive et Tom que, pour la plupart, j’avais enregistré en VHS jadis pour me repasser les scènes mythiques (bon, j’ai aussi visionné pour la première fois les OAV de Shin Captain Tsubasa). Errm.

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Les 2 têtes de pioche

Au cas où l’article précédent vous aurait laissé des doutes (vu que je n’ai pas encore eu le temps de poster la présentation de personnages et le résumé que je compte bien vous infliger partager), parmi la poignée de personnages que je trouvais particulièrement intéressants, il y avait Wakabayashi Genzô (Thomas Price). Forcément, j’ai vu la série dans l’ordre mais je l’ai commencée à mi-chemin de la première période, et Hyûga Kojirô (Mark Landers) y était un peu trop bourrin et violent, alors que Wakabayashi était sorti de sa période tête à claques (quoi, SI, il en est sorti, à un moment!).

Las, Wakabayashi quitte l’équipe de Tsubasa ainsi que le Japon en fin de championnat scolaire pour aller s’entraîner à Hambourg, suivant son entraîneur particulier qui a trouvé un poste là-bas. De ce fait, on ne le voit plus beaucoup dans la 2e partie de la série (qui se déroule à la fin du collège), à mon grand dam, d’autant que Misaki Tarô, le seul autre personnage intéressant de l’équipe de Tsubasa, quitte lui aussi le Japon et l’équipe. Ben non? Ouin! Certes, ça réglait le problème de savoir pour qui sortir les pompons durant les matchs Nankatsu-Toho. Mais me condamnait à les sortir en vain, vu que l’équipe de Tsubasa était vouée à gagner, la série portant son nom (et sans celui de Tom, dans la version originale). Néanmoins, Wakabayashi était cité régulièrement durant la série, même absent, et a même droit à 2 épisodes (dont un partagé avec Misaki qui vient lui rendre visite à Hambourg). Et on le revoit dans un championnat international junior en flashback avant la finale – jouant notamment contre l’équipe allemande de Karl-Heinz Schneider.

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C’est plus pratique quand ils sont dans la même équipe *pompons*

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Nostalgeek : Captain Tsubasa (1)

Captain Tsubasa, c’est un peu un OVNI dans mes goûts. Je n’ai jamais aimé le sport, j’ai fait le désespoir de tous mes profs d’EPS par mon manque d’implication. Un prof de collège en 3e avait voulu me nommer arbitre de matchs de volley, pour la dernière journée, parce que mes camarades tenaient aussi peu à m’avoir dans leur équipe que moi à y jouer. Il n’en était pas revenu que je ne connaisse toujours pas les règles, d’autant qu’en dehors du sport, j’avais des facilités, comme on dit. Mais bon, moi, j’ai une bonne mémoire, certes, mais très sélective…

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Moi au collège

C’est donc probablement l’effet de ma perméabilité au zeitgeist qui fait que, d’un coup, je me sois passionnée pour Olive et Tom (qui passait alors sur la 5), peu avant ou après l’Olympique de Marseille époque Papin-Waddle-Boli. D’ailleurs ça m’a fait bien plaisir de revoir JPP dans un documentaire sur le sujet « le foot est-il un art? », récemment.

En quelques matchs (vrais et dessinés) assortis de questions à mon paternel et des explications de Roberto (le coach d’Olivier / Tsubasa dans la série), je suis devenue une pro des coups francs, penaltys, hors jeu et autres 4-4-2. Comme quoi, la motivation, y’a que ça de vrai pour stimuler les capacités cérébrales…

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Hyuga marquant un but à Wakabayashi dans les OAV Shin Captain Tsubasa

Alors oui, je sais. Avec le recul, Olive et Tom (Captain Tsubasa), ce sont des graphismes sommaires et irréguliers, des remontées de terrain qui durent un épisode (20mn – apparemment les terrains de foot de benjamins font 5 km de long au Japon), aussi long que la préparation d’un Kamehameha sur la planète Namek. Ce sont des joueurs de 15 ans qui arrivent à percer des filets depuis le milieu du terrain, des techniques interdites par la FIFA (la catapulte infernale des jumeaux Derrick). Des équipes de benjamins (11 ans) qui jouent devant des stades pleins de supporters en délire, que le Vélodrome à côté on dirait le stade communal de Jouy-en-Josas un jour de pluie, avec un chroniqueur au micro qui en remontrait à Thierry Roland question enthousiasme…

Mais justement, c’est cette démesure, cette débauche de spectaculaire qui rendait passionnant un sport qui, dans la vraie vie, est souvent ennuyeux. Surtout quand on le joue au collège (ma passion éphémère n’a en rien changé mon attitude vis-à-vis de la pratique du football par moi-même…).

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L’OM de l’époque s’en rapprochait, au niveau du souffle épique. Gestes techniques improbables, Boli le défenseur qui vient marquer des buts, Waddle qui se prend un coup dans la tête, marque un but juste après, et rentré au vestiaire après le match dit à ses confrères « On va les battre! », ce qui leur a fait réaliser qu’il avait une commotion cérébrale et qu’il avait oublié le match… on se rapproche de Tarô Misaki (Ben Becker) se mangeant le poteau pour dégager un tir devant les cages.

C’est simple : les joueurs de la série terminaient chaque finale aussi éclopés que les Chevaliers du Zodiaque à la fin d’une opération de sauvetage de Saori « la quiche » Kido. A côté du tournoi européen, l’ultime-promis-c’est-la-dernière bataille du Sanctuaire, c’est une promenade de santé pour mémère à chienchien. Et ils avaient des « background stories » presque aussi tragiques (que je me ferai une joie de vous raconter dans un prochain épisode, parce que sinon cet article ferait 40 pages).

Depuis l’article que j’ai écrit sur le jeu pour smartphone où on peut les faire jouer, je me passe des épisodes trouvés sur Youtube, et j’alterne entre crises de rire et le même enthousiasme qu’à la première diffusion. Cette série, c’est trop. Trop de rivalités martiales entre hommes (enfin, garçons, mais à 14 ans ils sont dessinés comme des mecs de 20), trop de noblesse d’âme, trop de sacrifices héroïques pour l’équipe ou pour leurs rêves, trop de portnawak, trop de scènes impossibles. Trop de love sur eux.

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Et sur toi en particulier, jeune bosquet.

La série a marqué toute une génération de petits japonais, popularisant le football au pays du sumo et du baseball (faudra que je vous parle de Touch un jour, tiens). On lui doit certainement la position actuelle du Japon dans le foot mondial. A elle… et au footballeur réel qui a inspiré la série : la série va fêter ses 35 ans en 2018, lui a encore marqué un but en foot pro à… 50 ans cette année.

Certes, le Japon n’est pas le Brésil, mais ce n’est plus non plus la honte, ils sont régulièrement qualifiés. Et les seuls matchs de Coupe du Monde que je regarde, quand ça passe à un horaire décent, ce sont ceux des « Bleus » nippons (que jamais on ne prendra à faire la grève… jdcjdr). Par nostalgie, certes, et parce qu’ils aiment jouer avec du style.

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Le goal qui pique le ballon à l’attaquant adverse, narmol.

Curieusement, je crois que c’est la seule série se passant dans l’univers scolaire qui m’ait donné envie de me projeter dedans. Parce que sinon, l’école, sans en avoir la phobie, je m’y ennuyais plutôt, je préférais rester chez moi. D’ailleurs en fait, j’ai plus de nostalgie en parlant de ça qu’en revoyant pour de vrai les établissements (voire les villes) où j’ai grandi. Et je me souviens mieux des noms, mêmes nippons, des personnages, que de la plupart de mes camarades de classe. (remarquez, vu l’article qui a ouvert la semaine, ce n’est pas bien étonnant…)

J’ai aussi découvert, en rechutant dans ce fandom bien vivant et actif sur Facebook et Twitter grâce à ses fans, que même en dehors du Japon, de nombreux footballeurs de la génération actuelle et précédente (dont Zidane, tout de même) ont été inspirés par ce dessin animé. D’ailleurs sur Youtube, il peut être compliqué de trouver une version en français ou en anglais, puisque des fans ont aussi bien publié des versions en indonésien, en turc, en portugais, et j’en passe…

Que lors de la cérémonie de clôture des JO, la présentation de Tokyo 2020 a montré des images de Captain Tsubasa (à la 25e seconde et une seconde fois un peu plus tard) entre les images de vrais sportifs et celles d’icônes de la pop culture japonaise comme Hello Kitty ou Mario.

Et que toute la série animée des origines était disponible officiellement et gratuitement sur Youtube, sur la chaîne Olive et Tom | Officiel. Alors on dit quoi?

Olive et Tom
Ils sont toujours en forme
Tom Olivier
Sont super entraînés 
Olive et Tom
Ils sont venus pour gagneeeeeeeeeeer!

(c’est cadeau, c’est pour moi, pour vous pourrir votre week-end. Moi ça fait 2 semaines que j’ai ça en tête et que je mate de vieux épisodes et que je découvre les OAV et films que je n’avais jamais vus…)