Financement participatif : le Tarot de Florence Magnin chez Nestiveqnen

La page sur Kickstarter

Ceux qui comme moi étaient de grands lecteurs de littérature de l’imaginaire dans les années 80 / 90 ont sans doute été marqués par les couvertures de Florence Magnin chez Présence du Futur pour la mythique série des Princes d’Ambre, de Roger Zelazny.

Après avoir sorti en 2020 grâce au financement participatif une monographie de Florence Magnin (qui a bien agrémenté mon mois de décembre 2020 et décore depuis ma bibliothèque), Nestiveqnen recourt à nouveau à ce principe, mais via Kickstarter, pour une réédition complétée et dé-ambrisée (pour des raisons de droits) de son Tarot de la Marelle. Il n’arrivera pas à temps pour Noël, mais il vous reste quelques jours pour y contribuer si vous souhaitez. Clôture le 20 décembre à 23h.

Le Tarot et sa boîte

Il sera accompagné d’un livret bilingue français/anglais sur le Tarot de Marseille afin de l’utiliser comme il se doit. Plus de détails sur le site de Nestiveqnen. Et page Kickstarter là.

La monographie de 2020

Buffy : Once More with Feeling : Rave in Peace

Dans une tentative de désencombrement, je me suis enfin décidée à revendre mes DVD de Buffy. Mais avant, il y a un seul épisode que j’ai voulu revoir : l’épisode musical Once More With Feeling (saison 6, épisode 7).

Et plus j’y repensais, plus les chansons (dont j’avais jadis le CD) me revenaient en tête. J’en suis la première surprise, vue l’allergie que j’ai développée envers Joss Whedon (le créateur du show) pour la façon dont il a abandonné la série, pour les saisons 6 et 7, aux mains de Marti Noxon, qui l’a complètement sabordée de ses névroses. Vous me direz, la plupart des auteurs écrivent autour de leurs névroses, mais les bons le font en évitant les métaphores lourdingues, et en respectant les personnages au lieu de les bousiller.

Soit dit en passant, pour me remettre en tête le contexte, j’ai regardé seulement 2 épisodes avant celui-ci, et pour le reste, la lecture des résumés sur Wiki m’a rappelé pourquoi les saisons 6 et 7 m’ont fait passer le goût de Buffy.

D’ailleurs, je vous déconseille de les regarder si vous avez le moral dans les chaussettes. Entre Buffy en pleine dépression post-résurrection, abandonnée par Giles (l’acteur Anthony Stewart Head voulait retourner en Angleterre, si je me souviens), obligée de bosser dans un fast-food pour conserver un toit à sa soeur Dawn (leur mère est morte dans la saison 5), alors qu’aucun des autres habitants de la maison (Willow et Tara) ne songe à ramener des sous… Willow qui sombre dans une addiction à la magie (traitée à la truelle)… Et la menace fil rouge de la saison, ce sont les 3 geeks crétins.

Mais passons. L’épisode musical, lui, permet aux personnages de révéler leurs profondes blessures, dans un florilège de styles divers, et même si les talents de chanteur des acteurs varient, le résultat global n’a pas trop vieilli.

Par contre, il vaut mieux regarder la VO et éviter de lire les sous-titres des chansons, qui sont… Maïgod. Mais quelle idée. Je sais que c’est compliqué de trouver des rimes, mais tout de même… « Allons affronter ces galopins »? Pour rimer avec les lapins d’Anya ?

Cela m’a aussi rappelé que j’avais écrit une autre parodie (en plus de celles des chansons de James Marsters déjà recyclées sur ce blog), sur la musique du numéro de Spike, « Rest in Peace », adapté au contexte d’une fan en convention (ça a 18 ans, hein. Mais je suis assez contente du push-up).

Rave in Peace

I grew bored
So many years ago
You can make me feel
Like it isn’t so
And why you come to conventions
I think I finally know
Mmm, mmmm

You flirt
Enjoying the whole game
And you can’t be the one you are
You know they want some more
Playing with a thousand girls
It doesn’t make it real

That’s great —
But I don’t wanna play
‘Cause being with you touches me
More than I can say
And since I’m only game to you
I’m saying stay away
And let me rave in peace

Let me rave in peace
Let me get some sleep
Let me take my love and bury it
In a hole six-foot deep
My Buffy tapes are all worn
But I can’t find my sweet release
So let me rave in peace

You know
You got a thousand slaves
And you just love to let them hope
That you might misbehave
But ’till you do, I’m telling you
Stop blocking my brainwaves
And let me rave in peace

I know I should go
But I follow you
Like a fan possessed
There’s a push-up here
Beneath my breast
And I go to cons
Each time you’re a guest
If my bank could speak
It would sure protest
But I can see
You’re unimpressed
So leave me be

Let me rave in peace
Let me get some sleep
Let me take my love and bury it
In a hole six-foot deep
My Buffy tapes are all worn
But I can’t find my sweet release
Let me rave in peace

Why won’t you let me rave in peace?

La prélogie Star Wars aurait pu être mieux

En faisant du tri dans mes archives, je suis tombée sur une ébauche de scénario de la prélogie Star Wars que j’avais écrite pour tenter d’être plus crédible que la vraie. Si elle n’avait pas été écrite par George Lucas pour « des garçons de 12 ans » (et aussi *par* un pré-ado boutonneux, non?). C’était en anglais parce qu’à l’époque je bloguais pour un public plutôt anglophone. Et je n’ai guère le temps de la traduire alors je la partage telle quelle.

Les épisodes 1 et 2 ne sont pas très développés (la bluette entre les 2 tourtereaux, ce n’est pas ma tasse de thé), d’autant que faute d’histoire dans le 2, il faudrait carrément inventer une intrigue. Par contre, je me suis surprise moi-même des idées que j’avais trouvées pour l’épisode 3 (en toute modestie. Enfin c’est surtout que je ne suis pas sûre que j’aurais encore l’inspiration pour écrire quelque chose dans ce genre à l’heure actuelle). Si quelqu’un a quelques dizaines de millions de dollars pour racheter les droits et tourner ma version afin que Darth Vader récupère une « origin story » digne de ce nom et qu’il y ait moins d’incohérences avec la trilogie originelle, qu’il se manifeste.

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Episode I (bis) : The Teenage Menace

– Anakin is 12 years old and Padme 18 when they meet. The situation is pretty much the same, but a little more believeable… (I figure Lucas wanted young heroes to « capture » the audience of kids, but a 14-yrs old ELECTED Queen? And an 8 yrs old human kid who annihilates a destroyer by accident, even with the midichlorians thingy?)

– the drama of the separation doesn’t lie in the fact that he’s too young a boy to leave his mother, but more because he considers himself the man of the household and responsible for her protection (and a big part of her income, through his work).

– on the other hand, it enforces the parallel between Anakin and Luke, about their desire to live a « bigger life » than being trapped on Tatooine, becoming spaceship pilots and travel across the galaxies.

– Anakin’s impulse to help Qui-Gon Jinn and Padme is all the stronger (and his crush more believeable) from the fact that he’s nearing puberty and wants to impress Padme. Most 8 years old boys think girls are boring.

– during the last fight between Qui-Gon Jinn, Obi-Wan and Darth Sidious, after Qui-Gon Jinn’s death, Obi-Wan is shortly tempted by the Dark Side. That’s actually how he manages to overcome Darth Sidious (I mean seriously, otherwise how come Qui-Gon Jinn would have been sliced, and not him?…)

– after Qui-Gon Jinn’s death, Obi-Wan receives the title of Jedi, but has to submit to some extra training by Yoda, partly so he could train Anakin. Yoda has to cool him down a bit, because he didn’t really appreciate his mentor’s death and the Council’s refusal to follow his advices regarding Anakin (insist on parallel between those 4 Jedis : Qui-gon, Obi-Wan, Anakin and Luke are all guys with their own ideas that have problems accepting blindly the authority’s orders, and are sometimes right in that – PS du moi de 2020 : en fait le parallèle était déjà assez évident comme ça).

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Star-Wars-Episode-II

Episode II : Attack of The Clown

– Anakin is 18 yrs old and Padme is 24 yrs old, more or less like in the canon

– remove the silly fluffy « Ingalls family » scenes… Really one can write a love story that isn’t hopelessly ridiculous.

– add some scenes showing Anakin’s glorious moments – the source of his arrogance (just a mention from Obi-Wan’s mouth early in Ep III doesn’t quite cut it…) -, his disagreements with the Jedis, and how Palpatine backs him up often when it happens. In other words : show, don’t tell. First and most important advice for any writing.

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StarWars - Revenge-of-the-Sith

Episode III (bis) : Revenge of the Script

– Padme doesn’t want children as long as she’s a member of the Senate, as she knows it would be too difficult to hide. Anakin does want children as soon as possible, despite their situation. His frustration towards the Council makes him fancy raising children not in the way of the Jedi, too coy and limited by bureaucracy in his opinion, but allowing them to develop their full potential (since he considers that the Council is bridling his own).

– during the fight to rescue Palpatine from Count Dooku, Obi-Wan is injured differently (because he really should have his backbone broken from the fall of this metal platform on his back…). He’s trapped, but not unconscious.

– he sees Anakin killing Dooku while this one is unarmed, and when they’re back, he has Anakin judged by the Jedi Council about it.

– Anakin is ordered to follow some « rehabilitation » course with Yoda, but resents doing it, mostly for fear that Yoda would read in his heart his ongoing affair with Padme. Palpatine casually offers him advices on how to hide thoughts and feelings from inquisitive minds… Pretending that it’s a talent he developed for politics, as some alien races have mind-reading abilities (no mention is made of the Sith but at least he has a good excuse ready this time :P).

– Palpatine pressures the Jedi Council so they would reintegrate Anakin.

– despite her contraception, Padme gets pregnant soon after Anakin comes back on Coruscant (at the beginning of the movie). She strongly suspects that the Force and Anakin’s desire to have children have something to do with it.

– as a consequence, she also starts wondering if her love for Anakin isn’t influenced by the Force. Since he can manipulate weak minds at his will, wouldn’t he be able to twist her emotions, either consciously or not. Wanting her so much to reciprocate his love that he would have « enhanced » her feelings for him?

– Anakin starts having nightmares of Padme dying, attacked by Clone troopers. Since they are (so far) under the Jedis’ command, this reinforces his distrust towards the Order. He asks to be assigned to her protection and inquires about that possible attack, but the Council refuses.

– Padme decides to leave Anakin before he finds out that she’s pregnant. Her surprise pregnancy and his talks about his projects for their kids to raise them outside of the Jedi Temple and guidance have made her suspicious.

– also, Palpatine plots against her and she got word of it. He wants Anakin as an apprentice, but he’s afraid that his loyalty for his family might overcome his loyalty for him. And that were he to have children with similarly high rates of midi-chlorians, he might think of taking over him to put in command a lineage of powerful Jedis of his blood. Which, actually, Anakin did think of already…

– Palpatine organizes an attack of Padme’s ship by Clone troopers, under cover of a false information that it hosts rebels. Padme escapes, but uses the occasion to let Palpatine and Anakin believe that she’s dead. She finds asylum on Alderaan where she’ll later give birth to the twins.

– the news of Padme’s death sends Anakin overboard in his hatred for the Jedi Council. Palpatine reveals himself as a Sith to him, and converts him. Anakin defends Palpatine against Mace Windu (who he sees as the main responsible of Padme’s death, since he always refused to let him inquire about the threats on her life) and falls into the Dark Side.

– Anakin accepts Palpatine’s mission to kill the guys on the volcanic planet. I really ought to find another way to end the fight that him stupidly jumping over Obi-Wan to get his legs cut, and Obi-Wan mercilessly leaving him to burn near the lava. No, really. Symbolism or not, that was beyond ridiculous. And cruel.
« Farewell, you who were my beloved student, you are lost to us because you gave in to the Dark Side, and thus I can no longer save you. And I won’t even put an end to your sufferings by killing you while you’re reduced to a burning chicken. That’s the way of the Bright Side of the Force. Mercy, compassion and Sith-kebab. »

– when Padme gives birth to his children, Bail Organa and his wife immediately adopt the girl. Padme remains near her but under a false identity (she’s used to fake being a servant, after all). Obi-Wan soon brings Luke on Tatooine, because he fears that if they stay together, their combined influence on the Force might clue in the Emperor. Padme gets involved in the Rebellion more actively, and finds a quick and anonymous death in some space battle before Leia gets very old. Because really, there were enough grandiose deaths like that. Hence the few vague memories of her that Leia mentions to Luke in Return of the Jedi (or the mere fact that she is not surprised when he asks if she remembers « her real mother » even though she never said she was adopted. Is that public knowledge in the Rebellion? Leia « adopted » Organa?).

TA-DAA!

Calendrier de l’avent d’avant : idée cadeau 6 : manga : Les Héros de la Galaxie

Ce space opéra ambitieux raconte les ascensions parallèles de deux jeunes hommes dans les armées de deux empires galactiques ennemis.

Côté Empire, Reinhard Von Müsel, jeune génie issu de la noblesse désargentée, veut devenir suffisamment puissant pour arracher sa soeur aînée à l’Empereur qui en a fait sa concubine. Ce n’est donc pas par arrivisme qu’il s’engage dans l’armée des cadets. Ce qui ne l’empêche pas d’être sans pitié avec qui se met en travers de son chemin. (Oui, j’ai un faible pour les beaux gosses intelligents et torturés. Le patronyme à consonance germanique est un bonus).

En dehors de sa soeur, il n’y a guère qu’une personne qui trouve grâce à ses yeux au sein d’un empire rongé par la corruption et les différences de classe : son voisin devenu ami, Siegfried Kircheis, un roturier qui le suit à l’école militaire et reste son fidèle bras droit.

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Reinhard à la sortie de l’école des cadets

Côté République, on suit Yang Wenli, un jeune officier qui se fait connaître par ses stratégies pour sauver des vies. Dans le premier tome du manga, on ne le voit que par un article d’informations qui raconte comment il a réussi à faire évacuer les civils d’une planète conquise par l’Empire, pendant que la flotte de l’empire était partie à la poursuite du colonel fuyard qui aurait dû s’en occuper. Au début, chacun d’eux n’est qu’un officier du bas de l’échelle, mais leurs talents leur permettent de rapidement les échelons- à l’occasion, ce sont des manigances de jaloux les envoyant dans des missions suicide, dont ils se sortent brillamment.

Le manga publié actuellement chez Kurokawa est une adaptation dessinée par Ryu Fujisaki (dans un style un poil trop shojo à mon goût) de romans à succès de Yoshiki Tanaka. Il conserve néanmoins les qualités du matériau d’origine : des personnages intelligents et charismatiques, une histoire qui se déploie dans le temps et l’espace. Bref, un scénario qui ne prend pas ses lecteurs pour des imbéciles : c’est assez rare pour être signalé.

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Le titre japonais est Ginga Eyû Densetsu, traduit en anglais par Legend of Galactic Heroes. Les romans ont été adaptés plusieurs fois, en OAV et en série animée.

Une de ces séries animées est visible actuellement en streaming légal sur ADN (Anime Digital Network), en VOST.

 

Lundi mon Tag : mes fandom crush

Oui, c’est un anglicisme. Il y a à dire vrai un mot qui traduit assez bien crush, c’est béguin, mais c’est un mot suranné ((c) MotsSurannes ). Fandom, je n’ai toujours pas trouvé d’équivalent. C’est à la fois la communauté de fans de quelque chose (série télé, film, groupe de musique, livres…), et toutes les activités annexes.

Donc un fandom crush, c’est un béguin plus ou fictionnel (parce que dans le cas des acteurs et autres chanteurs, l’objet du béguin existe réellement, mais à moins d’être blonde à forte poitrine, le béguin lui restera fictif).

Et bien que ça recoupe en partie mon CV de fan, je me suis dit que ce serait sympa de créer ce tag pour qu’on discute de nos fandoms crush respectifs. Je commence. Dans l’ordre chronologique.

1) Peter Pan version Disney

Peter Pan_disney1

C’est un peu pour la blague, je devais avoir 5 ou 6 ans, et je ne me souviens même pas d’avoir vu le film. Je sais juste que depuis la petite enfance, quand je voyais une image de lui ou un extrait de film, c’était « Awww il est trop mignon ».

Et que je lui dois peut-être mon goût pour les oreilles pointues, les pouvoirs magiques (pom pu li lu), et les immortels. Et certains trouvent que le prince charmant est un idéal atteignable qui rend les filles trop difficiles.

Pouvoirs magiques : check.

Couteau qui pique : check.

Oreilles elfiques : check.

2) MacGyver (id.)

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Je n’ai pas besoin de présenter le héros pacifiste et bricoleur, capable de construire un drone à partir d’un grille-pain, de 2 trombones et 3 élastiques? Son brushing 80es et son sourire ravageur ont fait des dégâts.

Pour la version 2018, ne me demandez pas : je n’ai pas regardé une seule minute.

3) Luke Skywalker (Star Wars)

LukeSkywalker

J’ai découvert la saga de la Guerre des Étoiles avec le Retour du Jedi, où Luke n’est plus un bouseux galactique impétueux doté d’un curieux talent de pilote, d’un non moins curieux don pour l’utilisation de la Force, et d’une coupe de cheveux ridicule (it runs in the family), mais un chevalier Jedi accompli au passé familial tragique (nouveau cliché récurrent chez mes fandom crush) et à la tenue assombrie, comme ses cheveux – symbolique, comme sa main bionique, d’un début de glissade vers le Côté Obscur, qui lui permet de comprendre et pardonner à son père ? Oui, je me posais déjà des questions existentielles à ce premier visionnage. Et j’aimais déjà les phrases à rallonge.

Passé tragique : check.

Pouvoirs magiques : check.

Couteau (laser) qui pique : check.

4) Paul Atréides (Dune, de Frank Herbert)

Dune_Paul Atreides

Découvert par l’adaptation filmique de David Lynch, et donc sous les traits- et le menton – de Kyle McLachlan. Nettement plus vieux que le rôle, d’ailleurs, vu que dans les romans, Paul n’a que 15 ans lorsqu’il accompagne son père, le duc Leto Atréides, et sa mère, Dame Jessica, sur Dune. Jessica est membre des Bene Gesserit, une consoeurie principale pourvoyeuse de concubines aux lignées nobles, qui tire les ficelles dans l’ombre.

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Souvenirs de Luke Perry

Un des signes de l’âge, c’est que les gens célèbres que tu connais font plus souvent la une à la rubrique fait divers ou décès que pour un heureux événement de leur carrière, hélas.

Paradoxalement, dans le cas de Luke Perry, j’ai presque plus de souvenirs « en vrai » de lui que de souvenirs du petit écran. Non parce qu’on était proches, mais parce que j’étais trop « snob à rebours » pour regarder Beverly Hills, la série qui l’a rendu célèbre auprès de ma génération. Cad que déjà que je me sentais assez peu concernée par les séries de collège (tout aussi peu que je me sentais concernée par la vie du mien, de collège…), celles sur des ados riches et beaux de Californie m’intéressaient encore moins. Vu le succès de la série, j’en avais quand même entendu parler et je connaissais les grandes lignes. Mais c’est à cause de Buffy contre les vampires que nos chemins se sont croisés (et que j’écris aujourd’hui cet article).

En effet, alors qu’il tournait la série Beverly Hills, Luke Perry a joué dans l’adaptation en film de Buffy avec Kristy Swanson dans le rôle principal. Joss Whedon étant insatisfait de la façon dont son script d’origine avait été transformé, cela l’a conduit à réaliser ensuite sa propre version sous forme de la série avec Sarah Michelle Gellar, qui a eu le succès que l’on sait. A l’époque où j’étais fan de la série et de James Marsters, Luke Perry a été invité en guest star d’une des conventions à laquelle j’ai assisté, à Londres : Halloween Con 2004.

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Luke Perry, la classe

Un peu mieux organisé que d’autres, cette convention avait demandé aux clients d’envoyer à l’avance des questions pour les différents invités, afin de filtrer les questions répétitives et/ou de répartir les interventions des fans. Comme j’essayais de traiter avec autant d’intérêt les invités même si j’y allais surtout pour un (scrupule que j’ai perdu par la suite), j’avais envoyé des questions pour tous. Moralité, si une seule de mes questions avait été retenue pour la totalité des invités stars (James Marsters et David Boreanaz), j’en avais eu une entre autres pour Luke Perry qui était là en second couteau… et comme je connaissais une des filles de l’organisation, elle m’a demandé comme un service de lui en poser quelques autres qu’elle m’a donné sur un petit carton, car il n’avait pas eu beaucoup de candidats et les organisatrices craignaient que son Q&A (Questions & Answers – session de questions réponses) soit pas mal raccourci de ce fait. Ce qui aurait été gênant pour tout le monde.

Il faut dire aussi que les autres invités n’étaient pas des moindres : David Boreanaz alias Angel, donc, qui n’avait pas encore joué dans Bones, James Marsters alias Spike, Juliet Landau alias sa Drusilla (très classe, grande dame), Amy Acker alias Fred dans la série Angel (enceinte jusqu’aux yeux et adorable), ainsi que Jane Espenson, ma scénariste favorite de la série Buffy, très sympa.

Comme l’amie avec qui j’étais allée à la convention était, elle, également fan de Beverly Hills et sincèrement intéressée par Luke Perry, j’ai partagé les questions bonus avec elle. Et nous avons été les premières à nous présenter à sa séance d’autographes du premier jour. En dehors de nous, il y avait quelques nostalgiques de Beverly Hills et des fans complétistes de Buffy, pas vraiment foule mais quand même de quoi l’occuper un peu. Néanmoins, c’était la seule séance d’autographes prévue pour lui ce week-end (ça ne le dérangeait pas outre mesure : il était venu avec son épouse et en profitait pour se faire un voyage romantique en Europe avec elle, nous a-t-il confié).

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J’ai flouté la signature exprès

Histoire de trouver des choses à lui demander, j’avais regardé Jeremiah, la série de science-fiction post-apocalyptique que Luke Perry co-produisait alors et dont il jouait le rôle principal, et qui venait justement de commencer sa diffusion en France. Bonne surprise : c’était une série intéressante, bien fichue, sur un postulat de base utilisé dans plusieurs classiques (un virus a exterminé tous les adultes, et les adolescents ont dû survivre seuls dans un monde ayant perdu la plus grande partie de sa civilisation). Je n’ai donc pas eu à mentir pour lui dire tout le bien que j’en pensais. Il a été charmant avec moi et mon amie (pas charmeur : charmant, humble et sympathique, comme souvent les vrais professionnels du spectacle qui n’ont rien à prouver, au contraire des cabots…), nous disant même quelques mots en français.

Son Q&A était pile sur l’absence de pause déjeuner, plutôt une heure creuse du coup, car la seule disponible pour aller casser la dalle. Mais l’humour et l’intelligence de ses réponses ont peu à peu captivé et conquis le public. J’ai pu lui demander entre autre en quoi consistait son rôle de co-producteur sur la série (sujet qui m’intéressait car j’aime bien connaître les métiers « behind the scene », et je n’avais jamais bien cerné à quoi ça correspondait : simple financement ou rôle actif?).

Dans son cas, vu qu’il était à l’origine de la série, il s’impliquait dans tous les aspects de la production, du choix des lieux au casting et à divers aspects créatifs de la série. L’idée étant bien sûr de se donner un véhicule intéressant, à une époque où les rôles se raréfiaient pour lui. Et d’avoir voix au chapitre, ce qu’il n’avait guère en tant qu’acteur, alors que, ayant commencé à travailler comme acteur tout jeune, il avait acquis une solide expérience dans la plupart des domaines du métier.

Résultat de ce charisme et sa sympathie naturelle : la salle éparse s’est remplie durant son intervention. Il y a même eu de la demande pour des autographes, de sorte que les organisateurs n ont ajouté une 2e session d’autographes, et pour son 2e Q&A, il a fait salle comble. Les échos de lui que j’ai eus par mes « contacts » à l’organisation ont été tout aussi élogieux. Je garde donc de bons souvenirs de cet acteur qui, comme beaucoup, a peiné à égaler le succès de ses débuts, malgré des talents évidents et une intelligence réelle.

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Je n’avais pas d’autre photo de groupe, désolée pour Jane Espenson

C’est pourquoi je voulais reprendre la plume pour lui rendre ce petit hommage.

So long, Luke Perry.

Lundi Mon Tag de Fin d’Année 2018

Le Petit Pingouin Vert avait fait un tag spécial fin d’année en 2016, et depuis le reconduit en comparant ses réponses à celles de l’an dernier. On fait de même – pour ceux qui l’ont fait en 2016 et en 2017 ! Voici ma version 2018, même si j’ai le même problème qu’elle : je ne me souviens que des 3 derniers mois de l’année en gros…

Si ça vous tente, joignez-vous à la troupe!

Selon vous quelle est la personnalité de l’année 2018 ?

2016 : Pikachu.

2017 : Mark Hamill, Babymetal

2018 : Yuimetal par son absence et l’annonce officielle tardive de son départ du groupe Babymetal 

Yuimetal 2017s

Quelle personnalité n’avez vous plus envie de revoir en 2017 ?

2016 : Tous les hommes politiques français (et les femmes aussi).

2017 : Pareil.

2018 : Je crois que je ne changerai pas de réponse d’année en année…

Quelle a été votre plus grosse déception artistique de l’année (Livres, films, musique, etc) ?

2016 : Le groupe A-ha

2017 : Tokio Hotel

2018 : la confirmation du départ de Yui du groupe Babymetal et le fait de n’avoir pas eu de billet pour les concerts de Tokyo. 

Quelle a été votre bonne surprise artistique de l’année 2017 ?

2016 : Babymetal.

2017 : Metallica en concert à Bercy. Le peintre suédois Anders Zorn exposé au Petit Palais.

2018 : le musée Van Gogh à Amsterdam, parce que je ne suis pas fan de Van Gogh, mais que lorsque je l’ai visité, il y avait une expo « Van Gogh et le Japon » avec plein de Hokusai et oeuvres d’autres artistes japonais.

Une chose que vous n’auriez jamais voulu voir en 2018 ?

2016 : l’attentat de Nice

2017 : les gens qui pissent dans la (ma) rue.

2018 : les avis de décès en trop grand nombre dans l’actualité 

Le nombre de livres/films lus/vus en 2017 ?

2016 : Pas compté, pas beaucoup

2017 : 2 tomes de Captain Tsubasa et deux livres en rapport avec les fans.

2018 : J’ai surtout rattrapé mon retard cinématographique dans le vol de retour du Japon, comme l’an dernier en fait. Ce qui m’a permis de découvrir les Animaux Fantastiques peu avant la sortie du 2e film – qui est je crois le seul ou presque que j’ai vu en salles cette année. Donc films : hm, 4-5? Livres : mon cerveau était en surcharge cette année, donc à part Captain Tsubasa…

La série TV de l’année ?

2016 : Je ne crois pas en avoir suivi une seule cette année.

2017 : Transferts, Zone Blanche, Hero Corp

2018 : n’ayant pas Netflix, j’ai découvert The Gifted (spin-off Marvel) sur Cstar en cette fin d’année : dans un univers où les X-Men ont disparu et les mutants sont de plus en plus discriminés, John Proudstar mène une Résistance chargée d’aider les mutants traqués injustement. Franchement un bon recyclage de plein d’éléments des grandes époques du comics : Days of Future Past, les Sentinelles, Lorna Dane modernisée… 

Mon cerveau fatigué souhaite également faire un big up à Barnaby et aux téléfilms de Noël diffusés en novembre, programmes idéaux pour me remettre de mon burn-out.

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La chanson de l’année ?

2016 : Road of Resistance de Babymetal.

2017 : Amore de Babymetal.

2018 : je suis complètement déconnectée de la musique actuelle et pas hyper emballée par les nouvelles de Babymetal. Quoique, faudrait que j’achète et mette sur mon MP3 le single sorti pendant que j’étais au Japon, « Starlight », qui est assez sympa (moins metal par contre) ET un hommage à Mikio, leur guitariste décédé, passionné d’astronomie. 

Vos bonnes résolutions pour l’an prochain ?

2016 : Y a des jours, faut pas me faire chier, et y a des jours tous les jours !

2017 : Suis tes envies, pas celles des autres.

2018 : Lever le pied…

Un mot pour l’an prochain ?

2016 : Apocalypse.

2017 : Profite.

2018 : Relaxe.

2018 en images :

Pas le temps de trier toutes mes photos, et de toute façon 2018 pour moi sera UNE image en particulier… Parce que bon, 12h de vol (dans un état lamentable en plus, mais ça c’est juste la faute à un mauvais timing), et je ne parle pas du prix du voyage… mais franchement ça valait le coup. (coucher de soleil sur la baie d’Enoshima avec le mont Fuji en fond)

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Cinéma : Solo, a Star Wars Story

Entre préparatifs et retours du voyage aux Pays-Bas, j’ai un peu traîné à voir ce nouvel opus du nouvel univers étendu de la Guerre des Etoiles. Il faut dire que bizarrement, malgré le nouvel espoir insufflé par Les Derniers Jedi, les premiers visuels, l’acteur choisi et le tournage semé de changements m’avaient plutôt fait craindre une grosse bouse. Eh bien pas du tout! C’est en voyant le générique que j’ai compris pourquoi : il semble que Ron Howard, appelé pour terminer le tournage (et qui au final a re-tourné 80% des scènes), a sauvé le scénario de Lawrence et Jon Kasdan (le premier étant le scénariste de l’Empire Contre-Attaque, donc bon, il connaît…) d’une exécution au sens mercenaire du terme.

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On devrait toujours aller au cinéma avec des attentes faibles, ça augmente les chances de passer un bon moment. L’acteur choisi pour incarner Solo jeune,  Alden Ehrenreich, peine un peu à trouver ses marques et exister, jusqu’à se retrouver face à Woody Harrelson et Thandie Newton, des mercenaires, et à rencontrer un Wookie qui nous est familier… Comme s’il fallait que le duo soit réuni pour que l’alchimie prenne.

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Le film est aussi l’occasion de pallier un manque de Rogue One : enfin faire intervenir un Lando Calrissian jeune, interprété avec brio et classe par Donald Glover. Emilia Clarke (que les fans de Games of Thrones connaissent mieux sous la perruque blonde de Daenerys) joue Qi’Ra le « love interest » de notre jeune Han. Une demoiselle à l’opposé de Leïa dans les origines, mais qui dépote pas mal. Hélas, on la voit peu se battre réellement, volonté du réalisateur d’éviter les scènes de violence dans un film Disney, ou bien l’actrice n’est pas crédible dans les scènes de combat?

En fait, ce film est un mélange de Star Wars et Indiana Jones. Esprit pulp, pirates, courses-poursuites sur un train de mine qui n’est pas sans rappeler celles des Indy 1 et 3 mais avec des drones volants au lieu des nazis ou des pilleurs de tombes.

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Alors certes, le film ne révolutionnera ni le cinéma, ni l’univers Star Wars, vu qu’il se contente d’étoffer le Kessel Run et quelques bribes de dialogue des premiers films pour broder une histoire autour. Ca ajoute un peu de background à Solo (dont on ne savait tellement rien qu’il y avait matière) et à quelques personnages bien connus. C’est plus un feel good movie de Star Wars. Mais franchement, ça me va, parce que pour moi, Star Wars n’est ni un chef d’oeuvre, ni un culte dont on doit respecter le mot à la virgule près. C’est la maison de ma jeunesse. Pleine de potes avec des private jokes. J’ai passé un bon moment.

Le fan-art de la semaine : Dune redesign par Tom Kraky

J’aimerais faire ce genre d’article plus souvent, mais ça dépend vraiment de mes trouvailles faites plutôt par hasard… Par exemple, les fort intéressants et originaux character design de Tom Kraky pour Dune, ici présentés dans sa galerie ArtStation. Pas vraiment d’indication de pour quoi il les a conçus, était-ce pour un jeu vidéo ou juste du fan-art pour le fun et pour son portfolio d’artiste (car c’est un professionnel)? Mystère. En tout cas, c’est bien beau.

Je les ai ré-hébergés en petit, parce que sur ArtStation c’est un peu la galère, il y a d’autres choses qu’eux.

Le duc Leto, Paul Atreides et une révérende mère Bene Gesserit.

La princesse Irulan et Chani.

Les Fremen : Jamis, Stilgar et Liet-Kynes.

Le Docteur Yueh, Duncan Idaho, Thufir Hawat.

La maison Harkonnen : Piter de Vries, le Baron, Feyd-Rautha.

https://tomkraky.artstation.com/projects/G1gXd

 

 

 

Convention : Paris Manga (Scifi) Show

Il fallait bien tout mon regain de nostalgie pour me pousser vers la Porte de Versailles en ce dimanche gelé. Pas tant pour les mangas proéminents dans le nom de l’événement : Paris Manga & Sci-fi* Show, mais pour la rubrique en encarté sur le côté annonçant la venue de Bob McLeod.

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Qui n’est pas un Immortel cousin de Connor McLeod, non non. Il fut le premier dessinateur et, avec Chris Claremont, co-créateur des Nouveaux Mutants. Une équipe d’adolescents mutants que le professeur Xavier accepte de prendre dans son école alors qu’il est en plein deuil des X-Men portés disparus. Cette série série de X (aucun rapport avec le porno, à l’époque les comics Marcel étaient soumis au rigoureux Comics Code) a bercé mes jeunes années.

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Voyant son nom, je suis allée consulter les autres invités comics, et je découvre le nom d’Alan Davis, dessinateur et co-concepteur d’une autre série spin-off des X-Men, Excalibur, avec ma chouchoute Rachel.

Bon ben on y va alors…

Débouchant du métro, l’absence de signalisation pour le salon me perd, jusqu’à ce que je voie une fille en kimono rose. Un indice… En la suivant, je tombe sur la longue file d’attente (avec et sans billets mélangés) pour le salon. Ca avance vite néanmoins, et en 20mn on est entrés. Une photo des plans à l’entrée et je pars en repérage vers le stand de Central Comics (la boutique près du parc de Bercy qui avait déjà organisé la dédicace pour Kirby & Me).

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Ca m’évoque plus le Parrain que le merveilleux, perso…

Je me perds en route et je tombe sur des têtes familières : celles de Maliki, ses chats et ses potes. Et derrière le stand étrangement délaissé, Souillon (le créateur de Maliki) et Becky (sa coloriste-community manager-gestion des relations publiques-intendante des goodies) : ah ben oui, les dédicaces sont finies pour le matin, ils allaient partir en pause déjeuner. Pas grave : en tant que tippeuse, j’ai déjà moult objets signés et les 2 tomes du blog avec les goodies du crowdfunding, ainsi que le tableau d’Electrocute. Donc je n’avais pas prévu de leur demander une autre signature, vu qu’il y a toujours la queue à leur stand. Là, je peux sans piétiner dire bonjour et acheter les nouvelles figurines de Fëanor et Fleya.

 

Je retrouve mon chemin. Alan Davis est en pause déjeuner, d’après le panneau à sa table. Je vais donc voir Bob McLeod, qui a quelques clients mais pas la foule. Joie : il a des mini-artbooks couleur, « Art of Bob McLeod vol 2 », qui contiennent divers croquis et dessins commentés, dont la couverture variante du numéro de lancement des Nouveaux Mutants dont la version print me faisait de l’oeil (mais je n’ai plus guère de place sur les murs). Va pour le portfolio, qu’il me signe cordialement. Je lui glisse que j’ai de très bons souvenirs des Nouveaux Mutants, on se serre la main. Il vend aussi quelques prints, mais c’est volumineux, et fait des croquis à la demande, mais je n’avais pas prévu assez de liquidités. Et il n’y a pas de distributeur de billets dans le pavillon 7, damned.

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Je reviens après un tour des stands divers : accessoires de cosplay, dessinateurs, youtubeurs (mon moment « mais qui c’est ça?), la DeLorean de Retour vers le Futur et des voitures de Transformers, acteurs (contente que ça m’ait passé : il y avait beaucoup de files d’attente et ça coûte toujours un bras).

Petite liste de noms notés :
– les spécialistes du latex moulé pour les cosplay, Pandorarts – ils organisent aussi des ateliers pour partager leur savoir-faire.
– ‎les macarons de Mon Macaron d’Amour en forme de Sailor Moon, Pikachu ou Harry Potter – bientôt disponibles dans le Marais?
– ‎les magnifiques grimoires antiques (enfin presque mais on s’y croirait) de Grimoires et Légendes – de quoi décorer vos bibliothèques ou accessoiriser un jeu de rôle.
– ‎les bestioles mignonnes dessinées par Lorene Barioz au stand Dragibuz.

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Enfin je reviens au stand d’Alan Davis, en train de dessiner pour un petit veinard une Rachel / Phoenix. Je ne suis pas la seule à la demander, bien qu’il ait dessiné à peu près tous les personnages de Marvel et même certains de D.C. Comics. Pas grave, la prochaine, ce sera « ma mienne ». Il me demande si je la veux avec ou sans ses tatouages. Je ne m’étais pas posée la question, j’opte pour sans : certes elle est moins reconnaissable ainsi, mais historiquement, ces marques sont celles qui lui ont été faites quand, dans le futur dystopique dont elle vient, elle était « chien de chasse » (Hellhound) et traquait les autres mutants pour le compte du gouvernement qui les exterminait. Je la préfère libre (oui je suis un poil trop investie dans un personnage dont je ne lis plus les aventures depuis 20 ans…).

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… En fait c’est la première fois que je demande une commission à un auteur de comics. Je me demande si John Byrne fait des conventions? Et dire que j’ai raté les Pini la semaine d’avant ;__;

Je refais un petit tour en ne reconnaissant pas la moitié des personnages, mais en ayant bien profité de mon petit tour au pays du wtf, celui où les fans rencontrent les artistes et où parfois les artistes eux-mêmes s’avèrent fans, où la créativité n’est pas bridée par le quotidien morose, où on se demande si Blanche-Neige a perdu une pantoufle de vair sur un escalator (en panne), bref, là où les doux dingues semblent plutôt plus sains d’esprit que le monde au dehors.

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Blanche-Neige a perdu sa pantoufle de vair?

*Sci-fi c’est le diminutif de Science-fiction.

Dommage qu’il y ait quelques ratés mercantiles de récupération au niveau de la restauration (non parce que le samoussa et les nems, comme spécialités japonaises, hein…) :

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