Nostalgeek (5) : Liste des trucs qui ne servent plus à rien depuis qu’Internet a été généralisé

Et que vous pouvez dégager de vos étagères si vous manquez de place…

– les collections de vidéos, DVD, CD, BD, magazines, livres « quasi rares », sauf si c’est pour consommer tout de suite / tout le temps. Parce que via Internet, on peut généralement commander tout ce qu’on veut à un vendeur, particulier ou professionnel, à l’autre bout du monde ou de sa rue. Quand ce n’est pas disponible en ebook ou autre format numérique à consulter depuis chez soi. Du coup, ce n’est plus vraiment utile de thésauriser ce qu’on réussit à trouver, en tout cas moins qu’à l’époque où il fallait voyager, se tartiner 42 boutiques et 53 vide-greniers pour dégotter THE article sorti avant ta naissance…

– les dictionnaires (d’une part parce qu’il y a des sites pour ça. D’autre part parce que 90% des utilisateurs sont illettrés et que quand on leur signale une faute, ils disent que ça ne sert à rien l’orthographe).

– les encyclopédies (dépassées avant d’être rentabilisées). D’ailleurs, je ne suis pas la seule à le penser, on dirait, vu ce que j’ai récemment vu dans la rue :

encyclopedie poubelle

– les agences de voyage. Ca reviendra toujours moins cher et ce sera toujours plus flexible de commander vous-même si vous n’êtes pas trop manche et que vous avez un peu de temps. En prime, vous pouvez consulter les avis des autres clients sur Tripadvisor au lieu de vous fier à un guide de voyage dépassé ou à un « professionnel » qui n’a pas visité l’endroit et vend ce qu’on lui dit de vendre. Exceptions : les prestations « de luxe », celles « de groupe pas luxe », et les pays vraiment exotiques et paumés où on a du mal à réserver par internet, et où les rares infos sont en pachtoun du nord (sauf, bien sûr, si vous lisez couramment le pachtoun du nord), et les parcours spécialisés.

– les « journalistes » qui se contentent de répéter les communiqués de presse. On a encore besoin des journalistes d’investigation, mais ils sont plus rares et ont rarement voix au chapitre, les médias faisant la course à l’audience à grands coups de clichés faciles et de tire-larmes. D’ailleurs, la première catégorie est de facto en voie de disparition, remplacée par des programmes.

– Idem pour les chroniqueurs de livres et de films : sur les sites web d’informations, 95% des « articles » sont les communiqués de presse. Les chroniqueurs les plus exhaustifs se trouvent maintenant sur la toile, ce sont des fans passionnés, qui font ça gratuitement pour la plupart, avec dans certains cas un peu de rétribution pour les chroniques vidéos sur Youtube, ou des avantages en nature. Mais c’est rare.

Liste des trucs dont on a encore besoin même si certains en doutent :

– les bibliothèques. Parce qu’il y a des livres qu’on ne trouve que là, et d’autres qu’on veut lire sans pour autant encombrer ses étagères.

– les librairies spécialisées. Pour la même première raison, et parce qu’il y a des livres avec lesquels on VEUT encombrer ses étagères. On parlera aussi du contact avec les vendeurs passionnés, je vous avouerai que personnellement, je me suis souvent sentie moins passionnée que mes interlocuteurs dans ce genre de boutiques, et pas toujours bien accueillie d’ailleurs… Dans les boutiques de BD à l’ancienne, typiquement, tant que tu n’est pas devenu un client régulier qui leur embarque 200 Eur de BD rares à chaque passage, tu as l’impression de déranger parce que pas assez collectionneur / amateur éclairé…
Même si je garde en revanche un excellent souvenir de la personne, qui, la dernière fois que je suis passée en ville, officiait au rayon SF/fantastique de Bédéciné, après avoir sans doute dû fermer sa propre librairie spécialisée du temps où j’étudiais dans la Ville Rose. Et je vous recommande aussi la libraire La Dimension Fantastique, dans le 10e arrondissement de Paris, pour ses conseils éclairés, son accueil et son choix.

– idem pour les disques.

Something about Andrew Scott

L’acteur qui joue Moriarty dans la série de la BBC défend les fans.

June & Cie

C’est indéniable : Andrew Scott est un acteur fabuleux doublé être humain adorable. 

image Oui ça aussi

Alors quand il prend la défense des fans au cours d’une interview, difficile de ne pas être touché par ses propos.

« There’s this assumption about fans that they’re nuts, » he tells the new issue of Red magazine. « But they’re people that are really passionate, and I like that.

 » Il y a une présomption à propos des fans comme quoi ils sont dingues. Dit -il dans le nouveau numéro du Red magazine. Mais ce sont juste des gens véritablement passionnés, et j’aime ça. »

« Everyone has that when they’re young and as we get older that passion – that real, all-consuming passion – gets knocked out of you and you become cynical. » 

 » Chacun (de nous) a cela quand nous sommes jeunes et comme nous devenons vieux cette passion, qui est une véritable passion…

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Les Kinder Surprise nous surprennent avec Infinimix

Et mes surprises Disney alors?…

Trend N'Com

Ça y est ! C’est fini… Les Kinder Surpise tels qu’on les connaissait, ne sont plus. Quelle déception j’ai ressenti lors que j’ai appris que les générations futures ne connaîtraient pas les surprises de notre enfance. Adieu hippo, croco et autres tortues rigolotes à collectionner. Kinder Surprise a décidé de tourner la page pour ses 40 ans.

Infinimix, un tout autre CONCEPT

Oui, Kinder Surprise nous abandonne. Il change de cap ! Oui, enfin, pas trop quand même 😉

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Le concept Infinimix, qui sera lancé en septembre 2015, c’est les Lego mais en mieux. Bah oui, le mieux c’est le chocolat et l’effet de surprise. C’est vrai que c’est cette sensation, cette impatience qu’on a tous connu étant enfant, qui fait le succès de Kinder Surprise. Avec Infinimix, ce n’est pas une nouvelle collection de surprises qui arrive mais bel et bien une révolution.

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Infinimix, ce sont des surprises…

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A la Rencontre des Lecteurs du Troisième Type !

Portrait-type du lecteur de l’imaginaire d’après une enquête de Babelio.

A l'Aventure et Au-Delà...

Voici le résultat d’une étude de Babelio sur les littératures de l’imaginaire intitulée : à la rencontre des lecteurs du troisième type (juin 2015)

Dans le cadre de son cycle de conférences sur “les pratiques des lecteurs”, Babelio a présenté le 29 juin dernier une nouvelle étude sur un type de lecteur bien particulier, l’amateur de littératures de l’imaginaire. Comment choisit-il ses lectures ? Qui sont ses prescripteurs ? Quelle image véhicule ce genre auprès des lecteurs ?

okunivers

Pour tenter de répondre à ces questions et décrire ce lecteur du troisième type, Babelio a mené une enquête du 1er au 16 juin 2015 auprès de 3 717 personnes au sein de sa base de donnée utilisateurs, ce qui constitue un chiffre record dans le cadre des sondages menés jusqu’ici auprès de la communauté.

etude-littratures-de-limaginaire-juin-2015-1-638 Hiyoko Paradise, Illustration de Munashichi : Une jeune fille se rend dans la cabane secrète de son grand père…

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Sherlocked

Ah ah, je reconnais un peu mes premières impressions de convention 🙂 J’en suis revenue, parce qu’après avoir vu pas mal de Q&As sur les dessous de fabrication, et ceux des acteurs, j’ai eu le sentiment d’avoir fait le tour. Mais c’est vrai que le principe de se retrouver entre fans permet de pouvoir s’exprimer sur le sujet sans crainte d’être pris pour un attardé ou quelqu’un de bizarre, et surtout, de papoter pendant des heures de détails du sujet qui n’intéressent que les fans! 🙂 Alors que les autres s’ennuient au bout de 5 minutes et changent de sujet…

June & Cie

En  tant que fan comme en tant que cinéphile, ça faisait un moment que je me disais qu’il fallait que je tente les conventions.

La Convention, ce monde mystérieux où les fans de tous poils se retrouvent pour échanger, sans distinction de couleur, d’origine ou de religion, et en apprendre toujours plus sur leur série/film/acteur (rayez la mention inutile) favori.

Connaissant la différence que je fais d’emblée entre fan et groupie (le/la groupie étant celle/celui dont le hurlement dépasse le suraigu pour vous faire saigner les oreilles, dont la culotte s’envole devant l’objet d’adoration et qui peut avoir un comportement potentiellement inapproprié)  vous comprendrez que cet univers me laissait circonspecte. Il n’y a pas un videur de débiles à l’entrée.

J’ai fini par faire le grand saut cette année. Sherlocked me tendait les bras.

Oui alors pour ceux qui vont bramer  » Oh non pitié ! Encore Sherlock », sachez que 1°…

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Kit !! Do something for us !!

Pétition des fans de Games of Thrones pour que l’acteur de Jon Snow coupe ses cheveux. Oui ça a l’air con, mais en fait c’est plutôt drôle. Au moins, ils ont de l’humour.

ZanyBao

L’idée du fanatique de base de Game Of Thrones est loin d’être conne…

Si le personnage Jon Snow nothing est dead de chez dead, l’acteur ne devrait, logiquement, plus jouer dans la série. Donc ses z’obligations contractuelles devraient ne plus z’exister…

Kit Harington n’avait pas le droit de se couper les cheveux tant qu’il jouait dans la série…

Donc LA PETITION fait la demande suivante à Kit :

« Si Jon Snow est vraiment mort comme l’ont suggéré les créateurs de la série, coupe tes cheveux longs pour que l’on puisse enfin passer à autre chose dans nos vies ».

LA PETITION EST ICI

On peut imaginer que, même si son personnage est mort, Kit soit toujours sous contrat, je sais pas moi, pour tourner un épisode flashback, par exemple…

Ou que Jon Snow va revivre mais avec des cheveux courts et que, par conséquent, le Kit va pouvoir accéder à la…

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Le Hellfest et les habitants de Clisson : une histoire d’amour

On n’arrête pas de le dire : les métalleux sont sympas!

Le Blog Du Nem Quantique

L’amour pour le Hellfest existe, je l’ai rencontré. Mais pas uniquement auprès des metalheads qui se déplacent de loin pour headbanguer en chœur : les habitants de Clisson, petit village quasi-vendéen qui accueille l’évènement, adorent leur festival de l’Enfer. Voyez plutôt.

"Take me down to the paradise city /  Where the grass is green and the girls are pretty" (Crédits image : Theo Chapuis/Konbini)

Les voies du Malin sont impénétrables. Oui, elles aussi. Cela fait neuf ans que les quelques 7 000 citoyens de Clisson soutiennent chaque année l’invasion d’une centaine de milliers de festivaliers hirsutes, bruyants, vêtus de noir et assoiffés de bière dans les allées de leur mignonne petite ville fleurie (2 fleurs). Neuf affiches plus tard, la municipalité de Loire-Atlantique est devenue, au même titre que Wacken en Allemagne, une capitale du metal rayonnant dans le monde entier. Mais comment se passe la cohabitation avec ceux qui étaient là avant que Clisson la médiévale ne se transforme en “Paradise City” ?

Les habitants de la commune, à majorité des retraités…

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La fibre musicale

Tiens, j’avais raté le précédent article de la même série… J’ai reconnu des gens XD Thème : les T-shirts de concert.

2 Garçons, 1 Fille : 3 Sensibilités

Iron Maiden, Megadeth, Suicidal Tendencies, Sepultura, Ska-P, System of a Down, Less Than Jake, Mastodon, Anthrax, Cypress Hill, Manowar, Trust
Peu importe le style, le sous-genre, la micro-niche musicale : quand tu sors du métro et que tu cherches la salle de concert, contente-toi de suivre les T-shirts. Sauf le mien. À la rigueur, fut un temps, tu pouvais me repérer à la chevelure.

Un concert c’est : du bruit, de la foule, de la bière, des clopes, des cheveux, de la sueur, de la joie, de la bière, des têtes qui bougent et, dans les festivals d’été, de la poussière, et encore plus de bière.
Ça demande pas mal de préparation : des Doc Martens, des vraies, coquées de métal, pour réceptionner le biker de 120 kilos qui saute pas droit

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