Corson + A-ha au Zénith, 1er avril 2016 

Après ses premières parties de Morten Harket à l’Olympia, Corson avait été plébiscité par des fans de A-ha devenus aussi les siens. C’est donc à leur instigation qu’il a été invité à assurer la première partie du seul concert français de la tournée de reformation du groupe norvégien, et il les en a remercié entre deux morceaux.

Il était accompagné comme souvent de Guillaume Bongiraud au violoncelle et Fred Adrignola au clavier. Le jeune guitariste est Fabien Mornet. Bien qu’il soit en train d’enregistrer son deuxième album, il est resté ce soir sur les valeurs sûres de son répertoire:  la reprise de Johnny Cash Made of Pain, le hit Raise Me Up, les singles The Rainbow et Loud. Il a terminé sur son titre porte-bonheur We’ll come again, son premier single, choisi récemment pour la nouvelle campagne de publicité de Lancôme avec Julia Roberts.

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Après la pause réglementaire, ce sont d’abord les musiciens de A-ha qui prennent place sur scène: deux « anciens » qui les accompagnaient déjà sur les deux tournées précédentes, Karl Oluf Wennerberg, le batteur  « grand talent dans un petit ?paquet? », dixit Magne en français plus tard dans la soirée, et Erik Ljunggren, aux synthés. Un nouveau bassiste au physique de Viking, Even Ormestad, réalise là son rêve de jeunesse.

Enfin, et c’est inhabituel, il y a également une choriste, et pas n’importe laquelle : Anneli Drecker avait déjà été leur choriste durant deux tournées au début des années 2000. Tournées que je n’avais pas vues, mais dont il existe un DVD, où elle interprète la chanson  « I wish I cared » avec Morten Harket. C’est donc une figure bien connue des fans.

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Morten avec Anneli Drecker

Les trois membres du groupe prennent place à leur tour sous un tonnerre d’applaudissements, pour un très pêchu I’ve been losing you. Ont suivi une vingtaine de titres couvrant à peu près tout leur répertoire, et seulement trois du dernier album Cast in Steel, dont la chanson titre. Parmi les surprises, Morten Harket a quitté la scène vers le milieu du concert durant une dizaine de minutes. Le temps pour Paul Waaktaar, le guitariste et principal compositeur, de chanter Velvet, suivi d’une interprétation de Lifelines par Magne Furuholmen. Ensuite, Anneli Drecker a entonné Here I Stand and Face the Rain. En cours de chanson, elle est rejointe par Morten, pour terminer le titre en duo.

Globalement, il semble que le groupe ait voulu revenir avec un son plus musclé que le très pop Foot of the Mountain. Je n’ai rien contre le principe, mais là, les caissons de basse ne délivraient pas des décibels mais des degrés sur l’échelle de Richter ou des massages cardiaques. Je croyais que c’était seulement parce qu’on était devant et trop près des caissons, mais d’après les avis de ceux en gradins, le son y était tout aussi écrasé. Un peu dommage. Je n’ai pas quitté les écouteurs qui me servent en concert de bouchons d’oreilles, mais j’étais parfois obligée de mettre les doigts dessus pour reconnaître la chanson qui commençait.

Les visuels projetés dans le fond sont souvent sombres, voire glauques, et je les aurais plutôt vus illustrer un concert de Placebo. Même les mannequins violonistes reprenant le clip de The Sun Always Shines on TV évoquent plus Chucky la poupée maléfique. Alors certes, le répertoire de A-ha est nettement moins léger que ne le croient ceux qui ne se souviennent que de Take on Me, la preuve. Mais ça fait bizarre quand même.

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Plus de photos sur l’album Facebook @Fan Actuel

Autre point négatif mais qui n’a rien à voir avec le groupe : l’organisation toujours aussi lamentable du Zénith. Alors que pas mal de fans faisaient la queue depuis le matin, une nouvelle file a été ouverte en milieu d’après-midi. Au moment d’entrer, notre file a apparemment eu droit à tous les boulets du service d’ordre : le gars qui a ouvert notre grille s’y est pris après ses collègues et a eu du mal à trouver comment ouvrir, de sorte qu’au moins 10 personnes étaient déjà passées aux autres portes. Et au « portail » de fouille, c’était le grand n’importe quoi. Déjà, ils mettent une femme pour deux hommes, sachant que les femmes sont fouillées par les femmes et les hommes par les hommes. Or la démographie des fans de A-ha, c’est plutôt deux femmes pour un homme. Donc entre la palpation, la fouille des sacs, et une idée particulièrement débile de faire vider les bouteilles d’eau dans des gobelets (? non mais n’importe quoi… alors que les autres se contentaient d’enlever les bouchons), la file des femmes n’avançait pas, alors que je voyais aux autres points de contrôle les gens défiler très vite. Du côté hommes, ça ne passait guère plus vite, surtout quand les gardes envoyaient déposer à la consigne des appareils photos compacts qui n’avaient pas lieu d’y être. Apparemment, les consignes n’étaient pas les mêmes pour tout le monde… Donc au Zénith : le personnel, ça se forme, et les consignes, on les donne avant d’ouvrir les barrières, merci.

Moralité : certains qui faisaient la queue depuis 8h du matin se sont retrouvés au 2e ou 3e rang sur les côtés de la scène, avec les hauts-parleurs dans la figure, alors que d’autres arrivés à 16h étaient au premier rang vers le centre…

D’un point de vue plus personnel :

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Pas très loin du moment raconté

Les précédents concerts et péripéties fandomesques ont laissé leur marque sur mon ressenti. Je suis nettement moins bien disposée envers les musiciens et moins intéressée (heureusement, vu que même du 3e rang, j’ai certes bien vu Magne mais assez peu tous les autres). Et le fait de ne pas entendre la musique distinctement n’arrange rien à l’affaire, je ne peux pas me dire « Ah tiens, ils sont super bons ce soir! », vu qu’ils pourraient aussi bien enchaîner les mauvaises notes, dans cette bouillie sonore j’aurais du mal à m’en rendre compte. Sur The Living Daylights, générique d’un James Bond, Magne encourage du bras les gens à chanter, démontrant au passage l’efficacité de son anti-transpirant. Morten vient enfin vers notre côté de la scène, et se donne en spectacle de longues minutes, décochant sourires ravageurs, signe de main sur le coeur etc. A un moment, étant au 3e rang quasiment sous son nez, j’ai l’impression qu’il me regarde alors que je prend des photos pour les copines et le blog. Je me dis « Il faudrait que je me force à sourire, non? ». Mais je n’ai même pas réussi. Parce que bon, je suis là pour la musique, pas pour flatter son ego, qu’il ne me fait définitivement plus aucun effet et que maintenant ses poses de crooner m’agacent plutôt. Y a eu comme un froid. Ben écoute, tant pis. Tu n’avais qu’à pas me snober avant. Maintenant c’est trop tard.

Post-scriptum : Corson en 1e partie de A-ha au Zénith : la victoire des fans

Post-scriptum sur un article de septembre : vous vous souvenez peut-être que je vous ai parlé d’une fan-action pour suggérer à qui de droit que Corson assure la 1e partie du concert de A-ha au Zénith, le 1er avril prochain. Une communauté Facebook avait été créée par une fan de A-ha, secondé d’une suggestion directe au manager de Corson, Selim Mouhoubi, afin de démontrer au promoteur et à A-ha qu’il y avait un potentiel de fans commun aux deux.

Eh bien hier, roulement de tambours : Corson a annoncé sur sa page Facebook qu’il assurerait effectivement la première partie du groupe au Zénith! Comme quoi, c’est comme le loto : 100% des gagnants ont tenté leur chance! Félicitations!

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La fan-action du jour : Corson en première partie de A-ha le 1er avril prochain?

C’est la question que se posent des fans, et ce qu’ils veulent suggérer aux Powers That Be (houlà la vieille référence à Buffy que je ressors de la naphtaline… En clair, aux gens qui décident, dans ce contexte. Dans le contexte de Buffy, c’était plutôt « Les puissances supérieures » au sens surnaturel du terme), à savoir la maison de disques et le tourneur (Gérard Drouot Productions en l’occurrence), puisqu’ils ont le même.

Bannière par Steph Azelrido

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En effet, Corson a déjà fait (deux fois!) la première partie de Morten Harket (chanteur de A-ha faut-il le rappeler) lors de la dernière tournée en solo de celui-ci. Ayant en commun avec A-ha une belle puissance vocale et une pop-rock lyrique, beaucoup de fans de Morten sont ressortis de l’Olympia fans de Corson (dont moi).

Depuis, Corson a gagné en notoriété et fait des concerts en tête d’affiche, ainsi que des premières parties à Bercy (pour Calogero) et autres grandes salles. Le groupe A-ha, pour son retour, va investir le Zénith. Ce serait pour les fans une bonne occasion de revoir dans la même soirée deux artistes qu’ils apprécient, et pour Corson de continuer à piquer des fans à Morten élargir son public. En tout cas, son manager ne dit pas non.

Rendez-vous donc sur le groupe Facebook « Corson en 1ère partie de a-ha à Paris le 1er avril 2016 » afin de manifester votre enthousiasme pour l’idée.

Raise your voice! (oops, wrong fandom)
I want it loud!

Concert : Corson en showcase au Chacha Club – 1er juillet 2015 (vidéos, photos, mots)

Le Chacha est un bar-restaurant-club situé à côté des Halles, à Paris. Corson y était invité pour y jouer le dernier showcase mercredidical de la saison, dans la partie club au fond du bar. L’organisateur de ces showcases, Guillaume Aubert, a été l’un des premiers à programmer le premier single de Corson, We’ll Come Again, sur RFM. Un homme de goût, donc.

Derrière Corson, à gauche, Guillaume B., à droite Manu R., et au fond entre Guillaume et le pilier, Matthieu H.

Derrière Corson, à gauche, Guillaume B., à droite Manu R., et au fond entre Guillaume et le pilier, Matthieu H.

Il faisait encore bien chaud à 22h quand le show a commencé. La plupart des gens avaient attendu en sirotant Despé et mojitos dehors, sur la micro terrasse, aussi la salle s’est remplie très vite quand les musiciens sont passés du restaurant adjacent au bar. Corson était accompagné de 2 de ses complices habituels, Guillaume Bongiraud au violoncelle (qui joue aussi avec Marina Kaye), et Manu Rodier à la guitare (acoustique, cette fois). De quoi assurer un bon son dans un espace aussi confiné (voire confit, vue la canicule). Il en plaisantera en disant qu’il a viré 4 des musiciens qui jouaient avec lui à la Cigale, et qu’il a gardé les meilleurs. « Enfin, les plus fayots ».

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Photos : Corson à la Cigale, 30 mai 2015

Parce que vous en voulez encore et que j’ai complètement oublié de les poster en slideshow dans le post du compte-rendu, les autres photos du concert :

Concert : Corson à la Cigale (30 mai 2015 – photos, vidéos, etc)

C’est avec plaisir qu’on retrouvait (en groupe cette fois côté fans) Corson sur scène. Dans son ascension vers les sommets, le voilà passé du Café de la Danse (en novembre dernier) à la Cigale. Il s’abonne aussi aux premières parties prometteuses : après French Tobacco, c’est Øllebirde qui s’attire un joli retour du public pour leur prestation.

Loud!

Le concert a commencé par une intro instrumentale intéressante, réminiscente de Loud, avant une courte pause et le début de, effectivement, Loud, un des tubes de Corson et toujours un bon choix pour mettre de l’ambiance d’emblée. Sur scène, une configuration qui devient habituelle : Manu Rodier à la guitare, Fred Adrignola au clavier, Olivier Baldissera à la batterie, Fabrice Ach à la basse, et Guillaume Bongiraud au violoncelle.

Corson et Manu

Corson et Manu

Côté reprises, on a retrouvé avec plaisir celle du Hurt de Johnny Cash, et découvert une nouvelle, Four to the Floor des Starsailor (ici en version acoustique pour Virgin Radio, avec un Guillaume Bongiraud moins barbu). Où je pourrais nommer Corson au titre de fanboy célèbre de la semaine, vu qu’il s’est dit très heureux que le chanteur du groupe ait retwitté sa version quand il l’avait postée.

On a aussi eu droit à une exclusivité, avec un duo inattendu et inédit avec la chanteuse Médicis, sur un titre de sa composition qu’elle a proposé à Corson, « Un battement de cils ».

Corson et Médicis

Corson et Médicis

Pour le reste, la setlist se composait de tous les titres de l’album et du EP, ainsi que du nouveau single, Sonia, dédié à sa mère (approprié la veille de la Fête des Mères).

Corson était assez bavard ce soir-là, profitant bien de son passage en vedette, et nous racontant entre deux chansons quelques anecdotes (où il fut souvent question de bière. Je pense que c’était un message subliminal, personne n’a pensé à lui en faire porter une?). Notamment, il a narré la genèse de la composition de Raise Me Up, en nous faisant écouter la version d’origine enregistrée un soir avec le compositeur, sur son smartphone. Ca garde le concert plutôt intime comme ambiance, malgré des salles de plus en plus grandes. Et c’est toujours agréable de voir sur scène des musiciens qui s’éclatent visiblement.

La jolie scène de la Cigale

La jolie scène de la Cigale

Après le concert, nous nous sommes attardés dans l’entrée, où, après Fabrice Ach et Olivier Baldissera, Corson a fait son apparition à son tour pour discuter un peu, prendre des photos et signer des autographes, escorté par son producteur Selim Mouhoubi (qui prend de bonnes photos).

Comme j’ai pris beaucoup de vidéos (la moitié du concert. Bon ok, cette fois c’était peut-être trop, mais j’étais bien placée et je voulais en faire profiter les copains et copines fans. Mais je pense que j’en prendrais moins pour brailler plus, la prochaine fois), j’en ai fait une playlist pour éviter de surcharger la review.

Fandom : Amazon, Corson et téléchargement légal

Corson, c’est un fandom où j’ai la scoumoune… J’essaie (enfin) de télécharger son dernier single, Sonia, sur Amazon (oui ben l’extrait que j’ai entendu m’a flingué le moral et sapé mon impatience de l’écouter en entier. Mais le concert à la Cigale le 30 mai se rapproche alors il faut bien réviser).

Folder

Comme cette putain de saloperie d’option 1-click est activée de manière obligatoire sur les téléchargements MP3, le clic sur le bouton lance la commande 1-click (et accessoirement l’application Amazon Music, que je n’utilise jamais sauf quand je dois acheter de la musique en ligne, et qui à un moment était obligatoire pour récupérer ses putains de saloperies de fichiers MP3 sur l’ordinateur. Non parce que le cloud hein, il peut rester où je pense).

Bref, je n’ai la main sur rien, et fatalement c’est le drame : ma carte bleue indiquée dans le système ayant expiré depuis mon dernier achat, ça plante.

Donc je renseigne une nouvelle carte bancaire, et l’achat se termine.

Comme dans la foulée, j’achète le single de French Tobacco, Cry (là aussi le concert, à la Boule Noire, se rapproche, c’est le 28 mai), je dois re-saisir la nouvelle CB, vu que le système ayant cette fois détecté que l’ancienne était périmée, il me bloque l’achat avant même le clic fatal.

Bon ok, je retourne dans les paramètres par défaut, j’essaie de passer par le panier d’achat normal, je peste contre la saloperie de putain (pour changer) d’obligation de rentrer la CB *aussi* pour les téléchargements MP3, et que le compte l’ait perdue entre-temps, et je re-saisis mes infos de paiement.

Bon, cette fois, ça marche, et miracle, Amazon me propose même un petit bouton « télécharger directement sur l’ordinateur sans passer par Amazon Music », sur lequel je m’empresse de cliquer.
Ce qui me permet, en outre, de déposer le MP3 mignon dans le tout nouveau répertoire French Tobacco que je crée sur l’ordi.

Ceci étant fait, je cherche le MP3 de Sonia de Corson.
Eh ben?
Il est pas dans le répertoire de téléchargement Amazon Music?
Il est pas dans le répertoire Corson?
A chaque tentative de téléchargement, cette putain de saloperie de site Amazon me remet l’appli Amazon Music en premier plan, mais sans qu’elle ne contienne le single.

WEB 2.0, TU ME GONFLES!
FILE-MOI CETTE PUTAIN DE SALOPERIE DE FICHIER MP3 ET FERME TA GUEULE!

Parisienne mais presque : Corson au festival de Mouilleron-le-Captif, le 6 septembre 2015

Hors de Paris point de salut : le chanteur Corson (interprète de « Raise me up » et « The Rainbow », entre autres), sponsorisé par l’Office du Tourisme des Départementales de France, continue sa tournée des patelins improbables de nos régions. Après le festival « Car’scène Rock son » à Carcen-Ponson le 25 avril dernier, il sera donc le 6 septembre (c’est un dimanche) au festival de Mouilleron-le-Captif (je vous jure que c’est un vrai nom, je ne l’ai pas inventé. Je n’aurais pas pu, même mon imagination a des limites, aussi surprenant que ce soit), près de la Roche-sur-Yon – à une grosse encâblure de Nantes, donc.

Etant fan, mais aussi une Parisienne typique sans voiture, j’ai regardé si c’était accessible en transports en commun. Le site de la commune indique fièrement que depuis 2010, les communes de Mouilleron-le-captif « bénéficient du réseau de transport en commun ». Chouette. Il y a même un plan des arrêts. Mais ils ne disent pas quelle ligne. Je vous passe mes déboires avec le site Impulsyon, qui est celui des transports en commun de l’agglomération de la Roche-sur-Yon. Enfin non, tiens, c’est croquignolet : ayant remarqué que le festival est sis à Beaupuy, j’entre dans le moteur de recherche d’itinéraire départ : gare de la Roche-sur-Yon (il doit bien y en avoir une), arrivée Beaupuy. Il m’indique bien un code postal, mais étant nulle en géographie, je n’en tiens pas compte. De toute façon, c’est le site du réseau de transports Vendéen, ça doit être le bon, non? Ben non : il me répond tranquillement 7 heures de trajet en bus.

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La carte m’indique pourquoi : bizarrement, il a décidé de m’amener à Beaupuy en Haute-Garonne. On s’éloigne un peu de la Vendée…
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Concert: Corson à la Péniche, Lille – 7 février 2015 – review, vidéo et setlist

Samedi dernier, Corson clôturait à Lille sa première tournée française en tête d’affiche. C’était la deuxième fois qu’il jouait à la Péniche. Plusieurs des présents l’y avaient vu à cette occasion, il y a environ un an. Mais cette fois, le concert était complet, depuis plusieurs semaines. Entre temps, 2014 a vu la carrière de Corson exploser, même si énormément de gens connaissent ses chansons sans savoir qui les chante. Beaucoup le prennent pour un chanteur anglais. Ses singles (Raise me up, Loud, the Rainbow…) passent en radio, il a écrit un duo avec Sophie Tith, sa chanson We’ll come again illustre la nouvelle pub de la Française des Jeux, il multiplie les premières parties (dont Calogero)…

Corson et son manager (au premier plan)

Corson et son manager (au premier plan)

Bref, si toutes les dates n’étaient pas complètes sur cette tournée (mais les autres salles étaient nettement plus grandes), il y a gros à parier que c’est la dernière fois. Et que bientôt, il jouera dans des salles de capacité supérieure. Un concert est déjà en vente pour mai à la Cigale à Paris, après un concert bouillant au Café de la Danse en novembre.

Les petits pépins de voix du Café de la Danse étaient loin derrière, Corson a pu donner toute la mesure de sa voix sur une setlist qui a balayé tout son jeune répertoire. Deux reprises en acoustique: Hurt de Johnny Cash et Sunday Bloody Sunday. Et un titre qui n’est ni sur l’album ni sur le EP digital: Still. Au total, 17 titres.

La Péniche

Avec lui sur scène, des musiciens qui l’accompagnent souvent: Manu Rodier à la guitare, Fabrice Ach à la basse, Olivier Baldissera à la batterie, et un 4e que je n’ai pu identifier, vu que Corson a oublié de le présenter (hou que c’est vilain) et que je n’ai pu l’apercevoir qu’au salut final. (EDIT : apparemment, il s’agissait de Fred Adrignola au clavier).

Corson a « présenté » Manu ainsi :

« La prochaine chanson s’appelle The Rain. Ah non, c’est le moment qu’a choisi Manu pour faire un strip-tease » (je suppose qu’il enlevait sa veste, mais je n’ai pas vu).
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Corson – review de The Rainbow, son premier album

Sans mettre un jeu de mots dans le titre de l’article. Promis. *

Ca fait un moment que je parle de Corson sur ce blog, depuis que j’ai eu la chance de le découvrir en première partie d’un chanteur qui finalement ne chanta pas ce soir là, en mai 2014. Comme sa musique avait toutes les qualités que je recherche (belles mélodies, puissance lyrique, paroles évocatrices, voix remarquable et interprétation convaincue), j’ai immédiatement adhéré. J’attendais donc avec impatience l’album. Depuis longtemps. Très longtemps.

Vous pouvez vous référer à mon compte-rendu du dit concert.
A celui de remplacement de juillet 2014, dont Corson assurait également la première partie.
A son apparition dans le live Voltage FM au Cirque Sauvage.
A ma critique de son EP numérique, « Loud ».
Et à son concert en vedette au Café de la Danse en novembre dernier.

Mais ca y est, depuis lundi 12 janvier, il est enfin disponible, un peu partout en France, toutes enseignes confondues. Cherchez-le plutôt au rayon pop-rock international, les vendeurs ont tendance à le caser là en raison du titre en anglais, « The Rainbow ».

On y retrouve une bonne partie de titres déjà sortis sur Amazon et dont les clips sont visibles sur le web, pour certains depuis 2 ans maintenant (We’ll come again, the Rainbow, Raise me Up, et Lost in the air en live chez Off TV), ou dans l’EP de septembre (Loud, Made of Pain).

Il reste une bonne moitié de chansons inédites (ou qui le seraient si on n’avait pas déjà eu l’occasion de les entendre presque toutes en concert avant). On n’est pas passés loin de ça :

L'album de Corson

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