Freaky Friday / Chanson pour Matsuyama

J’ai raté l’anniversaire de Hyuga (le7 avril), mais cette vieille chanson de Vanessa Paradis a surgi du fin fond de ma mémoire à force de commenter à mon écran de téléphone « Vas-y Matsuyama, prend le ballon! » (my brain works in mysterious ways). Et la chanson a donc été immédiatement transformée par mon cerveau quelque peu phagocyté par Captain Tsubasa ces derniers temps (je le cache bien, hein?).

Pour le contexte pour ceux qui seraient moins fans d’Olive & Tom que moi, Matsuyama (Hikaru de son prénom – prononcer « Hikalou Matsouyama ») est connu dans la version française sous le nom de Philip Callahan, capitaine de l’équipe de la Flynet (Furano en VO). Il a un excellent contrôle du ballon (dixit ses camarades), c’est aussi un super capitaine, un très bon joueur physique et très tenace, un mec sympa et respecté de tous – sauf de Hyuga au premier tournoi, mais ça viendra avec le temps.

Et beau gosse. Ce n’est pas vraiment mis en avant dans la série, mais ça n’aura pas échappé aux spectatrices. Ce n’est pas le plus important, mais ça ne gâche rien.

(suite après la chanson)

captain tsubasa_matsuyama_2

 

Maxou (par Vanessa Paradis) Matsu (par moi)
L’amour plus fort que la mort

C’est dans les livres ça fait fort,

c’est Max!

C’est comme les petits reflets d’or

Dans les miroirs où s’endort Max!

Ô Ma-xou, Ma-xou, Ma-xou, Ma-xou

J’ai des tiroirs à trésors

Où je me cache quand je dors

 

L’amour plus fort que la mort

Je le connais, ça fait fort, c’est Max!

C’est des images découpées que je colle dans mes cahiers blancs

Ô Ma-xou, Ma-xou, Ma-xou, Ma-xou

Il habite à l’est d’Eden.

Il a une vie sans problèmes

Un tout petit maximum (3)

Bien plus grand que la vie

Un tout petit maximum (3)

Bien plus fort que la mort

Dites pas qu’il n’existe pas Maxou,

Il est bien à moi

Il m’aime

Il habite à l’est d’Eden

Il sait bien que je l’aime Max!

Ô Ma-xou, Ma-xou, Ma-xou, Ma-xou

J’ai des tiroirs à trésors

Où je me cache quand je dors

Un tout petit maximum (3)

Bien plus grand que la vie

Un tout petit maximum (3)

(Bien plus fort que la mort)

L’amour malgré les frontières

Dans un manga d’foot c’est fort,

c’est Mats!

C’est comme une broderie en blanc

Sur le bandana que porte Mats!

Ô Ma-tsu, Ma-tsu, Ma-tsu, Ma-tsu

Il va à l’aéroport

Quand les autres hésitent encore

 

L’amour malgré les frontières

Je le connais, ça fait fort, c’est Mats!

C’est des bulles en japonais dans un manga en noir et blanc

Ô Ma-tsu, Ma-tsu, Ma-tsu, Ma-tsu

Il habite à Hokkaido

Il lui manque que Yoshiko

Matsuyama Hikaru (3)

Bien plus grand que la vie

Matsuyama Hikaru (3)

Bien plus fort que la mort

Dites pas qu’il n’existe pas Matsu,

Il est à Yoshiko

Il l’aime

Il habite à Hokkaido

Il sait lui dire qu’il l’aime Mats!

Ô Ma-tsu, Ma-tsu, Ma-tsu, Ma-tsu

Il va à l’aéroport

Quand les autres hésitent encore

Matsuyama Hikaru (3)

Bien plus grand que la vie

Matsuyama Hikaru (3)

(Bien plus fort que la mort)

captain tsubasa_matsuyama_1

Le tome 20 (ci-dessus, avec Matsu en bas et Yoshiko en pied) est l’un des 3 seuls que j’avais trouvés en japonais à l’époque où le manga n’avait pas été publié en français. Et ironie du sort (ou les lecteurs du manga n’aiment pas ce tome, peut-être), c’est aussi un des premiers que j’ai trouvés en VF quand l’an dernier j’ai commencé à les chercher. Souvenirs, souvenirs…

Ca m’allait bien parce que c’était un tome qui changeait un peu. En effet, fait exceptionnel parmi ces footballeurs en culottes courtes : il y a un début d’histoire d’amour pas trop empoté. Une des managers (=élève qui aide à l’organisation du club de foot) de son équipe, Yoshiko Fujisawa (Jenny) doit s’en aller aux USA car son père y est muté. Elle n’a osé révéler son amour à Matsuyama qu’en brodant de façon presque invisible « I love you » sur le bandana qu’elle a cousu pour lui, sachant qu’elle en a fait (sans déclaration) pour les autres aussi. Il ne s’en rend compte qu’après la fin de sa demi-finale perdue contre la Nankatsu, alors que Yoshiko vient de partir pour l’aéroport.

captain tsubasa_matsuyama_3.jpg

Ils sont pas chous?

Et là, au lieu de rester planté comme un ahuri (ce qui aurait sans doute été la réaction de la plupart de ses petits camarades), il réussit à aller à l’aéroport où il lui dit… bon ce n’est pas une scène torride, hein, ce sont des Japonais et ils ont 14 ans, mais il dit « Ecris-moi, je te répondrai sans faute », ce qui est quasiment une déclaration enflammée, dans le contexte. Ils garderont effectivement le contact et on reverra par la suite Yoshiko à l’occasion. Ca méritait bien une chanson. Quoi, si, ça méritait que je vous pourrisse votre vendredi avec une chanson!

Oh Matsu-u, Matsu-u, Maaaatsu!

Fandom parodie : Morten, essaie Pantene

Contexte : lorsque Morten Harket a réalisé sa 2e tournée solo après le 2e split du groupe A-ha (oui il faut suivre, je sais), en 2014, c’était la chanteuse française et néanmoins bretonne, Nolwenn Leroy, qui assurait sa première partie sur toutes ses dates en Allemagne. En effet, à l’époque elle y avait un joli succès avec son album de chansons bretonnes. Au même moment, elle arrondissait également ses fins de mois avec des pubs pour le shampoing Pantene. Or Morten, outre sa tessiture étendue, est connu (en tout cas de ses fans) pour une certaine tendance à se dégarnir par le haut du crâne… (d’où son surnom parmi certains fans de « Chaussée aux Moines »).

morten tonsure

Shampoing, tonsure, et les rimes de Morten, Pantene, Nolwenn : il n’en fallait pas plus à mon cerveau pour pondre alors une parodie sur un des titres solo de l’album de Morten. Que je vous livre, la période de prescription étant écoulée (et n’ayant plus guère d’anonymat à protéger sur le forum où cela a été initialement posté).

Pantene

Morten
Tu n’es pas mou, pas comme Nolwenn,
Mais tu devrais essayer Pantene
Comme elle,
Comme elle,
Prends un peigne, Morten
Entre tes couacs et tes faux départs
Tu pourrais t’inspirer d’elle
Comme elle,
Essaie donc Pantene.

J’aimerais bien bien bien bien
que tu chantes mieux
Je donne un rein rein rein rein
pour te voir en show
J’aimerais bien bien bien bien
que tu chantes mieux
Si tu répétais un peu

Hey dis Morten
Le temps passe
Pour tout le monde
Mais certaines choses ne changent pas
Pas en mieux
C’était mieux
Avec A-ha
Morten
Bouger tes vieux abdos en maillot
Ca ne remplace pas ta voix
ta voix
L’amour rend p’t-être aveuuuugle
Il ne rend pas souuurd
Figure-toi

J’aimerais bien bien bien bien
que tu chantes mieux
Je donne un rein rein rein rein
pour te voir en show
J’aimerais bien bien bien bien
que tu chantes mieux
Si tu répétais un peu

Lightning

Lightning,
You would hit me just like lightning,
Give me shelter from the rain
Stay down
Way down
You stay on my mind
Like a flashback like a wind out
I could feel you in my veins
Way down
But not quite like pain

I would give, give, give, give
Eeverything I own
I would live, live, live, live
Like I used to know
I would give, give, give, give
Eeverything I own
To find my way back home

You were lightning
Time went by,
It’s frightening
But it feels like nothing changed
Way down
Stay down
You stay on
my mind
Like sparkles like a new drug
You raise into my veins
Way down
Almost, but not quite like pain
I’m not quite the same
Anymore

I would give, give, give, give
Everything I own
I would live, live, live, live
Like I used to know
I would give, give, give, give
Everything I own
To find my way back home

Qui aime bien châtie bien, il paraît. Quand je n’aime plus, je châtie encore mieux, je trouve…

anim_maleficent

Fandom Parodie : Y’a pas que les bons qui s’aiment

Je vais encore conjuguer ce dimanche « Fandom Parodie » avec un Freaky Friday (en décalé) cher à June & Cie, vu que la chanson parodiée est celle-ci :

Melody est l’une des nombreuses bébés chanteuses des années 80, avec Elsa, Vanessa Paradis etc. Au passage, les paroles alambiquées (les neiges éternelles sur le Caire? Le Jardin de Babylone? « Culturée » la gamine…) de ce titre ont été écrites par Guy Carlier, comme quoi…

Après vous avoir parlé de Zoisite et Kunzite, mon couple maudit préféré de vilains de Sailor Moon, m’en est venue cette petite adaptation :

Y’a pas que les bons qui s’aiment
Sous cette pluie qui ruisselle,
Sailor Moon se prend une gamelle.
Combattre cette fille est un calvaire.
Elle tombe, elle chouine, elle sait rien faire.
J’offre les cristaux de l’Arc-En-Ciel,
A Kunzite pour qui mon coeur chancelle.
Il paraît distant et un peu froid,
Je sais qu’un jour il viendra vers moi.Zoi_ep32 with Kunzite jealousY a pas que les bons qui s’aiment
Y a pas que les bons qui ont des sentiments
J’voudrais avoir un happy end
Pas comme un méchant
Y a pas que les bons qui rêvent 
Y a pas que les bons qui ont des sentiments
C’est par bonté qu’on vous achève
Quand on tue des gensNephrite soûle avec ses étoiles,
Mes subordonnées l’empalent.
On a un plan avec Kunzite,
Pour que je le remplace très vite.
J’ai essayé de tuer l’Homme Masqué
Il n’avait qu’à pas me provoquer.
La Reine Beryl en a fait un plat,
Sa boule de feu, j’m’y attendais pas!

Y a pas que les bons qui s’aiment
Y a pas que les bons qui ont des sentiments
J’voudrais avoir un happy end
Pas comme un méchant
Y a pas que les bons qui rêvent 
Y a pas que les bons qui ont des sentiments
C’est maint’nant que ma vie s’achève
Qu’on a un moment.anim_kunzite_zoi die in beautyEt je m’éteins
Et je m’éteins

Y a pas que les bons qui s’aiment
Y a pas que les bons qui ont des sentiments
J’voudrais avoir un happy end
Pas comme un méchant
Y a pas que les bons qui rêvent 
Y a pas que les bons qui ont des sentiments
C’est maint’nant que ma vie s’achève
Qu’on a un moment.

Oui je sais, la fin est triste. Pauvre choupinou homicide.

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Fandom parodie : hymne aux Profonds.

Contexte : les Profonds sont, dans les histoires de H.P. Lovecraft, des créatures humanoïdes amphibies, adoratrices de Cthulhu le grand ancien (une antique divinité à face de poulpe) et descendantes suivant la tradition de « mère Hydra » (autre divinité). Ces Profonds (the Deep Ones en angliche dans le texte, évitez de chercher ça dans Google Images sans rajouter Cthulhu dans les mots clés) ont procréé avec des humains adorateurs de Cthulhu dans certaines régions côtières, comme Innsmouth ou Devil’s Reef.

profond-fontaine

Les hybrides ont continué de se mêler à la population locale, de sorte que dans les nouvelles de Lovecraft, une personne arrivant dans un village dont les habitants ont des mains ou des pieds palmés, ou des faciès un peu batracien (yeux globuleux, etc), serait bien inspirée de ne pas poser ses valises et de se carapater à toute allure.

Villages côtiers, rimes à la con, il n’en fallut pas plus à mon cerveau pour pondre la parodie suivante, sur l’air des Bretons :

Ils ont des gros yeux ronds,
Ia Ia Cthulhu Fthagn,
Ils ont des gros yeux ronds,
Vivent les Profonds.

Ils ont des menhirs ronds,
Et des petits pagnes,
Ils ont des menhirs ronds,
Vivent les Profonds.

*La photo est une fontaine photographiée à Paris, rue de Grenelle si je me souviens bien. J’ai trafiqué les couleurs bien sûr.

Ceci clôture mon imprévue semaine des Batraciens (3 articles cette semaine en comptant celui-ci). Je vous laisse avec l’information ô combien utile qu’il existe une Journée Internationale de la Grenouille. Chaque 30 avril. Les petites bêtes étant elles aussi menacées d’extinction.

Fandom Parodie : 17 Billaw

Dans la série « totalement incompréhensible sauf pour moi », ceci est une parodie d’une chanson de Ghost of the Robot (le groupe de James Marsters), appelée « German, Jewish ». Pour la petite histoire de celle-ci, c’est une chanson écrite par le guitariste de 19 ans au sujet de Natalie Portman parce qu’il avait le béguin pour elle. Ecrite, donc, avec la grande maturité sur le sujet qu’on peut en attendre. Il se dit allemand comme les Américains dès qu’ils ont un ancêtre européen, d’où la chanson d’origine.

Le titre de la parodie vient du « 14 Below », le nom du club de Santa Monica où le groupe s’est produit les premières fois.
Billaw est un « diminutif » (comme Kate pour Bob) inventé pour l’occasion pour Bill Kaulitz, le chanteur de Tokio Hotel, qui avait 17 ans au moment où j’ai écrit cette parodie – d’où le 17 Billaw.

Contexte : Tokio Hotel a déboulé dans ma vie pile au moment où j’avais sérieusement besoin de changer de fandom, mais je n’arrivais pas à « décrocher » sans drogue de substitution. Ils ont été ma méthadone de fandom, et une méthadone de premier choix avec ça : pure, non coupée (… Enfin je n’ai pas vérifié), quasi pas d’effets secondaires désagréables, un shoot permanent, un vrai bonheur pendant… 6-7 ans.

17 Billaw German, Jewish
You’re German and goth-ish,

How can you look like
a manga fetish?

I have this problem
that seems to linger

Liking you is making me
feel like a pervert.

It would make more fuss
in America,

Where you’re not legal
and you look gay

But it’s Europe,
and I won’t meet you

And it’s just so fun
to squee about you

Shame won’t stop me,
I’m not fussy,

Music snobs go to hell

Your fans don’t scare me,
they are new at this

And I have seen it all

You’re German and goth-ish,
How can you look like
a manga fetish?

I have this problem
that seems to linger

Liking you is making me
feel like a pervert.

You’re a walking cliché,
emo teen singer,

Over-marketed,
androgynous.

What can I say,
yes you’re immature,

But no more than musicians
three times older than you

Shame won’t stop me,
I’m not fussy,

Music snobs go to hell

Your fans don’t scare me,
they are new at this

And I have seen it all…

I’m German, you’re Jewish

How could we ever
make it through this?

I’ve got this problem
that seems to linger

Every time I find myself
around your finger

This would make more sense,
in another time

Not in America
where we’re westernized

But if we were,
what would I do

What would I have said
to what we’ve gone through?

War won’t stop me,
I’m no nazi

That’s why I’d never tell

If you were fighting,
surviving hiding

Behind an old bookshelf

I’m German, you’re Jewish

How could we ever
make it through this?

I’ve got this problem
that seems to linger

Every time I find myself
around your finger

You’ve always been above,
in some higher class

I’m just a small rock star,
you’re an actress

What can I say
to ever prove to you

That there can be a love
between a German and a Jew?

War won’t stop me,
I’m no nazi

That’s why I’d never tell

If you were fighting,
surviving hiding

Behind an old bookshelf

 

Et très franchement, quand je relis cette parodie près de 9 ans après… Elle décrit tout à fait mon sentiment de soulagement et de pure joie à découvrir ce groupe, music snobs go to hell!

Fandom parodie : Katie’s reply – la réponse de Katie

Je pense qu’à ce stade, j’ai déjà établi que ce n’était pas dans ses chansons que James Marsters faisait le mieux la démonstration de son esprit. Je ne sais pas, de la même manière que certaines de mes consoeurs perdent tout discernement dès qu’un gars arbore une guitare ou un micro (même s’il ne sait pas s’en servir), certains hommes doivent perdre la moitié de leurs neurones dès qu’ils montent sur scène. Ou essaient de se conformer à une certaine idée de ce qu’un « rocker » doit écrire.

Nous voilà donc repartis pour une petite plongée dans la psyché de James Marsters, mais niveau du Ca plutôt que celui de l’ego…

Vous vous demandez peut-être pourquoi j’allais le voir en concert si j’ai une si piètre opinion de ses talents de parolier? Déjà, à la base c’était plutôt pour les autographes et les Q&As que j’allais le voir, parce qu’il est plus éloquent quand il parle. Oui bon, ce fut mon épisode de groupie, j’ai eu une crise d’adolescence tardive.

Les concerts c’était un bonus. Musicalement, j’y ai pris goût. Comme ils n’ont publié que peu de CD, et incomplets, les concerts restaient parfois le seul moyen d’entendre certaines chansons. Les petits clubs, le Cavern de Liverpool… D’ailleurs en réécoutant certaines chansons pour vérifier que mes parodies collaient dessus, elles me sont revenues en tête et je les chantonne à nouveau, à mon grand dam. Et en concert, j’arrivais à faire un peu abstraction des paroles. D’ailleurs il y en a que j’aimais bien. (ne jugez pas d’après les versions Youtube, il a saboté les versions CD avec des arrangements douteux et datés).

Et puis surtout, un fandom, c’est une drogue, une fois qu’on est dedans on a du mal à en sortir sans un GROS travail ou un événement majeur…

Katie, donc, d’après ce qu’il nous racontait en concert, avait été écrite au sujet d’une fille cool qu’il avait rencontrée et qu’il avait essayé de séduire, en vain. Au final, il avait découvert qu’elle aimait les filles, ce qui expliquait son échec.

Soit.

Sauf qu’en écoutant les paroles, je me suis dit « En même temps, si un mec essayait de me brancher en disant CA, moi aussi je le battrais froid ». Et ça m’a rappelé un certain nombre de bourrins qui pensent que, si une femme n’est pas intéressée par eux, soit elle est lesbienne, soit elle a un problème. D’où…

Katie

Katie’s reply

I’m through with pastry,
No more sticky bun or cherry tarts
I want a good girl,
One who rocks
but has a decent heart
Well I’ve been waiting
Now I’m sick of that
I think I saw you…

Katie,
come out and play
I’ve got a present
for you today
It’s got your name on it
I hope I spelled it right

She’s got tattoos,
Runnin down underneath her shirt
She wears long sleeves
So you can’t guess what’s on her
But the coolest one
She can’t hide
Yeah the coolest one
Says Dad

Katie,
come out and play
I’ve got a secret
for you today
I think you’re pretty
I wanted you to know

This is pointless
Cause she’s already got a guy
And I would never
Hit on her
and make her life a lie
But I don’t care
I’ll find another one
No I don’t care

(spoken) Maybe she’s got a best friend man,
I don’t know

Katie,
come out and play
I’ve got a secret
for you today
I think I love you
Though I dont know you well

(spoken) I don’t think that girl
had a boyfriend at all

I’m through with dummies
No more bad boys who only brag
I want a good guy
One who rocks
but has a decent heart
Well I’ve been hit on
By this guy on set
But he sang to me

« Katie,
come out and play
I’ve got a present
For you today »
Is that dirty or what?
He thinks I can be bought?

He digs tattoos
Switches from rock-star to scholar
But then he woos
Like a junior high schooler
Now I’m creeped out
Tattoo-wise
That his favorite one
Says « Dad »…

Jamesie,
drop out the play
We’re not in 4th grade,
I have a brain
I don’t like cavemen
And it’s not your best role

This is pointless
Cause he will never change his mind
Now he is sure
That I’m gay,
or why else would I run?
But I don’t care
It’s easier that way
No I don’t care

(spoken) I like him better
as a friend anyway

Jamesie,
grow up some day
We’re in the present,
and I’m not gay
You’ve got some issues
That I don’t deal with well

(spoken) I don’t think that guy
knows girls so well after all

Fandom parodie : Post-con Blues

Je crois que c’est la première chanson de James Marsters que j’ai vraiment aimée, en l’entendant sous le titre « Poor Robyn » dans un concert de son groupe Ghost of the Robot. En tout cas, après une seule écoute, elle m’est restée dans le fond de la tête sans que je me souvienne d’où me venait l’air, jusqu’à ce qu’il la reprenne en solo après le split du groupe, sous le titre « Over now ». Et que je me dise « Aaaaah mais ça venait de là ces notes! ».

Malheureusement, la version solo pour le coup manquait un peu de l’orchestration groupe, et que la version CD… est encore moins bien. Et il n’y aucun bootleg correct de l’époque de GOTR. C’est en partie pour ça que j’ai commencé à faire les miens. Pour garder des traces de chansons qui n’existaient qu’en live. On n’est jamais mieux servi que par soi-même.

Post-con blues Over now
It’s over now
I think I’ve had it
It’s been years
That I’m saying itBut now I don’t want to hear from you
I don’t want to hear from any fan
Or any thing
About you for a while

Goodbye the gigs
Monkey tricks
Goodbye conventions
Keep my head cold for a while

You tell them what they want you to say
‘Cause who cares about the truth anyway
It’s nothing real
It’s just a game

Is it robbin’
What we pay
For a thank you
Words are meaningless

I want to go
I want to
I want to go
Now

It’s over now
I think I get it
It’s been years
Since I saw your faceBut now I don’t want to hear from you
I don’t want to hear about anyone
Or anything
Named Robyn for a while

Goodbye the sea
Where you live
Goodbye the water
Keep my toes dry for a while

Nobody heard what you had to say
‘Cause kisses whisper stay away
Don’t make me feel
Like that again

Oh poor Robyn
Don’t be scared
Let me hold you
Let me take you there

I want you so
I want you
I want you so
What

 

Fandom Parodie : Bad

Contexte de la chanson d’origine : encore un titre de James Marsters, rigoureusement inconnu donc sauf de ses infortunées (surtout après les conventions, c’est dispendieux comme hobby) fans.

Chanson que je ne classe pas parmi ses pires, ni parmi ses meilleures, mais plutôt dans les clichés ambulants : « Ouais j’adore les filles mystérieuses et on est trooooop sexy tous les deux yeah ». Alors forcément… Moi quand c’est trop niais, j’ai tendance à inventer mes paroles. Surtout quand le mot-titre résonne à mes oreilles en me rappelant une de mes références fétiches… la parodie s’écrit toute seule.

L’inconvénient, c’est qu’au bout d’un moment, j’avais des parodies pour la moitié des chansons de James, et en concert je me mélangeais parfois les pinceaux entre ses paroles et les miennes… I’m a baaad… fan.

Bad

Bad (my way)

We met, we smiled
I put my arm around you
The camera flashed and it was over
My face was flushed
You turned and walked away
But in my pocket was your number
And I’m thinking

Who’s that girl who smiles
and hides at the same time
I really think she’s got issues
The way she looks at me
I can tell what a kiss brings
And if I taste her pain is that a crime

That night
We’re upstairs in my room
I’m trying to ply you
With champagne and caviar
But you just wrinkle up your face
Won’t get off second base
I’m trippin’ on how strong you are

Oh my toes start dancing when you kiss me
You pull me down and I like it
Then my head explodes
and I know something’s hit me
You make me want to be bad…yeah

I am a monkey behind glass
turn on the lights have a laugh
get up you filthy thing and dance
and you would come across the sea
give me kisses that would speak
of your seven lonely oceans

who are you to smile
and hide at the same time
I really like your issues
the way you look at me
I can tell what a kiss brings
you make me want to be bad…
yeah

We met, it slimed
me as it went through me
Too fast for the positron collider
My face was foamed
It went into the wall
But in my pocket was a sample
And I’m thinking

Who’s that ghost who grins
and chomps at the same time
I really need some tissues
The way it looks at me
I can smell troubles coming
But we get hot clients, so I won’t mind

That night
we’re upstairs in your room
I’m pretending to be
Someone called Keymaster
But you sleep above your covers
Four whole feet above them
I’m freakin’ on how wild you are

Oh don’t get involved with possessed people
is more a guideline than a rule
hey the roof explodes
and you crawl and start barking
That whole date is getting BAD…

We came, we saw, we kicked its ass
Turned out a god in a blast
Blew up the marshmallow giant
And the Statue of Liberty
Started walking down the streets
At the sound of Jackie Wilson

Who are you to fill
New York’s sewer with slime
I really look for issues
The painting looks at me,
I can smell troubles coming
crossing the streams would be BAD…
YEAH

Et pour les deux du fond qui auraient loupé la référence… (à 1mn) :

Fandom Parodie : T.M.I.

Pour les gens qui ne sont pas familiers avec cet acronyme anglo-saxon, T.M.I. correspond à « Too Much Information », et c’est ce qu’on dit (enfin, disait dans les années 2000 quand la série Buffy contre les Vampires passait encore) quand quelqu’un commence à raconter des détails trop intimes ou personnels qu’on n’a pas envie d’entendre. La chanson parodiée est une des premières chansons de James, encore une histoire de « yeah t’es super sexy, tu essaies de me chauffer et ça m’intimide, et dans quelques années quand tu seras au top tu ne me regarderas plus ». Oui parce que ça sous-entend aussi que la fille est beaucoup plus jeune que lui, et il a écrit ça bien avant de rencontrer sa femme, comme quoi.

Cette chanson est la suite logique de celle que je vous ai présenté la parodie la semaine dernière, Patricia. En effet, elle m’est venue parce que James parsemait régulièrement ses concerts d’explications sur les textes de ses chansons (jusque-là, rien d’original). Lesquelles, pour plus de la moitié, concernaient des filles (jusque-là, toujours rien d’original). Des ex-petites amies, généralement, ou des filles avec qui il aurait bien aimé sortir mais dont il s’était pris un vent (toujours aussi peu original).

Je crois qu’il pensait que les anecdotes en question étaient cool et sexy, et les chansons aussi. La plupart du temps, elles m’inspiraient ma tête de Mercredi Addams :

The-Addams-Family-addams-family-1015657_888_500

Soit parce qu’il surenchérissait dans les détails, ou parce que pour un quadra qui pouvait nous tenir la jambe 3 heures d’affilée avec son amour de Shakespeare, il avait décidément la maturité amoureuse d’un scone à la myrtille, donc. Et que je réalisais qu’en fait, c’était un très mauvais plan, de sortir avec un artiste, si on aimait un tant soit peu avoir une vie privée. Non, pas juste à cause des paparazzis, James n’était pas assez célèbre pour ça. Mais parce qu’un artiste n’hésite pas à balancer vos habitudes en matière d’épilation pubienne juste pour faire marrer l’assistance. Qu’un jour ou l’autre, on finit par faire l’objet d’une chanson rageuse de rupture, voire pire : d’une chanson d’amour terriblement niaise à son nom.

En plus, s’il chouine dans une chanson qu’il vous a offert un collier en or et que l’or n’est pas assez bien pour vous et ne va pas à votre peau, vous vous faites insulter par les fans surprotectrices parce que c’est à cause de vous qu’il est tout déprimé et qu’il a écrit cette chanson triste, vous n’avez pas apprécié son cadeau, vous êtes une vilaine ingrate alors que ce pauvre homme qui est la crème sur terre est à vos pieds. Alors que si ça se fait, c’est juste lui qui fait une montagne de rien, parce qu’il devait pondre une chanson, parce qu’il voulait écrire un truc triste, qu’il pleut en Angleterre sur la tournée… La lose (oui ça prend un seul O. De l’anglais « to lose », perdre. Avec deux O, c’est loose, ça veut dire relâcher, rien à voir, et ça ne se prononce même pas pareil).

Dangerous

T.M.I.

I don’t think you know my name
I think you’d leave me standing in the rain
You’re a pretty little girl,
you got a thing for me
But you’d cut me open and let me bleed

But I notice you
With your long brown hair
Pretty little feet
Sparkling everywhere

You look so good
When you come my way
But I have to look down
When you talk to me

‘Cause you’re dangerous
Dangerous
Dangerous
And you don’t even know it

One baby, two, maybe three more years
You’ll be a full grown girl,
have all your curves
And here’s my taste of irony:
You’ll be a ten-hot baby, too good for me

But I’ll be looking at you
With your long brown hair
Pretty little feet
Sparkling everywhere

You look so good
When you come my way
But I have to look down
When you talk to me

‘Cause you’re dangerous
Dangerous
Dangerous
And you don’t even know it

So little girl you better stay set
You’re playing with fire
when you get to wet
Just set me down and leave me be
You’ll find the devil if you unchain me

But I’ll be looking at you
With your long brown hair
Pretty little feet
Sparkling everywhere

You look so good
When you come my way
But I have to look down
When you talk to me

‘Cause you’re dangerous
Dangerous
Dangerous
And you don’t even know it

I don’t need to know their names
I think they would likely do without that fame
You’re a purty little thing,
playing sexy
But you have a screwed sense of privacy

But I’ll be listening to you
Listing your break-ups
Spilling your notebook
For the audience’s fun

It’s artistic
Or so I’m told
But I have to look down
When you talk like this

‘Cause it’s T.M.I.
T.M.I.
T.M.I.
And I don’t wanna know it

One baby two, maybe three more tales,
You’ll start drawing diagrams,
with color details *
And here’s a little taste of irony
You tell us you want to keep your privacy

But I’ll be listening to you
Listing your break-ups
Spilling your notebook
For the audience’s fun

It’s artistic
Or so I’m told
But I have to look down
When you talk like this

‘Cause it’s T.M.I.
T.M.I.
T.M.I.
And I don’t wanna know it

So little baby, you better stay mum
Please stop before
you start giving marks.
I’m glad you will never write about me
Because some of us do like privacy

But I’ll be listening to you
Listing your break-ups
Spilling your notebook
For the audience’s fun.

It’s artistic
Or so I’m told
But I have to look down
When you talk like this

‘Cause it’s T.M.I.
T.M.I.
T.M.I.
And I don’t wanna know it

* J’avais même dessiné** un diagramme pour aller avec la parodie dites donc :
james_tmi_s

Ah oui, j’avais presque oublié, tiens. Le dessin illustre une autre de ses anecdotes d’interludes, sur une fille avec qui il flirtait, et qui alors que ça devenait chaud, lui avait demandé de parler avec l’accent British (qu’il utilisait pour jouer Spike, alors que c’est un Californien pur jus. Je ne sais pas ce que les femmes trouvent à l’accent British, le posh – dont je découvre qu’on l’appelle « Received Pronounciation » en fait -, au passage). Ce qui lui avait immédiatement coupé ses moyens.

** ok, dessiné dans Paint, et peut-être même au bureau. Mais l’anecdote ne valait déjà pas que les 5 minutes que j’y ai passées.

Fandom parodie : Patrician

Le contexte : encore une chanson de James Marsters inconnue des non-fans (et même des fans qui ont eu la chance d’échapper à ses incursions musicales).

Ainsi que son titre l’indique, cette chanson est dédiée à sa petite amie d’alors, devenue sa femme depuis. Comme d’autres artistes avant ou après lui (Neil Gaiman, je pense à toi), tomber amoureux d’une femme (nettement) plus jeune que lui a semble-t-il réveillé en lui la fibre poétique d’un lycéen. Comme le dit Giles à Wesley qui se demande s’il serait correct d’inviter Cordelia au bal de promo, « She’s 18, and you have the emotional maturity of a blueberry scone » (« Elle est majeure, et vous avez la maturité émotionnelle d’un scone aux myrtilles »). Cad qu’il a fait rimer « cool » et « fool », pour vous donner une idée du niveau. J’avais l’impression que même moi je pouvais écrire mieux.

Déjà que les artistes ne sont pas forcément les personnes les plus matures de la planète…
Devinette : savez-vous pourquoi les hommes célèbres d’un certain âge sortent avec des filles plus jeunes?
(réponse en fin d’article)

Je comprends l’attrait de la fraîcheur, c’est un peu pour ça que j’ai recommencé à lire des mangas light genre Yotsuba, ou écouter du Tokio Hotel. Tant qu’à écouter des chansons immatures, autant qu’elles soient interprétées par des gens qui ont l’excuse de l’âge pour le faire. C’est mieux pour le moral que les vieux et la réalité. Mais comme en concert, j’aime participer en chantant, il y a des limites à ce que je peux chanter sans lever les yeux au ciel. C’est d’ailleurs pour ça que j’apprécie plus rarement des artistes francophones : c’est encore plus dur de faire abstraction des paroles en français qu’en anglais. Or il est rare que je me projette dans les paroles d’artistes français (Zaz ou Zazie, je zappe). Et quand le fond ne pose pas de problème, c’est parfois la forme qui me hérisse les oreilles.

Ici, c’est la sonorité du prénom de la dulcinée qui m’a inspiré cette parodie, qui n’a aucun rapport avec elle, puisqu’en anglais, cela rappelle « Patrician », le Patricien, titre du chef suprême de la ville d’Ankh-Morpork, dans la série du Disque-Monde du regretté Terry Pratchett. Et le Patricien Havelock Vetinari (Veterini dans la version française) méritait bien une chanson. Terry Pratchett, son créateur, l’aurait bien vu incarné par Alan Rickman (oui, Rogue dans Harry Potter), si ça peut vous intéresser à lui.

Vetinari dessiné par Paul Kidby

Vetinari dessiné par Paul Kidby

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