Ce qui est curieux, quand tu suis tes fandoms, c’est qu’ils se recoupent de façon parfois très étrange. Pour mon séjour à Osaka, j’avais choisi mes hôtels sur 3 critères : l’emplacement, l’emplacement, l’emplacement. Cad que pour les soirs de concert de Babymetal, j’avais pris un hôtel juste à côté de la salle Osaka Jô Hall, pour m’éviter le trajet le soir fourbue (dans la pratique, les concerts finissaient à 9h30, et étant en gradins, je n’étais pas aussi moulue que lors de concerts en fosse. Mais au moins j’ai pu profiter de la fan-party à laquelle je me suis inscrite impromptue sans m’inquiéter de comment rentrer).

Parc Tennouji, Osaka
Pour le reste de la semaine, j’avais identifié non sans mal qu’il serait plus pratique de séjourner près de la gare de Tennouji. Celle-ci est en effet desservie à la fois par la ligne de train Hanwa qui joint l’aéroport du Kansai à Kyôto, la ligne Yamatoji qui permet d’aller à Nara (la ville aux cerfs), et la ligne circulaire d’Osaka (la Loop Line), ainsi que quelques autres. Idéal pour aller un peu partout autour d’Osaka, donc, et située de plus à côté du grand parc Tennouji, de son zoo, du temple bouddhiste Shi Tennou Ji (qui donne son nom au quartier et à la station), du musée des Beaux-Arts de la ville et dans un quartier commerçant, pas trop loin du centre mais pas non plus dans le brouhaha.

Musée des Beaux-Arts d’Osaka
Accessoirement, le nom me rappelait mes vilains de Sailor Moon, le Shitennou, baptisés ainsi en référence aux 4 Rois Célestes, gardiens des 4 point cardinaux dans la tradition bouddhique. Et j’aime bien suivre les signes, surtout quand ils vont dans le même sens que le raisonnement. Et c’est comme ça qu’espérant voir des netsuke et autres objets d’art nippon, je suis tombée en fait sur l’exposition « Disney, l’art du mouvement » que j’avais raté lors de son passage à Paris. … Libérééééée, délivréeee! Ca c’est fait (peu de Frozen dans l’expo).
Or donc, alors que je traversais le parc du Tennouji pour aller voir le musée des Beaux-Arts, je suis par hasard tombée sur ça :
Un complexe de 3 terrains de futsal (aux noms d’Oozora Tsubasa, Tarô Misaki et Genzô Wakabayashi, les 3 héros de la première époque) et une école de foot « Captain Tsubasa ».
Qui affiche en ses murs, outre des portraits dédicacés des personnages, les « authentiques » maillots des capitaines de la finale des collèges, entre l’équipe de Nankatsu (Newteam) et la Toho (idem en VF, c’était écrit en lettres un peu partout alors ils n’ont pas pu tricher). Complets jusqu’aux détails de la manche arrachée de Tsubasa et de celles de Hyûga toujours roulées. Que de feels à cette vision pour moi, qui fut tant fan de cette série.

Les maillots de la finale des collègues !
Oui je sais, c’est un dessin animé, et ces maillots sont des faux customisés. Ca m’a quand même fait quelque chose. Un peu « Sacrés Japonais, ils sont dingues d’avoir poussé le truc aussi loin » et un peu « Maieuuuh, pourquoi ils existent pas en vrai?! ».
Malheureusement, c’était fermé quand je suis passée, et comme je l’ai découvert trop tard, je n’ai pas pu y retourner afin de me renseigner davantage – ou de prendre de meilleures photos ou voir s’ils avaient des goodies à vendre.
Pour info, on peut apparemment se procurer en France maillots, blousons et sacs de certaines équipes, sur le site Okawa Sport. Je n’ai pas testé.