Récemment sur France Inter dans l’émission de chansons françaises Regarde la France, l’animateur Didier Varrod a diffusé un petit pot-pourri de ce que l’Hexagone a produit de chansons « de science-fiction ». Avec du lourd (à partir de 19mn40s).
Avec une grande originalité, Claude François, Françoise Hardy et Henri Salvador ont chacun écrit une chanson intitulée « Le Martien ». D’autres ont pondu des trucs ésotériques, surtout dans les années 70, inutile de dire qu’ils ne fumaient pas que du tabac. Le summum (ou le tréfonds, plutôt) est atteint avec la VF de la Guerre des Etoiles par René Joly.
Florent Marchet, l’un des invités et inspirateur de ce pot-pourri par son album « Bambi Galaxie » et ses textes surréalistes, a surenchéri en évoquant un album des années 60 qu’il ne trouve pas, « Guy Béart chante l’espace« .

Bill Kaulitz de Tokio Hotel en distille. Quasiment.
Et pendant ce temps, la fan de SF en moi se recroquevillait d’horreur, en se disant que décidément il y avait des raisons au fait que je préfère les productions autres que françaises.
Parce que si on creuse en anglais des références SF, on trouve immanquablement David Bowie.
De Space Oddity :
A bien sûr Starman :
Ce ne sont pas les chansons à thème SF qui manquent dans son répertoire. Mais bon, quand on sait qu’il voulait s’inspirer du 1984 de George Orwell pour la tournée de son album Diamond Dogs, on voit bien que comme références dans le genre, il a autre chose que les français.
Curieusement, Life on Mars, du même Bowie, n’a rien, mais alors rien à voir avec la SF : c’est l’histoire d’une gamine anglaise jetée hors de chez elle (enceinte?).
Iron Maiden : To Tame a Land : hommage à l’univers de Dune de Frank Herbert (ici c’est un fan qui a fait un clip avec des images du film de David Lynch).
Tout n’est pas aussi adoubé par les snobs de la musique, mais même la pop eighties a fait mieux.