Musée des Beaux-Arts de La Rochelle

Le musée d’Art et d’histoire de La Rochelle est situé entre la place de Verdun et l’Hôtel de Ville, en plein centre historique. Il est installé dans un ancien hôtel particulier.

Au moment où je l’ai visité, le rez-de-chaussée était occupé par une exposition sur les fouilles archéologiques effectuées dans le sous-sol de la ville à l’occasion de récents travaux. Pas de découvertes majeures, mais l’occasion d’explications sur les phases successives de développement de la ville et les us et coutumes de différentes époques, agrémentés de dessins au pochoir réalisés par les enfants avec une artisan spécialisée suite à la visite.

 

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Le premier étage est consacré à l’histoire de la Rochelle à travers diverses oeuvres d’art, dont un impressionnant tableau de Richelieu assistant au siège de la ville depuis les remparts. Une section reprend une partie d’une ancienne exposition temporaire sur la période de la Seconde guerre mondiale où la ville était occupée par les Allemands. Cf. mon article sur le livre Meyer et Schirlitz : les meilleurs ennemis – la Rochelle septembre 1944 – mai 1945. Intéressant et didactique, avec une poupée ayant servi à transmettre des messages, une reconstitution des portions quotidiennes à mensuelles des rations alimentaires attribuées par tickets, et un petit char téléguidé servant à miner à distance.

 

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Le 2e étage est consacré aux beaux-arts, introduisant une collection rassemblée par des collectionneurs du passé qualifiés de « frileux » dans l’introduction, façon de dire qu’il n’y a pas de cubisme et que ça reste plutôt classique. Conséquence : c’est très joli, avec des oeuvres de et s’apparentant à du William Bouguereau. Ce peintre, justement originaire de La Rochelle, est très apprécié des Américains pour son style réaliste, appliqué à des scènes religieuses (anges et saintes vierges) ou de campagne idéalisé. Il est trop classique pour le goût français moderne, d’autant qu’il date de la même époque que les Impressionnistes. Mais j’aime bien, depuis qu’un de ses anges m’avait tapé dans l’oeil au détour d’un étal de boutique religieuse à Montmartre. Exemple du même style : la Cigale de Léon Perrault. Différent, se rapprochant du symbolisme, il y a cette Vestale d’Hector le Roux, et la Glycine d’Aristide Boulineau.

Il n’y a pas que ce style, et l’étage permet de découvrir également des artistes locaux.

 

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Le musée est en cours de récupération des collections du Musée d’Orbigny, définitivement fermé. Dommage car seule une petite partie est exposée pour l’instant, deux petites salles de trésors d’arts décoratifs asiatiques qui laissent espérer un bel avenir à ce mariage. A condition que le musée trouve les fonds pour les travaux d’aménagement nécessaires.

Deux heures de visite bien remplies et que je ne regrette pas.

Informations pratiques :
Musée des Beaux-Arts de La Rochelle
28, rue Gargoulleau
Tarif : 6 Eur
Tarif réduit : 4 Eur
Grauite le 1er dimanche de chaque mois sauf juillet
Il est possible d’acheter un billet groupé pour les 4 musées municipaux, ou un billet groupé pour ce musée et celui du Nouveau Monde (je crois qu’ils sont valables pour étaler les visites sur plusieurs jours, à vérifier sur place).

Horaires :
C’est compliqué, consultez directement Alienor, le site des musées d’Aquitaine

Le Petit Bonheur Hebdomadaire #24

Ce rendez-vous est une excellente idée de Pause Earl Grey. Comme son nom l’indique, ça consiste à raconter un petit bonheur arrivé dans la semaine. Retrouvez le sien et les autres ici.

Un compte Instagram dont le nom m’a fait rire

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« Cagouilletour » . Dédié au tourisme à la Rochelle, oeuvre de deux étudiants Rochelais, Emma et Nicolas, qui ont aussi un blog et un Facebook.

« Cagouille » est un terme charentais pour désigner les petits escargots communs de la région, que j’avais déjà exhumé de mes souvenirs dans le 18e épisode des Petits Bonheurs.

Mon plus gros succès sur Twitter cette semaine

… était une réponse parfaitement débile à une excellente @nanofiction (compte de Axolotl dédié aux histoires qui tiennent en un seul tweet) :

2018-04-11_mycose art fresque

Une journée qui commence mal et finit bien

Vendredi je voulais finir ma journée tôt parce que la semaine de boulot avait été particulièrement longue. Du coup évidemment, le vendredi a été pire, et j’ai fini à 19h. Mais en sortant, j’ai vu un raid Pokemon pas loin sur mon chemin, j’y ai rejoint des dresseurs. Une fois le raid fini, l’un avait un bon plan pour le jeu (tip : y’a une quête pour choper un Leveinard rue d’Armaillé près des Ternes / Champs Elysées). On y va, on le chope, on se sépare pour rentrer chacun chez soi, je remonte vers Etoile pour choper le métro… Et que vois-je sur mon radar? La silhouette dodue d’un Ronflex sauvage! Je n’en ai vu que 2 ou 3 fois en sauvage depuis le début du jeu, pour vous dire. Donc je fonce jusqu’à l’endroit indiqué, et plop, après y avoir passé la moitié de mon stock de baies Framby dorées et d’hyperball, dans le pokesac le gros Ronron! Belle bête en plus (IV dans les 70%, c’est peut-être un détail pour vous et un tocard pour les amateurs de 100%, mais pour moi ça me va, surtout qu’il est déjà plus ou moins au max. Prêt à être déposé en arène).

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Lecture : Meyer et Schirlitz : les meilleurs ennemis – la Rochelle septembre 1944 – mai 1945

Si vous passez en Charente Maritime, vous pourrez vous étonner, entre autres, de la disparité architecturale entre des villes qui pourraient être similaires, comme Royan et la Rochelle. D’un côté, la Rochelle, forteresse de pierre aux trois tours médiévales, témoins du passé, au centre historique plutôt bien conservé.

La Coursive, le théâtre de la Rochelle

La Coursive, le théâtre de la Rochelle

De l’autre, Royan, plus récente certes, mais dont l’architecture essentiellement post-guerre de 40 manque singulièrement de charme et de bâtiments historiques, en dehors de la « croisette » locale – la Côte d’Argent, bien nommée, et la Côte de Beauté, qui l’est tout autant. Pourtant, au début du siècle dernier, c’était la destination balnéaire par excellence de la noblesse et de la grande bourgeoisie. Sarah Bernhardt, Cléo de Mérode et bien d’autres se sont produites dans son Casino, à l’époque (détruit par l’armée allemande au début de l’Occupation).

L’une des raisons s’en trouve expliquée dans ce livre, qui décrit comment la Rochelle doit, sans doute, sa sauvegarde durant la Seconde Guerre Mondiale aux efforts conjoints de deux hommes, l’un dans la marine française, le capitaine de frégate Hubert Meyer, et l’autre dans la Marine allemande, l’amiral Ernst Schirlitz.

meyer schirlitz
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