Paris en commun sans transports

Vous avez passé de bonnes fêtes?

Parce que moi, pas vraiment.

J’ai fait le réveillon par Skype parce que les grèves de train, bus, métro ont empêché la famille de se réunir.

Les congés que j’avais posés pour profiter de leur présence pendant les fêtes, et que je ne pouvais pas repousser sans les perdre, je les ai passés à circuler à pied dans mon quartier pourri et à m’épuiser quand j’en sortais, car même aux heures de circulation annoncée, les transports étaient trop pleins pour monter dedans.

Le reste du temps, j’ai dû faire du télétravail, ce qui sur le long terme, me rend neurasthénique.

Un pickpocket a essayé de me faire les poches et une semaine plus tard, un autre a tenté de me piquer mon téléphone alors que je m’étais arrêtée 5 minutes pour jouer à Pokemon Go (heureusement, ils sont aussi incompétents que malhonnêtes, et je suis paranoïaque).

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J’ai pris une photo d’un énième connard en train de pisser dans la rue, littéralement à 2m de sanisettes gratuites (et en état de marche, j’ai vérifié).

Je n’ai pas eu de courrier pendant 3 semaines parce que mon propriétaire a mis dans l’immeuble des boîtes aux lettres aux normes (!) et que la Poste ne voulait pas les desservir tant que les serrures des façades n’auraient pas été installées (par la Poste).

Cerise sur le petit cake, la même Poste m’a perdu un courrier recommandé.

Et toutes ces contrariétés et le fait de ne guère pouvoir les contrebalancer par les quelques bons points de la capitale sans faire une randonnée ont réveillé mes symptômes de burn-out (insomnies, tensions etc).

 

Alors quand je vois que la mère Hidalgo nous sort un slogan « Paris en commun » (qui n’a pour seul mérite que de souligner que les transports en ont déjà disparu…), je me sens obligée de rectifier que la réalité de Paris, c’est ça (oui, je dessine les voitures comme des patates), significativement aggravé par les grèves et les actions d’allumés comme Extinction Rebellion (qui me donnent envie de mettre une cape et un seau noir sur la tête pour parler comme un asthmatique, pour leur montrer ma toute nouvelle station de combat) :

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Et encore, faute de web 7.0, vous n’avez ni le bruit des klaxons et des gueulards, ni les effluves de « Eau Jaune » de Mimile, de bouffe des rues et de poubelles sauvages.

Avis aux infortunés touristes que les événements des 20 dernières années n’auraient pas définitivement découragé de venir en France : fuyez, il est encore temps, allez dépenser votre argent dans des pays qui sont encore civilisés!

 

Quant à moi, si je dois voter, ce sera pour le candidat qui promet d’utiliser les salles de shoot pour effectivement tirer sur tous les résidus de capotes trouées qui contribuent chaque jour à faire de cette ville un cauchemar de pays du Tiers Monde (je ne parle pas des rats, qui ont le mérite de diminuer le volume d’ordures ménagères et de ne pas venir se servir dans nos poches).

ET SURTOUT BONNE ANNEE ! (finalement j’étais en avance de 3 ans pour mon « mot pour l’année à venir »).

Fandom : les pièges des réservations dans les salles parisiennes

Quelques particularités des grandes salles parisiennes quand vous réservez une place assise.

Par défaut, 99% des salles de spectacle (en France et ailleurs) numérotent sagement bloc par bloc (dès que la salle atteint une taille respectable genre 800-1000 places), puis dans chaque bloc, rangée par rangée en partant du bas, cad du plus près de la scène (bloc A, rangée 1, places 1 à 40. bloc A, rangée 2, places 1 à 40. etc). Quand un bloc est à cheval sur une allée, souvent, il y aura d’un côté les places à numéro pair, et de l’autre les places à numéro impair (comme les numéros de rue).
Et parfois, les rangs les plus bas « disparaissent » si la fosse est debout et non assise. Ce qui fait que les places les mieux placées seront rang 3 ou 4.

– à Bercy, contrairement à la coutume, les rangées dans chaque bloc sont numérotées à partir du haut, et non du bas. Donc la rangée 1 est la plus loin de la scène. Et comme les revendeurs étrangers ne sont pas toujours au courant, il m’est arrivé d’acheter en « prévente fan » un billet nettement plus mal placé que si j’avais attendu la vente normale…

– au Zénith, la personne chargée du plan de salle avait de toute évidence suivi des cours à l’ESEM (Ecole Supérieure de l’Emmerdement Maximum), ainsi qu’en témoigne ce chef d’oeuvre que je vous livre :
Déjà, admirez la répartition des blocs, sans doute dûe à des jetés de dés au petit bonheur la chance.
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Ensuite, un petit zoom permet de constater que, allant à l’encontre des habitudes du métier, Bougre de Sagoin Jeanson l’architecte (c’est forcément lui l’auteur de ce cauchemar) a numéroté différemment en fonction des blocs. Soit en faisant le serpent pour les blocs rectangulaires (de droite à gauche un rang, puis de gauche à droite le suivant, etc) :

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Soit en partant de la gauche, en remontant vers le haut, et en repartant du bas quand il atteint le haut sans être sorti du bloc. Moralité, au rang 1 du bloc E, on trouve les places 1 à 5, 111, et 196 à 208. Comprenne qui pourra. C’est intuitif comme tout comme système. Ca doit être sympa d’être ouvreuse au Zénith! (enfin, s’ils en ont).

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En outre, si j’en juge aux derniers démêlés des fans de A-ha lors de l’achat par diverses plateformes pourtant standard (GDP, la Fnac ou Ticketmaster), le Zénith n’envoie pas (ou plus) le numéro de rangée correspondant au ticket, lors de la commande. Elles apparaissent toutes comme étant « rang zéro », avec un numéro de place allant jusqu’à plus de 200, mais qui ne vous avance à rien si vous n’allez pas vérifier sur le plan détaillé du site du Zénith (lequel est très pénible à visualiser et impossible à télécharger, ce serait trop simple). Certes, les sites des revendeurs affichent l’emplacement de la place sur le plan… mais ce n’est pas fiable. Sans doute que le flux de données envoyé par le Zénith ne contient pas du tout l’info « numéro de rangée ».

Bref… Méfiance.

Fail de comm’ : un concert de revenants un 1er avril, poisson d’avril ou vraie annonce? (A-ha au Zénith de Paris)

C’est une vraie annonce. La reformation du groupe norvégien A-ha avait été annoncée le 25 mars dernier lors d’une conférence de presse à Berlin, peu après celle d’un concert événement au Rock in Rio de septembre prochain, à la fois pour le 30e anniversaire du groupe et celui du festival.

Après une quinzaine de dates annoncées en Allemagne, Suisse et Autriche, et avec un peu moins de retard à l’allumage que d’habitude pour un concert français, quelques annonces sur le forum officiel français et des pages Facebook de fans diverses et variées ont signalé un concert au Zénith de Paris pour le 1er avril. Mercredi dernier, donc, il y a eu une prévente des billets sur Gérard Drouot Productions.

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Une fois assurée que la fosse serait debout et non en configuration assise comme les derniers concerts de Morten Harket, j’ai boycotté, vus nos déboires avec eux la dernière fois. J’ai attendu l’ouverture des billetteries classiques. Au moins je m’évite les frais de port (oui il y a quand même des avantages à être à Paris : j’ai des points de retrait sur le trajet de mon travail. Je ne vois donc pas pourquoi je paierais les 7 Euros de frais de port réclamés par GDP, pour au final devoir récupérer l’enveloppe à la Poste et avoir un SAV inexistant – et sans doute des places plus pourries que si je n’avais pas fait la prévente, dans le cas des places assises).

Celles qui ont essayé ont comme d’habitude galéré comme pas possible, entre l’impossibilité de se connecter sur téléphone portable, la saisie 3 fois des infos pour cause de décochage automatique de la case « conditions générales », et le paiement qui ne passe pas. A 10h31, plus de billets en catégorie 1. Et mail de GDP annonçant la vente… à 10h15 (les concurrents n’ont pas fait mieux).

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Comment dire… Y’a des fois, ces histoires me lassent un peu…

(le titre m’a été suggéré par une fan. *sifflote*)

Parisienne mais presque : aider les touristes dans le métro (2)

Un jour, un touriste, une question débile.

Or donc, ce jour-là, Gare du Nord, un jeune homme consulte la carte du réseau parisien, l’air perdu.
Ca se confirme quand il me demande si je connais Paris. Question à laquelle quiconque ayant un peu vécu à Paris va répondre par « Un peu », parce que même en ayant vécu 50 ans à Paris, je pense qu’on n’en connaît pas tous les recoins. C’est un peu comme la culture et la connaissance en général : celui qui ne sait rien croit qu’il en sait assez. Celui qui en sait un peu plus sait qu’il ne sait pas grand-chose.

Donc, je lui demande où il veut aller.
« Vous savez quelle ligne je dois prendre pour aller au Ministère de la Jeunesse et des Sports? »
*blink blink*
Oh ben oui, j’y vais tous les jours… Je suppose que le jeune homme y a rendez-vous, et je lui demande donc si on lui a donné une adresse.
« Non, je ne pensais pas que c’était si grand Paris. Et je n’ai pas internet sur moi ».

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Ah ouais, quand même.
Pourtant le gars a l’air d’un jeune urbain un peu altermondialiste mais pas trop, enfin il n’a pas l’air de débarquer d’une grotte au fin fond de l’Alterkistan oriental, non plus?
Et tu croyais que c’était grand comment, Paris? Les Champs-Elysées, l’Elysée et la tour Eiffel regroupés autour d’une seule place, avec un Notre-Dame en guise d’église locale et un Café du Commerce?

Bon, j’ai le temps et je suis d’humeur charitable, donc je consulte mon téléphone, où Google et Wikipédia m’indiquent que le Ministère se trouve Avenue de France dans le 13e. Je connais l’avenue, ce sont les nouveaux quartiers d’affaires autour de la Grande Bibliothèque. De mémoire, c’est l’arrêt Olympiades de la ligne 14, même si le plan à côté de nous indique qu’on peut y aller par un tram, mais encore faudrait-il rejoindre le tram.
Ceci dit, contrairement au jeune homme, je sais que 1) Paris, c’est grand. L’avenue de France ça doit être assez long. Et 2) un ministère aussi c’est grand. Il est probable qu’ils aient plusieurs adresses.

En même temps, si le gars n’a pas d’adresse précise à fournir, je commence à soupçonner que soit il y a une manif ou un quelconque événement pseudo-culturel (auquel cas ils sont quand même couillons de ne pas donner d’adresse), soit, étant jeune et sportif, il a conçu un projet pour lequel il souhaite un soutien financier, et il pense qu’il suffit de débarquer devant le ministère pour voir quelqu’un qui lui donnera une subvention.

Bref.

Je lui indique donc qu’il faudrait prendre la ligne 14. Il me répond qu’on lui a parlé de la Place d’Italie.

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C’est vrai que sur le plan, ce n’est pas loin. Mais je visualise assez bien la Place d’Italie, et ce n’est pas super près non plus…

Mais ignorant les conseils de la régionale de l’étape que je suis, le jeune homme poursuit son idée de ligne 5 et demande « comment ça se passe » et où il peut trouver la ligne 5. Heureusement, il remarque de lui-même que les portillons de ladite ligne sont juste à côté, et il part en me remerciant.

Mouif.

A l’heure qu’il est, il doit encore errer quelque part dans le 13e arrondissement, à la recherche d’un ministère que jamais-z-il ne trouva.
Et après il dira que c’est la faute des extra-terrestres.

Scandinavie à Paris : Käramell, bonbons suédois

On approche d’Halloween et vous êtes à la recherche de friandises originales pour fêter ça? Je sais où vous pourrez trouver un grand choix de bonbons à thème horrifique ou magique, que vous ne trouverez pas ailleurs.

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A deux pas du bar-tabac de la rue des Martyrs immortalisé par François Hadji-Lazaro du groupe Pigalle, une étrange petite boutique colorée a ouvert il y a cinq ans. Si le ä de son nom, Käramell, ne suffisait pas à annoncer la couleur, un drapeau bleu et or la renforce : c’est le drapeau suédois.

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Ici, on trouve tout un tas de confiseries suédoises et scandinaves de manière plus générale. Elles sont souvent plus naturelles et moins sucrées que leurs homologues septentrionales. Ici, il y a un grand choix de réglisses aromatisées caramel, chocolat, des bonbons bizarres garantis de vous valoir un beau succès auprès des bambins (et des adultes au palais sucré), comme les « croquettes de licornes », ou ces variations en rouge et noir qui feront fureur à Halloween.

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Concert : Morten Harket à l’Olympia, le retour (5 juillet) : et cette fois, il chante!

Après un entracte d’une durée normale, cette fois, le noir s’est fait, pas moins de cinq musiciens entrent en scène. Enfin, je n’en vois que quatre, parce que, vu la gestion catastrophique de la remise en vente des billets par Gérard Drouot Productions après l’annulation du 14 mai, même en étant avertie par les copines par SMS un jour de RTT que la vente avait ouvert dans l’opacité la plus totale, moi et mes amis n’avions eu le choix qu’entre des places pas plus près que le rang 5 mais quasiment contre le mur, ou bien dans le bloc central mais rang 14 ou plus loin… La lose. Donc là, j’ai les baffles en face qui me masquent un tiers de la scène, et je ne vois pas que Karl Oluf Petit-pimousse (ainsi appelé par moi parce que petit, mais costaud à la batterie) est revenu, seul des 3 musiciens de la tournée Out of My Hands.

Dans des jeux de lumière savants, Morten Harket est arrivé au micro pour chanter Do you remember me?

Do you remember me?
https://www.youtube.com/watch?v=Njj_AcLFLt4

Non non, on passait dans le quartier, on a vu de la lumière, on est entrés…
De ma place, le son est aussi déformé, du moins si j’en juge à la comparaison de mes impressions avec celles des copines plus centrées qui ont trouvé sa voix impeccable. Il y a pas mal de fois où des phrases sautent, et je ne sais jamais si c’est parce que la sono déconne et couvre la voix de Morten, ou parce qu’il a encore oublié les paroles (et j’aurais aimé pouvoir affirmer que c’était le son, mais vu son historique…).

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A la recherche de la meilleure Sacher Torte de Paris

En vacances à Vienne, sur la recommandation de tous les guides, je suis allée au Cafe Sacher. Sis sous l’hôtel du même nom, c’est un salon de thé classieux à l’autrichienne, doublé d’une boutique. Il est réputé pour être à l’origine d’un des classiques de la gastronomie du pays : la Sacher Torte (prononcer Zarreur Torteu). Et de fait, il m’est venu en le dégustant que c’était le meilleur gâteau au chocolat que j’aie jamais mangé.

Une sorte de génoise chocolatée moelleuse et riche, relevée d’une fine couche de marmelade d’abricot au milieu, le tout nappé d’un glaçage de chocolat noir. Une tuerie.
Au point que je n’ai pas fini le chocolat chaud que j’avais commandé avec, d’ailleurs assez quelconque : je frôlais l’overdose chocolatée (j’ignorais que cela m’était possible). Pas de crise de foie : le gâteau a beau être onctueux, il semble encore assez léger.

(attention : d’après les avis en ligne, pour le service il vaut mieux éviter la terrasse extérieure, et ne pas faire trop touriste pour ne pas être obligé de laisser son manteau au vestiaire payant. Personnellement je n’ai eu aucun souci de ce côté. La salle intérieure est jolie, et la serveuse, russe ou polonaise, fut même de loin la plus accueillante de tous les lieux où j’ai mangé à Vienne. Ce qui n’était pas bien dur en l’occurrence vu que le sourire n’est pas leur fort, mais là, pour le coup, elle était sympathique et compétente).

Or donc, revenue en France et ne souhaitant pas attendre de retourner en Autriche un jour pour en manger à nouveau, j’ai cherché où en déguster à Paris.

Sacher du Kaffeehaus sur place

Sacher du Kaffeehaus sur place

O joie, j’en ai trouvé une version quasiment aussi bonne que l’originale, à ceci près que la marmelade d’abricot est remplacée par de la confiture de framboise.
C’est au Kaffeehaus, 11 rue Poncelet, à 2 pas de la Place des Ternes. Cette boulangerie-pâtisserie est spécialisée dans les pains et gâteaux autrichiens. On y trouve aussi une excellente Forêt Noire aérienne (si si, c’est possible et c’est délicieux).
Vous pouvez également consommer sur place dans la petite salle à l’étage, lambrissée de bois, petit nid douillet parfait pour une pause kaffeekuchen (café et gâteau, l’équivalent germanique du five o’clock tea des anglais, en meilleur). En salle, ils font aussi restaurant, avec quelques spécialités salées, que je n’ai pas encore goûtées.

Sacher du Kaffeehaus version à emporter pour 4 (ils font jusqu'à 8 ou 12 personnes il me semble)

Sacher du Kaffeehaus version à emporter pour 4 (ils font jusqu’à 8 ou 12 personnes il me semble)

Moins cossue, la Pâtisserie Viennoise située au 8 de la rue de l’Ecole de Médecine cible plutôt les étudiants du quartier, avec des tarifs assez bas pour ses plats salés. Ouverte seulement du lundi au vendredi, mais de 9h à 19h, cela restreint les possibilités de tester leur Sacher Torte. La première fois où j’ai pu passer dans le quartier, ils n’en avaient plus. Leur Forêt Noire était bonne, néanmoins, et donnait envie d’y retourner. Dont acte. De retour donc, j’ai accompagné ma Torte d’un café, parce qu’ils font le chocolat chaud à l’autrichienne : très fort, très noir et très peu sucré. Avec une Sacher Torte, ce serait trop. La portion est plus petite, et le gâteau moelleux et pas sec du tout. On tend vers le fondant au chocolat relevé à la marmelade d’abricot.

Sacher de la Pâtisserie Viennoise

Sacher de la Pâtisserie Viennoise

Le Stube, delicatessen allemand ayant trois points de vente dans Paris, vend aussi de la Sacher Torte dans son restaurant du passage Verdeau. Mais c’est une version revisitée très personnelle : sur un fond de biscuit, la pâte est proche du pain d’épices chocolaté que de la ganache. Elle est traversée de trois couches de marmelade, de framboise, ici aussi. Je vais finir par croire que Sacher interdit de faire de la tarte à son nom en suivant la recette à l’abricot. Pas mauvais, mais si vous voulez retrouver le goût de Vienne, c’est raté. Allez-y plutôt pour l’ambiance détendue et vous croire dans une petite rue de Hambourg, en goûtant un Apfelschorle.

Sacher du Stube

Sacher du Stube

Même constat pour la Sacher Torte vendue à La Boutique Jaune de Sacha Finkelsztajn, traiteur pâtissier yiddish. Leur version est plus épaisse et plus sèche que l’originale. Les portions sont conséquentes, cela dit, et la marmelade d’abricot semble maison : ça craque sous la dent. Un gâteau roboratif!
EDIT 2015 : hourra, j’ai retrouvé la photo!
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En préparant cet article, je découvre que le salon de thé Angelina a réalisé pour Noël dernier sa propre version de l’emblématique gâteau. Ce qui m’évoque un AAAAAAARGH de déception d’avoir raté ça, parce que les pâtisseries du lieu (celui de la rue de Rivoli en tout cas) sont à la hauteur du chocolat chaud. Ils sont depuis passés à la carte printemps-été.

Sacher Torte à Paris, les adresses :

Kaffeehaus : 11 Rue Poncelet, 75017 Paris

La Pâtisserie Viennoise : 8 rue de l’Ecole de Medecine, 75006 Paris

Le Stube : 23-25-27 Passage Verdeau, 75009 Paris

La Boutique Jaune de Sacha Finkelsztajn : 27 rue des Rosiers, 75004 Paris

Les coulisses de la Ménagerie du Jardin des Plantes avec la SECAS

Samedi 14 juin avait lieu la visite annuelle de la Ménagerie du Jardin des Plantes, au coeur de Paris à côté de la Gare d’Austerlitz, organisée par la SECAS (Société d’Encouragement pour la Conservation des Animaux Sauvages). Cette association, financée essentiellement par les cotisations de ses adhérents, aide la Ménagerie par diverses participations. Ils ont notamment permis l’an dernier l’achat d’un appareil d’échographie portatif pour le service vétérinaire. Entre autres avantages, l’adhésion à la SECAS permet d’avoir accès gratuitement à la Ménagerie toute l’année.

La salle d'opération.

La salle d’opération.

La visite était guidée et commentée par le Docteur Norin Chaï, vétérinaire en chef de la Ménagerie. Vous l’avez peut-être vu dans la série documentaire L’Arche de Norin sur France 2. Pour une sommité, il mettait les gens à l’aise. Il faut dire que, à l’en croire, certains adhérents de l’association sont là tous les jours, et ces visites annuelles ont lieu depuis plusieurs années. Ca crée une certaine familiarité.

Un lynx en hiver
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Café Musée : Institut Suédois (#MercrediMusée )

J’ai une marotte : répertorier les cafés et restaurants de musées. Ca m’a pris lors de voyages à l’étranger, où on est bien contents de trouver un endroit où se poser et reprendre des forces au milieu d’une journée de tourisme intensif. L’Angleterre notamment était en avance sur la France de ce côté, mais ces dernières années, les conservateurs de musée ont enfin compris qu’il était possible (et pas honteux) de rentabiliser l’espace tout en offrant aux visiteurs un service supplémentaire.

Mais pour entamer cette série de reportages photos sur les cafés de musée, je vais faire honneur à une parcelle de terre étrangère en plein Paris : l’Institut Suédois, niché dans un des plus beaux quartiers de Paris, à quelques rues de la Place des Vosges, au 11 rue de Payenne, dans le 3e arrondissement.

 

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L’Institut Suédois est un centre culturel tout ce qu’il y a d’officiel, qui propose des expositions, des conférences et toutes sortes d’activités pour faire connaître la langue et la culture suédoise aux Français – et à tous ceux qui visitent Paris et s’arrêtent en leurs murs.

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Où buller au calme et au vert dans Paris?

Tous ceux qui auront cherché un bout de gazon pour profiter du soleil au retour des beaux jours à Paris le savent : le mètre carré de pelouse est encore plus cher que celui du logement. Mais il est encore possible de dénicher des jardins ou parcs moins fréquentés que d’autres.

Oubliez donc le Jardin du Luxembourg, certes joli mais envahi au moindre rayon de soleil, et les Buttes Chaumont, qui malgré leur confortable surface sont elles aussi prises d’assaut autant qu’une plage de Méditerranée un 15 août.

En images car j’ai exploré pour vous le quartier allant de la Place des Vosges au Marais cet après-midi. Nous passerons la Place des Vosges elle-même, trop célèbre pour être tranquille.

jardin Hotel Lamoignon

jardin Hotel Lamoignon

Le jardin de l’Hôtel Lamoignon : celui-là se voit depuis la rue des Francs-Bourgeois, et il est donc logiquement assez plein. Vous pourrez quand même peut-être y trouver une petite place. Et ce n’est qu’un des multiples jardins qui s’ouvrent dans ce quartier beaucoup plus vert qu’il n’y paraît.

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