Flashback : Tokio Hotel à Paris Bercy – 14 avril 2010

Je ne sais pas vous, mais les concerts me manquent. Et chaque 14 avril, je repense à celui-là en particulier, il y a maintenant 11 ans. C’était le tout dernier concert de la tournée Humanoid City du groupe allemand Tokio Hotel. On ne le savait pas encore, eux non plus sans doute, mais c’était la dernière fois qu’on les voyait en tournée en Europe avant un long hiatus, le déménagement aux USA de la moitié du groupe (les jumeaux), le passage aux albums tout en anglais (hélas) et une grosse chute de notoriété qui fait qu’ils n’ont plus jamais rempli de salles aussi grandes.

Ce dont ils ne se plaignent pas forcément : durant le confinement, Bill Kaulitz s’est occupé en écrivant une autobiographie intitulée « Career Suicide », en allemand donc je ne sais pas trop ce qu’il y raconte, mais quelque chose me dit que leur long break qui a correspondu de facto à un suicide professionnel était le seul moyen qu’ils ont trouvé d’éviter le suicide tout court. Enfin, suicide professionnel, n’exagérons rien : ils tournent encore, mais à plus petite échelle, et ont changé de maison de disque, quittant Universal (je ne sais pas si c’était de leur fait… m’enfin bon débarras, vu le peu de promo que leur faisait la dite maison), pour revenir à Sony, qui avait eu la mauvaise idée de les virer avec d’autres groupes débutants avant qu’ils ne deviennent célèbres. D’après le compte Instagram de Georg Listing (le bassiste), ça doit mieux se passer : pour son anniversaire ils lui ont offert une PS5 et il a fait une story « à la meilleure maison de disque du monde ».

Tokio Hotel – Komm – Paris – la dernière fois qu’on voyait l’ouverture de concert avec l’Etoile Noire qui s’ouvre…

14 avril 2010, donc. J’étais à l’époque en plein milieu de ma fanitude Tokio Hotelesque, que j’ai déjà raconté sur ce blog. Commencée en blague devant ce groupe de mioches qui m’avait rapidement bluffé par son professionnalisme dépassant celui de pas mal de musiciens plus vieux, son enthousiasme de jeunes chiots, et la combinaison de pop rock péchu et de la langue allemande dont j’adore les sonorités. Ce concert à Paris, c’était le 5e pour moi de la tournée. A la base je n’en avais prévu « que » 3, en France, et puis j’en avais ajouté 2 sur un coup de tête à l’approche des dates. NO. REGRET. Quelques jours avant ce concert, j’avais dérapé sous la douche et je m’étais pété 2 côtes contre le rebord de la baignoire, mais heureusement, c’était des « petites » fractures, donc j’ai quand même pu aller dans la fosse. Mais j’ai évité la foule des premiers rangs (c’était le premier Bercy qu’ils n’avaient pas pu remplir, du reste), restant à côté de la console son au milieu, avec une copine. Ce qui m’a donné l’occasion de dire bonjour à leur ancien manager David. Avant qu’une furie ne lui gueule dessus et ne ruine le moment. *roll eyes* Heureusement, elle n’a soit pas reconnu, soit pas vu qu’avec David, à l’abri avec les techniciens, il y avait leur meilleur ami et leur beau-père. Donc ils ont pu mater le concert tranquilles (mais un peu sur leurs gardes quand même).

Tokio Hotel – Humanoid – Paris – l’interlude acoustique de la tournée, toujours étonnant

Tokio Hotel a toujours eu mauvaise réputation en France (comme en Allemagne du reste), à cause de leur jeune âge et du look androgyne de leur chanteur. Pas assez snobs, mon fils. Pourtant, ils ont toujours assuré sur scène. A la mesure de leur âge, certes, ce ne sont peut-être pas des Mozart. Mais ce sont des pros, et qui ont toujours eu à coeur d’offrir de vrais spectacles à leurs fans. Même maintenant qu’ils tournent dans des salles plus petites, style Trianon ou Olympia, ils ont toujours une scène et des lumières chiadées, un thème directeur, une setlist variée et bien construite, Bill a des costumes… créatifs même si pas toujours à mon goût. Bref, on sait où passe l’argent. Ce n’est pas au goût de tout le monde, mais on peut a minima apprécier le travail bien fait. Et pendant 1h30 à 2h, on est ailleurs, avec eux. Entre aliens (le nom donné à leurs fans à l’époque où c’est devenu la mode pour les artistes de les distinguer ainsi. Remarquez bien qu’on m’appelait l’extra-terrestre à l’école, alors il y a comme une continuité qui m’a amusée…).

Tokio Hotel – thank you speech and Geisterfahrer – Paris – Ah, cette chanson, je l’aime d’amour… Je ne pensais pas l’entendre en acoustique, mais elle rend bien…

Le petit discours de remerciement ci-dessus, un classique en concert, était d’ailleurs plus long que sur les concerts précédents de la tournée (comme quoi ça peut servir à ça d’en faire plusieurs… On voit ce qui s’éloigne de la routine). Bill a même remercié l’équipe qui avait conçu et monté la scène, ce qui, pour le coup, est quelque chose que j’avais rarement entendu. En général ça se borne à citer les musiciens sur scène et éventuellement le producteur. Même Tom, son jumeau et guitariste, avait l’air ému.

… Rétrospectivement, je me demande s’il ne savait pas, lui, que c’était plus qu’une tournée qui se terminait, mais la page la plus spectaculaire de leur carrière qui se tournait. Allez savoir. C’était aussi leur dernier concert majoritairement en allemand avant un bon bout de temps (j’ai plus ou moins arrêté de suivre le groupe, mais il me semble que leur seul concert en allemand depuis, c’était lors d’un de leurs « camps d’été » hors de prix. Rien que ça m’avait presque donné envie d’y aller, mais le camping, moi…). Le public français leur avait fait un tel accueil glacial quand ils avaient essayé d’y chanter en anglais à la tournée précédente qu’ils avait pris l’habitude de nous faire la même setlist que dans les pays germanophones. Une exception. Les autres pays avaient droit aux versions anglaises dès qu’ils ont fait des albums en 2 versions (allemand et anglais). *soupir* C’était le bon temps.

Tokio Hotel – Traumer – Paris – il manque le umlaut sur le a, c’est Träumer (rêveur), mais je n’étais pas sûre que Youtube gère bien les accents.

J’allais écrire que j’adore cette chanson, mais en fait, si j’étais autant fan d’eux à l’époque, c’est que quasiment toutes les chansons de leurs 3 premiers albums me faisaient dire « Oh elle est géniale celle-ci! » et me file encore des frissons de joie quand je les entends maintenant. Et dire qu’il y a des andouilles qui pensent que les fans de ces groupes ne sont pas là pour la musique… Ca a TOUT à voir avec la musique et comment elle nous fait vibrer. Que les musiciens soient mignons ou pas. Même si 80% du public de l’époque c’était des filles entre 12 et 20 ans. Ca aide, d’expérience, d’avoir un truc pas trop moche à regarder sur scène. Mais s’il n’y a rien qui passe par les oreilles, on ne vient pas à un concert, on se contente de se palucher sur un magazine, si vous me passez l’expression.

Puisqu’on en est là, un autre des reproches faits à Tokio Hotel, c’était qu’ils soient un groupe fait par le marketing. C’est faux, ils ont juste réussi à se faire connaître très jeunes par un groupe de producteurs qui les a aidés à se professionnaliser avant de démarcher les maisons de disques (d’où le contrat avec Universal alors qu’ils n’avaient que 15 ans, après un 1er contrat avec Sony). Et ensuite, ce sont des monomaniaques : le bon vieux rock des familles avec des power songs, ce n’était pas vraiment la tendance de leur âge quand ils percé, mais c’était leurs références (80es), digérées et modernisées. Sans doute que leur maison de disque aurait préféré leur faire faire de la tectonik ou je ne sais quelle ânerie éphémère, mais eux ils ont grandi avec Metallica, David Bowie, et Rammstein, si j’en juge à leurs effets de scène. Maintenant avec l’âge, ils se sont mis à l’électro de boîte de nuit, c’est pas du tout mon style mais ma foi, je ne peux pas les forcer à faire la même musique 40 ans non plus.

Tokio Hotel – Sonnensystem – Paris – je sais pas où ils avaient péché l’inspiration spatiale de cet album par contre mais c’est pas graaaave…. ça change un peu

Et puis la sincérité, ça se ressent. Enfin non : c’est vrai qu’à moi ça m’a toujours paru évident parce que j’ai un bullshitometer redoutablement sensible, qui fait que je suis incapable de regarder un homme ou une femme politique en vidéo sans vouloir lui balancer des tomates. Mais j’ai aussi fini par comprendre que ce n’était pas le cas de tout le monde. Donc pour les gens dont l’empathie est défaillante : croyez-moi juste sur parole, la sincérité, quand on n’est pas handicapé de ce côté, ça se sent, surtout en musique. Et eux ils sont faits pour ce boulot. De toute façon, vu les cagettes de critiques qu’ils se sont pris pendant 5 ans, il fallait qu’ils soient convaincus pour continuer dans cette voie.

Et je leur en sais gré. L’abandon de l’allemand, ça m’a fait mal au coeur, mais je pense que ça ne correspond pas seulement à une nécessité économique, mais aussi à une rupture avec leur pays parce que c’est là que des fans (enfin si on peut appeler ça des fans… des tarées obsessionnelles) leur ont rendu la vie impossible en allant jusqu’à les cambrioler.

Le petit duo piano – voix des jumeaux, ci-dessous, c’est quand même pas le truc le plus évident qu’on attend… Et puis comme on dit, quand tu fais guitare-voix ou piano-voix, sans les fioritures de production, tu sais si la chanson tient la route ou pas.

Weit Weg von hier durch Raum und Zeit zoom dich zu mir

Tokio Hotel – Zoom – Paris

Petite vidéo non musicale de Tom, Georg et Gustav (le batteur) qui disent au revoir :

Tom, Georg and Gus say goodbye to Tokio Hotel Humanoid City Tour

Tokio Hotel – Für Immer Jetzt – Paris

Et on arrive à la dernière chanson, du dernier concert, de la dernière tournée en allemand avant le long hiatus et le changement complet du groupe… Ce ne serait plus jamais tout à fait pareil, mais c’était une magnifique soirée.

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Fandom : Tokio Hotel Summer Camp

Après l’innovant « Pack Vip Blablajet » qui permettait à quelque fille d’oligarque russe de partager leur jet privé entre deux bleds paumés de Russie lors de leur dernière tournée, Tokio Hotel innove à nouveau a piqué le concept de « camp de vacances » de 30 Seconds To Mars, sans doute emprunté à des groupes asiatiques (quoi que je n’arrive pas à savoir si les festivals de l’Arc en Ciel incluent le séjour).

Tokio Hotel Summer Camp 0

Ainsi donc, pour la modique somme de 3599 Eur (au delà d’une certaine somme, le coup des seuils psychologiques, je ne crois pas que ça marche encore, hein…), on peut acquérir le pass As Young As We Are pour un week-end de trois jours en tipi « de luxe » avec un vrai lit double avec un matelas, équipé en outre d’une table, d’un pouf (… non mais quand c’est trop facile, c’est pas drôle), une lampe à pile / batterie (?), du courant (super!), et une penderie. C’est le pass le plus cher, il y a également des formules décroissantes en prix pour un confort tout aussi décroissant, en terminant par le Dogs Unleashed, où il faut venir avec sa propre tente et son sac de couchage pour un week-end de camping, pour 799 Eur.

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Fanwork de la semaine : fancam du concert de Tokio Hotel à l’Olympia

Il y a plusieurs niveaux dans la fan-vidéo. Un « talent » qui se répand de plus en plus consiste à créer un équivalent de DVD de concert en montant des vidéos de fans trouvées sur Youtube et Dailymotion. On avait un spécialiste de ça dans le fandom de A-ha, que j’ai toujours exécré parce qu’il ne disait jamais à qui il avait piqué les vidéos.

C’est la deuxième fois que je vois quelqu’un faire le même genre de travail pour Tokio Hotel (pas la même personne), et les deux fois ces personnes ont indiqué dans la description les noms des chaînes Youtube. (dans les deux cas il y avait des vidéos à moi, mais ce n’est pas étonnant puisque que j’ai regardé les montages de vidéos de concerts auxquels j’avais assisté).

C’est quand même drôle, vu que le fandom de Tokio Hotel n’est pas exactement connu ni pour son fair-play ni pour sa capacité à s’empêcher de « piquer » du matos. Mais là il fait mieux que le fandom A-ha.

(Fan-fiction) Tokio Hotel : Devilish – ou presque

Contexte : a long time ago, in a galaxy far far away… j’écrivais des fan-fictions.

Les humoristiques sont sans doute celles qui vieillissent le mieux et parlent le plus aux lecteurs hors fandom.

Voici donc une petite fan-fiction sur Tokio Hotel, en 2001, du temps où le groupe s’appelait encore Devilish et tentait de se faire connaître dans les clubs de l’ex-RDA.

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Fandom : Tokio Hotel Sekunde : 14-07-2007 – 14-07-2017

Pour profiter à fond d’un fandom et se sentir vraiment fan, il faut la conjonction de plusieurs facteurs :

1) un objet. Un groupe de musique, une série de romans ou une série télévisée, peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse.

2) du temps. Pour non seulement écouter les albums, ou visionner ou lire l’objet, mais aussi pour se tenir au courant des nouveautés, entretenir la flamme. Cf le Renard du Petit Prince.

3) last but not least, d’autres fans et un lieu d’échange (réel ou virtuel) pour partager : les infos, certes, mais aussi les moments d’enthousiasme (« tu as vu, le nouveau [titre, single, épisode…] sort demain ! »), les déprimes post-tournée/fin de saison (« c’est quand la prochaine?…😭 »), les débats entre spécialistes…

Bref, pouvoir se monter le bourrichon (spécial dédicace à mes consoeurs fans de mots surannés) à plusieurs, au lieu de ne rencontrer qu’un silence poli, au mieux, ou des railleries, le plus souvent, quand on parle de notre fandom à des « mundanes » (des moldus de la geekery. Les gens sans passion, quoi).

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Le forum TH Sekunde (TH pour Tokio Hotel, Sekunde en référence à Leb die Sekunde, un de leurs premiers titres), c’était ça pour ses membres fans de Tokio Hotel, les Sekundiennes.

La fondation du forum est originale, et en soi un bel exemple de ce que des fans peuvent faire ensemble en peu de temps quand ils s’unissent…

Fondation de TH Sekunde : du fo’ off au fo’ bis…

A l’époque, avant THS, en 2006 2007, il y avait certes une pelletée de forums de fans, et puis il y avait « le fo’ off », comprenez le forum officiel.

Un forum tenu par un certain Yannick. Et qui, je ne sais comment ni quand, avait obtenu de la maison de disques Universal d’être appointé le forum français officiel. Cela lui valut quelques concours pour gagner des places de concert, des rencontres, etc. Qui, bien sûr, étaient équitablement répartis entre… les membres de l’équipe de modération.

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Mes aventures de fan : la chasse au Kaulitz (revient au galop)

Pourtant, cela fait plusieurs fois que, le vent des fandoms tournant, je n’avais pas réellement cherché à voir Bill Kaulitz avec ou sans ses compères lors de leurs derniers séjours à Paris. Trop d’efforts, pas le temps, pas assez de motivation.

Mais le fandom est un hobby. Un hobby pour lequel, comme beaucoup d’activités de loisirs, on est plus assidu quand on peut le pratiquer à plusieurs. Effet d’entraînement, etc.

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Or donc, mercredi 21 juin 2017, le Landernau Tokiohotelien s’agite : Bill Kaulitz, chanteur du groupe, a posté sur son Instagram une story de son arrivée à Paris avec le hashtag Paris Fashion Week. Renseignements pris, la PFW « mode masculine » se tient en effet du 21 au 26 juin. Si Bill multiplie les tenues bizarres sur et hors scène, ce n’est pas juste par admiration pour David Bowie, mais aussi parce qu’il aimerait bien faire son trou dans la mode. D’où la tendance « blogueuse mode » de son Instagram, à coup de « hashtag Dior » et de « merci Buffalo » quand des marques lui font des cadeaux. Cirage de pompes à tous les étages.

Et voilà comment, malgré mon peu d’intérêt pour ces pratiques et le blogging sponsorisé, je me retrouve à quand même être au courant des us et coutumes du milieu. Bon, comme je le disais, les fandoms, ça sert aussi à apprendre des choses… Y compris des choses pour lesquelles on ne se passionnerait pas sinon. C’est de la culture générale, c’est toujours bon à prendre.

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Bill à la Paris Fashion Week

Chassera, chassera pas?

Ce coup-ci, canicule aidant, j’erre bien un peu le jeudi soir après le travail dans les beaux quartiers que je traverse normalement en métro pour rentrer chez moi. Mais c’est autant pour chasser le Pokemon ou l’Emma Watson. (En effet, celle-ci, le même jour, joue les Book Fairies pour l’association du même nom en semant dans Paris des exemplaires de la Servante Écarlate, roman uchronique visionnaire et glaçant où les rares femmes encore fertiles sont asservies pour servir de pondeuses aux puissants. Tout le monde ne peut pas se satisfaire de faire le kéké à des défilés de mode. Bref.) Lire la suite

Concert : Tokio Hotel à l’Olympia – Dream Machine

Dream Machine : le nouvel album

Nouveau tournant musical après Kings of Suburbia,  Dream Machine, le nouvel album de Tokio Hotel, est fortement influencé par les 80es, comme le laisse deviner la pochette, elle-même inspirée de Stranger Things, série télévisée diffusée sur Netflix bourrée de références aux films pour ados de ces années-là, des Goonies à Stand by Me (am I being too obvious?).
Bill Kaulitz, le chanteur, se dit obsédé par cette période (je dirais hanté). Ceux qui suivent le groupe savent qu’il est notamment un grand fan de David Bowie, et que ses acolytes ont eux aussi commencé la musique bercés par de « vieux » groupes comme Metallica, Genesis ou autres références inattendues chez des jeunes de cet âge. Alors en écoutant Dream Machine, on pense à la synth pop de Depeche Mode première période, à Bronski Beat (pour les poussées de voix de fausset notamment), à OMD, ou même à Rencontres du 3e Type (logique pour un groupe qui a baptisé ses fans les Aliens et qui se présente sur scène en armure futuriste sur une tour de néons). Voire à Albator.
Mais l’album mélange ces influences à d’autres plus récentes, comme Daft Punk ou the Weeknd.

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Hallo Raumschiffkapitän, le vaisseau-mère est de retour

Le résultat est planant et agréable à l’écoute, plus à mon goût que Kings Of Suburbia où je me serais passé de la moitié des chansons. Mais en ce qui me concerne, il y manque un peu d’intensité (… et de rythmique kitsunesque peut-être) pour que ça passe de « j’aime bien » à « c’est trop bien je vais l’écouter en boucle pendant 2 mois » (ce qui est l’effet que je recherche et trouve généralement avec mes fandoms musicaux). De plus, à force de rappeler des choses (et d’être en anglais), ça devient un peu générique. Il faut dire que les années 80, je les ai vécues, moi…

Dream Machine Tour : sur scène

De ce côté-là, Tokio Hotel reste fidèle à son sens du spectacle. Au niveau mise en scène, c’était comme d’habitude très bien produit, une scène surélevée bizarroïde science-fiction à souhait (mais plus petite qu’au temps de l’Etoile de la Mort du Humanoid City Tour). Tom et Georg y ont passé la moitié du show à jouer essentiellement des claviers, en descendant de temps en temps pour reprendre guitare et basse, respectivement. Gustav était au niveau de la scène et plus sur le devant qu’eux, pour une fois pour un batteur. Il pouvait donc boumtchaquer tout son soûl sans assourdir ses potes. Ceux-ci lui ont quand même tous rendu visite à un moment ou un autre pour de petits boeufs. Il y avait également un bon light show ambiance nightclub / (mais hélas pas top pour les photos).

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Souvenirs de fan : Tokio Hotel aux MTV EMAs, et moi et moi et moi

J’avais oublié à quel point les présentateurs et doubleurs français des MTV EMA étaient une blague. Je mate des bouts de l’opus 2009 à Berlin (devinez pourquoi). Entre autres, la voix off annonce Asia Argentino au lieu de Asia Argento… Déjà il ne sait même pas lire sa fiche, mais en plus ça sous-entend qu’il n’a aucune idée de qui c’est. Actrice et fille de Dario Argento, quand même.

Mais bien sûr, ils sont à leur top pour parler de Tokio Hotel. Je cite, pour la présentation des nommés au prix du meilleur groupe: « Tokio Hotel, le tri… Quatuor allemand qui… Qui ne fait pas encore de l’ombre à Rammstein. » Les mecs, je sais qu’il est de bon ton en France pour un présentateur de marquer ouvertement son mépris pour les artistes qu’il n’estime pas bons (et de lécher les bottes de ceux trop puissants pour qu’on leur montre du mépris), mais essayez quand même d’être un minimum professionnels…

Pas de bol pour le traducteur, le groupe a quand même remporté le prix. D’où coups de rames héroïques du présentateur voix off sur MTV France, qui n’avait pas prévu le coup et ne s’était pas donné la peine de sortir sa fiche. « Et le prix est décerné à Tokio Hotel. L’année dernière ils avaient déjà gagné un prix pour meilleur newcomer, ils gagnent sur leurs terres » (ça n’a rien à voir, mon gars. On leur remporte des prix même quand le vote est interdit aux Européens). « Ils viennent de sortir un troisième album qui s’appelle Humanoid… Avec un clip qui s’appelle… (*frup frup* le bruit des fiches qu’il retourne désespérément pour retrouver la leur*) qui a été tourné en Afrique du Sud, et qui je crois s’appelle Romantisch. En anglais et en fran… En allemand ». C’est bon, arrête de ramer, t’es sur le sable. Et puis ça se voit bien que tu ne connais pas le sujet et tu t’attends à ce qu’ils sortent des titres niais, alors que la chanson s’appelle Automatisch. C’est bon, rentre à la niche.

T’as pas lu tes fiches,
Rentre à la niche,
Tu te tapes l’affiche
Tu n’es rien qu’une quiche… *

(sur l’air de Automatisch, justement – Automatic en version anglaise, et ici avec Bill quand il avait sa coupe de poney intergalactique)

Et donc, c’est à cause de cette constance dans la nullité des présentateurs français de cette cérémonie que, en 2008 (l’année d’avant, celle où ils ont eu le prix du meilleur newcomer, donc), j’étais ravie de pouvoir regarder les EMAs 2008 depuis ma chambre d’hôtel de Liverpool, sur MTV UK, sans parasite traducteur, juste à côté de la salle où se déroulait la cérémonie… Et accessoirement une heure ou deux après avoir eu mon petit autographe du groupe à la sortie de leur hôtel. Et une heure avant de rejoindre des fans avec qui j’avais sympathisé en gare de King’s Cross, qui elles avaient pu avoir des billets pour la cérémonie. On s’est rejoints à la sortie pour une petite balade by night dans Liverpool, avec un petit débriefing de ce qu’on avait vu chacune de notre côté (moralité : ce qu’on voit à l’écran n’a pas grand-chose à voir avec ce qui se passe, et notamment les artistes invités ne sont amenés dans la salle où on les filme que pour l’annonce des prix).

Surtout que l’année d’avant, encore, ils avaient délivré une performance… performante, à Munich, sous les huées du public local (les Allemands les détestaient encore plus que les Français), et sous une mousson artificielle – oui, c’est du playback, les micros et autres trucs électriques c’est pas top quand il est prévu que tu te reçoives 2000 litres de flotte dessus. Eh oui, comme la présentatrice française l’avait fait remarqué en 2008, MTV les soigne toujours… (enfin, au passé. Je crains qu’on ne soit pas près de les y revoir)

Tokio Hotel en tournée : les packs VIP en vente aujourd’hui

Et comme les fandoms ont tendance à s’activer tous en même temps… (peut-être pas par hasard d’ailleurs) : c’est un peu tard pour vous le dire, mais les packs VIP pour la tournée Dream Machine du groupe allemand Tokio Hotel sont en vente depuis aujourd’hui midi (ou 13h, je ne sais plus – ERRATUM : on me dit dans l’oreillette que c’était 16h. Merci Kami) sur le site Tree House Ticketing.

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Bon en même temps, ils ont mis en place un site de file d’attente pour éviter les bugs de la fois précédente avec « Billy is not ok »… Et en allant sur le site pour voir ce que ça donnait, je me suis retrouvée dans le système de file d’attente :

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Eh ben… Heureusement que je n’avais pas prévu d’acheter de pack… Pour autant que je sache, celles qui se sont connectées à l’ouverture sont, pour la plupart, encore en train d’attendre devant leur écran.

Bill Kaulitz à Paris demain 29 septembre

Decode-LTD, qui s’occupe (mal) de la comm du chanteur de Tokio Hotel en tant qu’artiste solo, a annoncé hier en fin d’après-midi, heure française, que Bill Kaulitz serait demain à Paris.

Le chanteur, qui a sorti un EP en mai sous le pseudo de « Billy », dédicacera le livre photo accompagnant son clip éponyme « Love don’t break me » (hashtag #LDBM, non ils ne se sont pas trompés en écrivant BDSM). L’événement aura lieu à midi, en pleine fashion week, dans un lieu tenu secret qui sera annoncé ce soir (mais peut-être juste par mail aux heureux acheteurs).

Dans la foulée, il était possible d’acheter le livre en ligne pour la modique somme de 50 Eur, afin de se garantir une place à « l’exclusive event » sur le site Billyofficial.net. Mais pas très longtemps : 4 heures après l’annonce, il ne restait plus de place.

En même temps, à midi en semaine, à moins qu’ils n’organisent ça en bas de mon immeuble (de bureau), il y avait peu de chances que je puisse y assister.

Arrivé dans la journée, le chanteur a aussi combiné sa promotion avec le défilé FentyxPuma by Rihanna à l’hôtel Salomon de Rotschild ce soir. Donc gardez l’oeil ouvert si vous croisez une grande perche aux cheveux ras roses, avec une main tatouée façon squelette :

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