Nostalgeek : Fermeture de Bookoff japonais à Opéra (Paris) 

Ça ne dira rien à beaucoup de monde, mais Bookoff, une des rares librairies / disquaires permettant de s’approvisionner en imports japonais a fermé ses portes le 31 décembre dernier. Je suis passée devant durant mon tour de « bob » (pas bobo mais presque) dont j’ai fait un article en début de semaine, et noté qu’ils faisaient du déstockage. Mais je n’avais pas compris que c’était le prélude à une fermeture définitive.

Cet article de Matcha et Sakura m’a éclairé sur le sujet. 

La raison officielle est un manque de rentabilité, parce que trop peu de gens revendant leurs mangas etc, ils étaient obligés d’acheter du stock neuf en import, ce qui revient cher. L’auteur de l’article se demande d’ailleurs qui peut bien vendre ses chers mangas : « Qui, à part des expatriés japonais voulant faire le vide avant de repartir au pays ou des étudiants en langue, déposait des produits chez Book Off ? « . Effectivement, les Japonais revendent peut-être facilement leurs BD, mais du côté du public français, beaucoup des gens assez fans pour acheter leurs mangas en japonais seront aussi des collectionneurs peu enclins à revendre.

S’y ajoute un facteur non évoqué dans l’article: les prix. Pour les CD et DVD  de J-Pop et J-Rock, ce n’était pas forcément moins cher que de les commander, même pour de l’occasion. Et si peu de gens leur vendaient leurs mangas et CD, c’était sans doute aussi à cause des prix de rachat peu attractifs.

J’ai fait partie des gens qui ont vendu des mangas VO à Bookoff. Parce que j’ai un peu tourné la page, suffisamment en tout cas pour trier quelques tomes ou bouts de série que je ne comptais pas re-parcourir, parce que je voulais faire de la place chez moi, et que j’ai du mal à jeter un livre (sacrilège!). Mais soyons clairs, je ne l’ai fait qu’une fois. Parce qu’au tarif dérisoire où ils m’ont repris les mangas (10 centimes le tome, peut-être 20 pour des anime-comics en papier glacé et tout en couleur…), ça ne valait pas le coup de se casser le dos à trimballer des kilos de papier dans les escaliers du métro, pour récupérer 1 euro cinquante…

Ça devait être un premier trajet avant de vider le reste de ma collection, mais en voyant ça, ce fut le dernier. Les autres vieux mangas dont je ne voulais plus, n’étant ni rares, ni extraordinaires, et pour certains existant depuis en VF, je me suis résolue à les jeter. Et je n’ai jamais demandé combien ils auraient repris ceux de mes artbooks dont je serais prête à me séparer. A ce tarif là, je préfère qu’ils continuent à prendre la poussière chez moi, en attendant de trouver le temps de les coller sur eBay ou Leboncoin

D’ailleurs, si vous connaissez un bon site pour vendre des artbooks d’animation japonaise, je suis preneuse.

7 réflexions au sujet de « Nostalgeek : Fermeture de Bookoff japonais à Opéra (Paris)  »

  1. Mince, j’aimais bien cette boutique (pour acheter, je n’y ai jamais rien vendu). La plupart de mes manga en VO venaient de là, d’ailleurs. 😦

    • Oui, j’ai l’impression qu’il n’y a plus beaucoup de boutiques qui font encore les imports japonais en plus, à part Junku.

  2. juste uste pour un info, compte tenu du prix d’achat dérisoire ,
    à combien touchiez vous les albums d’occasions revendus ?

    • Je ne suis pas sûre de leur en avoir acheté, ça dépendait de l’âge des mangas et sans doute aussi de est-ce que c’était des séries à succès ou pas. Dans les 2-3 Eur le tome, il me semble.
      En fait je comprends la logique derrière le fait de racheter à bas prix, surtout des vieilles séries pas forcément connues ou recherchées. Et de ce côté ma foi ils rachetaient vraiment tout il me semble. Mais du coup ce n’était pas très motivant pour les vendeurs.
      Une amie a voulu leur vendre un box de 6 DVD de concerts, ils ont proposé 6 Eur… A ce prix là elle l’a gardé!

  3. ohhh je suis choquée, j’y avais été l’an dernier lors de mon passage à Paris pour acheter des cd de J-Pop … J’en avais eu un très bon souvenir de cette enseigne ❤

Les commentaires sont fermés.