Concert : Japan Expo 2015 : Vamps en showcase

Sur Revolution…

Contre toute attente, ce n’était pas trop la cohue pour ce showcase des VIP musique du jour. Il faut dire que les organisateurs avaient programmé en face la finale de l’ECG (European Cosplay Gathering, le concours européen de cosplay) et une conférence de Yoshiyuki Sadamoto, chara designer entre autres d’Evangelion. La foule jusque là éparse s’est quand même tassée devant la scène de la salle Karasu quand leur tour fut venu.

Même en ombre chinoise, il arrive à être sexy, la classe

Le show, le dernier de la journée, a commencé avec une demi-heure de retard, chose inhabituelle pour des shows nippons. Il faut dire que les Dempagumi.inc qui passaient juste avant étaient déjà montées sur scène avec 10 mn de retard, et que comme les 6 donzelles occupent beaucoup de place avec leurs chorégraphies, il a fallu installer tous les instruments de Vamps à l’entracte, prévu pour durer 15 mn seulement. Autant vous dire que le timing était difficilement tenable.

Ça a aussi commencé avec un son méga giga pourri. Vous m’objecterez que le hall 5B1 où se déroulent les showcases n’est pas une salle de concert dédiée à une bonne acoustique. Mais le groupe Ilu Grace s’en était mieux tiré. Il faut dire qu’ils avaient envoyé moins de mégatonnes de bruit dans les amplis avec leur r’n’b, alors que Vamps avait prévu du gros son. Du genre qui fait massage cardiaque en même temps, si vous voyez ce que je veux dire. Mais là, c’était embêtant, parce qu’on n’entendait quasiment pas Hyde au début. Il s’est trouvé des chansons où il s’écoulait une bonne minute avant que j’arrive à identifier le titre, vu que même les lignes mélodiques étaient cramées par le boumboum.

Oukilé le bouton du volume?

Hyde aussi semblait mécontent, si j’en juge aux très nombreuses fois où je l’ai vu faire des signes de plus en plus énervés vers les coulisses. Après un interlude instrumental au piano, ça s’est amélioré. Et on a pu profiter un peu mieux de la suite (je soupçonne qu’il a profité de l’interlude pour aller pousser une gueulante à qui de droit). Comme dit mon père, les deux mensonges les plus courants du guitariste sont « Mais oui, je me suis accordé » et « Mais non, j’ai pas monté le réglage de mon ampli »… Mais là ce n’était pas la faute du guitariste, K-A-Z, c’était dans l’autre direction que Hyde râlait (comme vous pouvez le voir sur la deuxième partie de ma vidéo ci-dessous, d’ailleurs…).

On profitant d’autant mieux que miss connasse au milieu du premier rang a fini par baisser l’affiche A4 de fan-action qu’elle agitait depuis le début du concert et qui bouchait la vue d’un bon quart de la salle, donc on a aussi pu voir Hyde un peu plus qu’une fois toutes les 3 minutes… Ca aurait été dommage de rater ça : un des points forts des shows de Vamps, c’est quand même que son chanteur Hyde est une rock star, une vraie, comme il n’en existe plus beaucoup. Cad que si comme moi, vous avez raté Bowie sur scène et que vous trouvez Mick Jagger trop vieux, allez donc voir Vamps, ça vous consolera.

T’as perdu quelque chose?

Niveau interaction, vers la fin Hyde nous a sorti exactement le même topo en français hésitant lu d’après l’anti-sèche à ses pieds (écrite trop petit vu le mal qu’il a eu) qu’il nous avait baragouiné en 2013, mais il fait d’une façon tellement choue que ça passe quand même. En plus ça le fait marrer, et moi j’aime bien les artistes qui s’amusent sur scène sans oublier d’assurer. Sur un morceau, il est aussi descendu devant la scène, pour aller serrer des mains dans la fosse, occasionnant un mouvement de foule (mais j’ai vécu pire : les fans de J-Rock sont plus civilisés que ceux de Norwegian Pop ou de German Pop-rock on dirait…).

Après 6 ou 7 chansons au bas mot, le set s’est fini par Sex, Blood, rock’n’roll, qui met bien le feu. Vu que l’heure officielle de fermeture de Japan Expo était passée (18h), et que ce n’était qu’un showcase, on ne croyait pas vraiment à un rappel… Mais on se trompait!

Revoilà le groupe qui revient sur scène, et qui entonne un Revolution bien senti. Sur quoi, Hyde reprend la parole, en japonais il me semble. En tout cas j’ai rien pané à part un Arigatô auquel j’ai bramé pareil en réponse (oui, bon, je sais 4 mots en japonais…). Puis il annonce en anglais d’un air désolé que ce sont les deux dernières chansons. Mais t’es fou mon gars?! Nous on croyait que le showcase était fini, et tu nous fais 3 chansons de rab’, prend pas cet air comme si c’était une mauvaise nouvelle! Et donc si je ne m’abuse, ils ont enchaîné avec Memory et The Past. Mais je vous dis ça de tête donc je peux me tromper.

Y’a aussi eu des moments calmes.

Sur ce, n’ayant pris que deux misérables vidéos (que j’ai compilées en une seule) vu ma visibilité réduite et le son que je prévoyais trop fort et qui risquait de saturer mon Sony (mais finalement non, le son est bon, merci Sony…), je vous laisse profiter de celles publiées par Unification France dans leur article sur cette journée de samedi à Japan Expo (en bas, pavé sur Vamps).

Vamps, ça bouge!

Et avec des photos des autres musiciens car ils le méritent (mais ils sont planqués pour certains) :

Ah! Je m’étais promis au concert de 2013 de réussir une bonne photo de KAZ!

Ju-Ken, le bassiste

Jolis effets de lumière sur le clavier masqué