Café Musée : Onigiri café et exposition Japonisme à la Maison de la Culture du Japon

Nouvelle année, nouvelle résolution :

do or do not, there is no try (Confucius Yoda).

 

Après une fin d’année assez poussive et occupée, certes, mais pas forcément à la nourriture de l’âme, j’ai repris des activités culturelles à vocation (entre autres) bloguesques : j’ai profité d’une exposition temporaire à la Maison de la Culture du Japon pour y retourner. Je voulais le faire avant Noël pour y chercher des idées cadeaux, mais je n’avais pas eu le temps, évidemment. Il faudra néanmoins que j’essaie d’y retourner pour une des nombreuses activités proposées par le lieu :

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L’Onigiri Café, par Kunitoraya

La chaîne japonaise Kunitoraya qui a déjà 3 restaurants dans Paris a ouvert un café au rez-de-chaussée de la MCJ (un salon de thé se trouve au 5e étage, mais est ouvert uniquement sur réservation pour les cérémonies du thé, si j’ai bien compris). Comme son nom l’indique, il sert des Onigiri (triangles de riz enrobés d’une algue, fourrés de façon variée : prune salée, saumon, thon mayonnaise, algues…), mais aussi diverses variétés de thé (dont mon genmaicha adoré), ainsi que des mochi (pâtisseries japonaises à base de pâte de haricot rouge. Les prix sont raisonnables, entre 3 et 5 Euros l’onigiri, 5 Eur les mochi, et les thés de 3 à 6 euros (pour le Matcha latte). Il y a également des sakes, des sodas et des liqueurs de yuzu et de prune (ume).

L’exposition

Japonisme : ce terme désigne le courant artistique qui a traversé la France fin XIXe début XXe siècle, quand le Japon a rouvert ses frontières et que les échanges culturels avec l’Europe ont recommencé. L’exposition (gratuite) se concentre sur les débuts, avec les premiers objets japonais importés en France, soit via la Chine, soit via des voyageurs, soit cadeaux des ambassades. L’exposition est courte (une grande salle) mais présente de très belles pièces, dont un panneau représentant le comptoir hollandais de Deshima (près de Nagasaki) J’y ai découvert que, loin d’être seulement le seul port ouvert aux Européens (et encore, exclusivement les Hollandais…) avant 1858, c’était une île artificielle entourée de murailles et apparemment fortement gardée, reliée à la terre par un étroit passage facile à surveiller.

Autre surprise, les portraits photographiés des membres de l’ambassade envoyée en Europe pour tenter de retarder l’ouverture d’autres ports aux gaijin : le membre le plus âgé présenté à 39 ans, et le plus jeune… 16 ans! – Masuda Susumu, interprète d’anglais (et ce n’est pas un cas unique : un autre avait seulement 17 ans, et c’est son portrait – en costume traditionnel et noeud papillon! – qui illustre l’affiche).

L’exposition se termine le 20 janvier, donc dépêchez-vous si cela vous intéresse. Les photos sont interdites, d’où la pauvreté iconographique de mon compte-rendu de visite.

Le Japan Store

il est ouvert depuis octobre 2016, mais je n’étais pas retournée à la MCJ depuis un bail car ce n’est pas dans mon secteur. C’est une boutique design située au rez-de-chaussée, gérée par Mitsukoshi, l’équivalent nippon des Galeries Lafayette. Aussi cossu que les GL, le Japan Store propose des articles de mode de divers créateurs japonais, de l’épicerie fine traditionnelle ou contemporaine (chocolat, thé, sake…), de la vaisselle, des produits de beauté, ainsi que des articles de papeterie (dont des mini-trousses Star Wars, c’est vous dire si c’est varié).

Si vous allez visiter la MCJ, n’oubliez pas de jeter un oeil par la fenêtre depuis l’étage de l’exposition : la vue sur la Seine est jolie (enfin là, le temps n’aidait pas…)

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Café Musée : Birmingham Museum and Art Gallery

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Une verrière splendide qui vaut le détour

Le musée

Le Birmingham Museum and Art Gallery (alias BMAG de son petit nom) est une belle bâtisse en pierre de taille, juste derrière l’Hôtel de Ville, de style disparate grandiloquent. Son entrée est gratuite, comme souvent les musées en Grande Bretagne. Des urnes sont disposées un peu partout dans ses couloirs pour recueillir des dons, parfois pour des oeuvres en particulier.

Le musée abrite en fait diverses collections distinctes :

– une de beaux-arts et arts décoratifs, riche, donc, d’oeuvres Pre-Raphaelites, dont une série d’Edward Burne-Jones sur le mythe du sculteur Pygmalion qui tombe amoureux de sa création, la statue Galatée, qui prend vie. Je serais bien partie avec sous le bras, mais ça se serait vu. Le musée s’enorgueillit à juste titre de posséder la plus vaste collection d’oeuvre de Burne-Jones. Les PRB ayant milité pour que la beauté se répande aux objets du quotidien au lieu de rester cantonnée aux peintures et autres expressions des muses, on peut aussi voir divers exemples d’arts décoratifs dessinés par eux.

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– Mais il n’y a pas que ça non plus, et on peut voir de l’art moderne, des grands maîtres italiens, des arts décoratifs de tous les pays et toutes les époques. Les collections sont présentées par thème et non par époque ou style, comme cela devient la tendance. Ils ont quelques belles pièces égyptiennes, et aussi, plus rare, des Amériques.

– une aile est consacrée au « trésor » de Straffordshire, un sac rempli de fragments d’or serti de grenats d’origine encore inconnue, retrouvée il y a quelques années dans la région. Il est encore en cours d’études sur place, et l’exposition présente les conditions de sa découverte, les méthodes des chercheurs pour l’analyser, et des explications sur les Saxons, leur mode de vie, etc.

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Un coffre et un tableau Pré-Raphaelites

– le dernier étage du bâtiment héberge le Musée de la ville de Birmingham, qui raconte donc l’histoire de la ville et comment son passé artisanal et industriel s’inscrit dans celui du pays. Sans doute beaucoup visité par les scolaires, et astucieusement, la muséographie en profite pour glisser des leçons et questions de civisme : qui vote ? Depuis quand ? Doit-on voter et pourquoi? Ou bien incite au dialogue : comment définit-on une communauté ?

– Une exposition temporaire était même consacrée, lorsque je l’ai visitée, aux musulmans du Commonwealth qui ont combattu pour l’Angleterre lors de la Première Guerre Mondiale. Et un autre pan contient une exposition permanente sur les religions et les différentes fois représentées à Birmingham.

Bref, de quoi occuper utilement et joliment 3 bonnes heures. Et encore j’avais raté un bout sur les Arts Décoratifs, et je suis revenue le lendemain pour le visiter (avantage de la gratuité), d’où les photos ci-dessous du restaurant Edouardien quasi vide.

Le Bridge café et le restaurant Edouardien

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C’est en Angleterre qu’est née ma lubie de chroniquer les cafés et restaurants de musées, car c’est là-bas que j’ai découvert les premiers qui m’ont semblé dignes d’intérêt. Il faudrait que je retourne à Londres prendre de bonnes photos de celui du Victoria & Albert Museum, le premier, de pur style Pré-Raphaelite. En attendant, voici un aperçu « Edwardian Tearooms » du Birmingham Museum and Art Gallery, dans le même genre très anglais.

Des banquettes moelleuses, des tables en bois plutôt façon pub que salon de thé, et pas mal de bruit aussi sous le haut plafond. Le long de la galerie se trouve une partie de la collection d’arts décoratifs (ferronnerie, cuivres de cuisine, etc).

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Malheureusement, il y avait foule et le petit déjeuner n’était pas assez loin pour justifier un repas complet. Aussi j’ai opéré une retraite stratégique vers le Bridge Café, plus calme, car situé en bordure du couloir menant à l’aile du musée hébergeant la partie sur l’histoire de Birmingham. Qui de toute évidence attire moins les foules que la section Beaux-Arts, hors des journées scolaires. Le café proposait en outre des prix plus doux que les Tearooms, avec même une offre spécial à 4,95 £ pour un sandwich, une bouteille d’eau et un paquet de chips.

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Vous me connaissez, j’ai plutôt opté pour une part de gâteau… Du Wallnut Cake, pour être précis, bien moelleux. Ils avaient également du Victoria Cake, mais le combo café / noix a emporté le match. La vendeuse était jeune et inexpérimentée mais fort aimable. Ce qui compensait amplement le délai à servir.

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Informations pratiques :
Birmingham Museum and Art Gallery
Chamberlain Square
Birmingham

Horaires :
Du lundi au dimanche : 10h – 17h.
Sauf vendredi : 10h30 – 17h.

Edwardian Tearooms
Du samedi au jeudi : 10h – 16h30
Vendredi : 10h30 – 16h30
(dernières commandes de nourriture à 16h)

The Bridge Café
Du lundi au vendredi : 11h – 15h.
Samedi : 10h – 16h.
(attention : paiement en espèces uniquement)

Café Musée : le Kaffee Bar du Ludwig Forum, Aix-la-Chapelle 

Le Ludwig Forum

Le Ludwig Forum est un musée d’art moderne installé dans une ancienne usine de parapluies, à 10 mn du centre historique d’Aix-la-Chapelle. Cela donne un cachet particulier au lieu, entièrement rénové et repeint en blanc mais conservant quelques poutrelles et verrières d’origine. En outre, son architecture interne biscornue offre à la fois grands espaces pour les oeuvres monumentales, et petits pour les projections de diapos de street art.

Tout comme le musée Suermondt-Ludwig, il est principalement fondé autour d’un legs des époux Ludwig, Peter et Irene. A ce sujet, lire l’intéressant article du magazine anglais The Independant à l’occasion du décès de Peter Ludwig.

 A ce moment, trois petites expositions  temporaires se disputaient l’espace en plus des oeuvres permanentes :

Pop art et hyper-réalisme : patchwork de ces deux styles, avec des oeuvres d’artistes mondialement connus comme Andy Warhol (avec un portrait triple de Peter Ludwig), Jeff Koons (que personnellement je considère comme un des plus grands escrocs du milieu, mais bon…), Roy Lichtenstein et d’autres moins connus mais plus intéressants à mes yeux.

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Interieur et Exterieur : (in Französich in der Text) sélection d’oeuvres représentant des extérieurs et des intérieurs dans différents mediums. (je crois que j’ai mélangé les 2 ci-dessus)

photos d’Armin Linke : peut-être la plus surprenante, car Armin Linke est moins un photographe d’art qu’un photo journaliste, il me semble. De sa longue carrière, des scientifiques, journalistes et artistes ont choisi des clichés exposés ici en grand format, et on peut écouter des interviews (en anglais) où ils expliquent leurs choix. Piste de ski couverte du Ski Dome de Tokyo au Japon (détruite depuis et remplacée par un IKEA…), salle des marchés de BNP Paribas, campement du mouvement Occupy Wall Street, ancien hangar à Zeppelin dont le dôme sera reconverti en centre de loisirs, musée d’histoire naturelle… le spectre est large.

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Hangar à Zeppelin, Berlin, par Armin Linke

Der Kaffee Bar

Le café du musée se trouve juste après l’entrée. Il partage son espace avec la boutique et un coin pour les enfants avec des jeux. La boutique vend, outre les habituelles cartes postales et des gadgets comme le mug groin de cochon, des objets de design innovants exposés au dernier étage. La petite table en bois qui s’attache sans vis ni fixation à un poteau m’a bluffée. Elle est issue d’un partenariat du musée avec des étudiants en design, dont on voit les résultats au dernier étage (notamment les lampes molles présentées en tête d’article).

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Peu de choix à la carte, en dehors des traditionnels Kaffe/Kuchen, mais ça dépanne dans un quartier un peu éloigné du centre et pauvre en offres culinaires. De surcroît, les prix sont très raisonnables – cf la carte. Le mobilier, à base de bois recyclé, peut être acheté – mais sans doute pas quand on vient de loin… Et en prime et sans supplément, on vous fait une petite tête de bonhomme en cacao sur votre cappuccino. Joie.

Informations pratiques
Ludwig Forum Aachen – art contemporain
Jülicher Strasse, 97-109
Horaires :
Du mardi au dimanche : 10–17h
Nocturne le jeudi : 10–20h
Fermé le lundi
Tarif : 6 Eur
Il existe une carte pour visiter 6 musées de la ville pour 14 Eur sur une durée de 6 mois, la Six for Six- Karte. Permet l’accès aux musées municipaux : Centre Charlemagne, Couven-Museum, Internationales Zeitungsmuseum, Suermondt-Ludwig Museum, Ludwig Forum et Hôtel de Ville.

Café Musée : le Bar Museo du Suermondt-Ludwig, Aix-la-Chapelle

Le musée Suermondt-Ludwig

Le musée Suermondt-Ludwig d’Aix-la-Chapelle est conçu autour, d’une part, de la collection de Barthold Suermondt, léguée à la ville en son temps, et d’autre part, à une donation des époux Peter et Irene Ludwig, propriétaires de la firme chocolatière Trumpf. Il est installé dans une ancienne villa bourgeoise de style néo-Renaissance, la villa Cassalette, étendue en plusieurs fois en construisant sur l’ancien jardin d’hiver et en ajoutant des extensions. Le résultat est une architecture biscornue où, sans plan, on n’est pas sûr d’avoir tout vu.
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Les collections comportent beaucoup (trop) d’art religieux, de peintures diverses.  Ce n’est pas ce que je préfère, même s’ils ont de belles pièces (à mes yeux), comme des statues en bois de Tilman Heysacker décorant jadis des églises, ou un curieux diptyque d’Adam et Eve où le serpent tentateur est une femme… Lilith?
L’étage du 19 et 20e siècle est accessible, d’après le panneau en bas de l’escalier, « si le nombre de visiteurs le permet ». Oui, et alors, il le permet?… Ca veut dire qu’il faut être au moins 10 à demander ou qu’il n’y ait personne dans les autres salles? On ne saura jamais.

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J’ai préféré le « cabinet de curiosités », où est entassé « le reste », à la façon de ce qui se faisait dans les demeures des fortunés il y a quelques siècles. Hélas pas très bien mis en valeur, donc, ce qui est bien dommage car il y a plus de variété dans cette seule salle que dans tout le reste du musée. Dont une petite vitrine d’inro, stuba et autres trucs japonais (mais pas de netsuke).
La plupart des descriptifs sont écrits en allemand et anglais, ce qui est déjà bien. Si vous voyagez, il va falloir apprendre une langue en plus du français, hein. Un petit effort.
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Stuba, etc

Ce week-end là, le musée présentait en outre « Blut und Tränen » une exposition temporaire sur Albert Bouts, artiste du 15e siècle dont l’atelier était spécialisé dans la production d’art religieux pour les particuliers. D’où une salle entière de portraits de Jésus et Marie (dont un, au format rond, prêté par le Metropolitan Museum de New York). Ainsi qu’une étrange vidéo de Bill Viola montrant une allégorie du Christ sortant du tombeau : a study in emergence.

Le Bar Museo

Après la culture, la confiture, avec le Bar Museo. Il est installé dans un espace jouxtant le musée et communiquant via un meuble qui sert à la fois de bar au café et d’accueil du musée. Très joli travail d’architecture intérieure aussi avec la petite mezzanine « flottante » desservie par un bel escalier sur mesure. Les murs étaient décorés d’une exposition temporaire des peintures de Béatrice von Hanstein. L’espace sert aussi de boutique du musée, mais les articles en sont à payer à l’accueil.
Au menu, pas grand choix en ce week-end de Pâques où les Allemands restent chez eux. Mais on a fait honneur au cream cake aux cerises et au cappuccino. Une formule Kaffee Kuchen (café gâteau) à 4 eur, la Parisienne pleure.

Informations pratiques

Musée Suermondt-Ludwig
Wilhelmstraße 18, Aix-la-Chapelle
Horaires :
Du mardi au dimanche, de 10h à 17h
Tarif : 6 Eur, gratuite jusqu’à 21 ans

Café Musée : Café Atmosphères, Cité des Sciences de la Villette

On ne va pas se mentir : les amateurs de gastronomie ne feront pas un détour pour manger ici pour la finesse des mets. Ni pour le service façon cafétéria, tu prends ton plateau et tu paies à la caisse.
Néanmoins, pour une pause avant, après ou au milieu d’une visite de la Cité des Sciences, ou d’une chasse au Pokemon dans le parc de la Villette (excellent spot de Paris, avis aux dresseurs, et en prime la balade est jolie), ça dépanne.
D’autant qu’au niveau des prix, ça reste raisonnable (pour Paris) avec des salades autour de 8 eur, sandwichs entre 4 et 8 Eur, crêpes à 3,50 ou 3,80, café à 2 Eur, desserts entre 2 et 5 euros.
On ne peut pas en dire autant des autres restaurants / lieux de fooding qu’on trouve au parc, comme le Café My Boat où, si tu ne veux qu’une boisson, tu es prié de venir te servir au bar avant de retourner tenter de te trouver une place en terrasse, sur une table à desservir toi-même, à 4 eur le thé quelconque dans un gobelet en carton.
Pour en revenir au Café Atmosphères, la décoration est sympathique, dans l’esprit de découverte et de pédagogie de la Cité des Sciences, avec des tables à géométrie variable pour accueillir voyageurs solo, familles ou groupes. L’entrée présente les salades et autres snacks à emporter, ainsi qu’un grand choix de friandises, clientèle familiale oblige…

Il y a également sur place un Burger King, un snack au niveau 1 appelé Biosphère, et un restaurant plus traditionnel appelé Rest’O, mais que je n’ai pas encore eu l’occasion de tester (d’autant qu’il était en travaux en septembre).

Informations pratiques
Café Atmosphères
Cité des Sciences et de l’Industrie – Niveau O
30, avenue Corentin-Cariou – 75019 Paris.
Ouvert de 9h30 à 17h30

Café Musée (temporaire) : La Boîte à Images, musée du Jeu de Paume

Le Jeu de Paume, à Paris, est un lieu d’exposition généralement dédié à la photographie. Assez petit comparé à d’autres mastodontes parisiens de la culture, il n’avait pas, me semble-t-il, de réel espace de dégustation. Cela a changé cet été (mais c’est de nouveau fermé, oui je sais, je suis en retard dans mes articles…).

cafe-musee_jeu-de-paume_1Pour les beaux jours, c’est sur le coté du bâtiment, côté Seine et Jardin des Tuileries, que le musée du Jeu de Paume avait ouvert un petit espace de restauration avec un genre de terrasse. La roulotte propose sandwiches, salades et desserts. Les sandwiches sont préparés à la demande et accompagnés de salade quand servis sur place. J’ai été agréablement surprise par le bagnat au thon, savoureux.

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Pour les prix (6,20 Eur le bagnat et 3,50 Eur la bouteille de San Pellegrino), cela semblera cher aux non-habitués du quartier. Mais il faut savoir que le Jardin des Tuileries est un vide-gousset, témoin ci-dessous ce menu de la brasserie, plus haut vers le Louvre. 12,50 Eur la part de quiche, on espérerait au moins qu’elle soit garnie au foie gras, pour ce prix…

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Et les cafés sous les arcades des Tuileries sont du même acabit. Alors à côté, La Boîte à Images est une alternative raisonnable pour déjeuner au soleil dans la verdure. De plus, comme c’est en hauteur, on évite les bourrasques de sable fréquentes au niveau du Jardin (et en prime, c’est à côté d’une arène Pokémon).

Informations pratiques :
La boîte à Image
Musée du Jeu de Paume
1 Place de la Concorde, (M) Concorde

(suite à un piratage, le site était temporairement bloqué)

Café Musée Mannheim

Petit tour de mes expériences gastro-culturelles en marge du concert de A-ha à Mannheim en avril dernier.

A Mannheim, il faisait beau le premier jour. La difficulté étant de trouver à manger  « local », on a demandé à une dame qui nous a indiqué avec le sourire (et en nous prévenant que ce serait lourd et loin) un resto que jamais on ne trouva. Car en suivant ses indications, on est tombé sur une placette calme que bordaient des restaurants, et on s’y est arrêtés. Le Gasthaus Zentrale sur l’agréable Kapuzinerplatz propose une cuisine roborative, bonne et peu chère. Vu les portions, on n’a hélas pas eu la place de tester l’Apfelstrudel. Mais comme on a été bien accueillis, on y est retournés le soir.

REM Café (REM = Reiss-Engelhorn-Museen)

Le petit café en devanture du bâtiment des Antiquités du REM est sans prétention, et tout en qualité. On s’y sent tout de suite bien. Comme je venais de déjeuner copieusement, je n’ai commandé qu’un café et une petite bouteille d’eau. C’est la première fois qu’on m’a demandé si je voulais mon eau fraîche ou à température ambiante. Bon point pour le service, donc. Le client de la table voisine s’est fait servir un cappuccino et une part d’un genre de gâteau fourré (que j’ai essayé de photographier en douce en même temps que la devanture).

L’exposition d’antiquités égyptiennes qui devait finir la semaine précédente était prolongée. Photos interdites évidemment. En semaine, on ne se marchait pas sur les pieds. Je dois être un peu blasée après le Louvre, je n’ai pas vu grand chose de particulier à part la reconstruction de la Chambre funéraire de Sennefer, et le Livre des Morts d’Amenemhat.

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Un autre point d’intérêt était le Château Baroque – Barockschloss, château rappelant Schonnbrunn en miniature par sa couleur et sa forme en U, mais sans le parc monumental qui fait le charme du palais viennois. Il était presque l’heure de la fermeture donc j’ai fait l’impasse. Le café du château est une cafeteria / cantine avec un bar d’ambiance étudiante, sans grand intérêt et surchauffée.

Du coup j’ai trouvé, pas loin en ville, le CaT – Coffee and Tea, qui est un tout petit café avec spécialités de thés et de cafés (et sans chats). Bien que ce soit presque la fermeture, la patronne m’a fait un thé glacé… Menthe-citron? Je ne sais plus mais c’était bon. Y a la wifi, c’est mignon, les gâteaux avaient l’air bon (dont une part de Sacher Torte, mais là encore, la double escalope milanaise du Gasthaus ne me permettait pas de craquer si peu de temps après).

Je vous aurais bien fait une visite culturelle, mais le seul musée que j’ai eu le temps de voir ne proposait que des expositions temporaires, donc photos interdites. (cf ci-dessus). Ah non, j’ai visité le petit bout de la Kunsthalle qui n’était pas en travaux, et… Du coup il n’y avait pas grand-chose. Ce n’était pas inintéressant, mais le mieux était l’architecture, bien que sombre.

Photos de ma visite de la ville sur Facebook.

Pour Francfort, le jour du concert, entre le trajet, le dépôt à l’hôtel et le déjeuner, le tourisme avant le concert s’est réduit à une portion congrue déjà vue. Et le lendemain, la météo neigeuse (si si… froid, vent, grésil et neige) et mon angine (ah ben quand on piétine dans le froid après un concert, forcément…) ont achevé de me couper dans mon élan touristique. D’autant que les musées et même la terrasse panoramique de la tour de bureaux que je comptais visiter sont tous fermés le lundi. A dire vrai, j’étais tellement mal qu’après avoir trimballé ma carcasse comateuse d’un restau à un café proches de la gare, j’ai fini par préférer payer un nouveau billet de train (le mien étant non échangeable) pour rentrer me coucher 2h plus tôt. Ca fait cher de l’heure de sommeil, mais c’était clairement le meilleur investissement de ces 4 jours!

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Ajoutez à ça des concerts où je me suis ennuyée et où j’ai regretté d’avoir donné mon argent aux pingouins sur scène… cad que j’ai passé des vacances pires, mais… attendez je cherche. Ah, oui, il y a eu la semaine où il a plu quasiment sans interruption, où la bagnole est tombée en panne et où on a donc perdu deux demi-journées à l’amener au garage et à la récupérer… Ouais. Egalité. Ce qui explique d’ailleurs pourquoi j’ai tant tardé à en faire un article : quand l’enthousiasme n’est pas là, c’est dur de trouver le temps de s’y replonger. Allez zou! On s’en débarrasse avant d’attaquer la trève des confiseurs (comme je vous l’ai dit, je vais tenter de ne pas poster de trucs (trop) négatifs en décembre).

Café musée : le Café Renoir du Musée Montmartre

Le musée de Montmartre s’enorgueillit d’être  » le musée le plus charmant de Paris » (j’aime la modestie du slogan). C’est probablement vrai. En particulier grâce aux jardins Renoir, enclos entre ses 3 bâtiments, et au flanc de la butte Montmartre, jouxtant les célèbres vignes.

C’est dans un coin de ce jardin qu’est installé le café Renoir, avec, pour les jours de pluie, quelques tables sous une serre près du comptoir. Par beau temps, comme pour ma deuxième visite fin août, les tables sont réparties sur la pelouse. Ca rappelle un peu le jardin / salon de thé du musée de la vie Romantique, mais comme la structure du musée fait que seuls les visiteurs payants peuvent accéder au café, il y a moins la foule.

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Niveau restauration, ce n’est pas exceptionnel, peut-être du fait que cela limite aussi la clientèle aux visiteurs payants du musée : pâtisseries à 5 eur qui me semblent industrielles, variations de cafés à la machine  (typiquement, l’espresso paraissant trop petit et l’allongé trop long, les clients français demandent « un espresso rallongé »). Notez bien qu’on est en plein milieu de la butte Montmartre, alors le coup de bambou attrape-touriste serait tout aussi fracassant dehors : ici au moins, on est au calme et dans une oasis de verdure champêtre.

Le principal problème, c’est donc de devoir payer le billet d’entrée à chaque fois qu’on veut en profiter (9,50 euros ). Il paraît qu’il y a un billet annuel  Jardins, mais je ne l’ai pas vu.  Ce jour-là, je voulais de toute façon aussi voir l’exposition temporaire, qui regorgeait de jolis dessins, dont beaucoup de Steinlein, que je’ai découvert à cette occasion.

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L’exposition permanente fait elle aussi la part belle au Montmartre bohème de la fin 19e, début 20e  (siècle, pas arrondissement), et Suzanne Valadon et autres peintres ayant travaillé en ces murs. On y voit également une partie historique, de l’époque où la butte était connue pour ses moulins, dont il ne reste que le Rouge, où ces temps-ci on moud plus d’oseille que de blé.

Informations pratiques :
Musée Montmartre
12-14 Rue Cortot, 75018 Paris
Ouvert tous les jours de 10h à 19h
Café Renoir :
De 12h15 à 18h

Café Musée : brunch au Art Café du MAMCS

Strasbourg un dimanche en plein mois d’août ne se prêtant guère à trouver des bonnes tables, je me suis rabattue sur le Art Café du MAMCS, que j’étais raisonnablement sûre de trouver ouvert. A la base, le brunch semble surtout une bonne affaire pour les restaurateurs… ou les gros appétits,ce qui n’est pas mon cas, d’autant que n’ayant pas prévu de bruncher, j’avais pris un petit déjeuner à l’hôtel. Je visais donc plutôt un des plats de la carte. Mais la carte du dimanche, brunch oblige, n’était pas celle indiquée à l’entrée : entre salades et trucs au fromage, je n’y trouvais pas grand-chose à mon goût. Alors j’ai finalement quand même pris le brunch.

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Sélection finale : il y avait plus de choix (quoique vue l’heure tardive, le stand des mini-viennoiseries faisait pitié), mais j’étais un peu en overdose de sucré et pas trop portée sur la charcuterie non plus – ni sur le fromage ou les yaourts. 24 Eur les betteraves, ça fait cher du cube violet. Mais je n’en mange jamais chez moi : comme les concombres, ce sont des crudités que je n’aime qu’avec parcimonie. Donc si j’en achète une, ça me fait une semaine, et à la fin je n’ai plus envie d’en manger pendant un an. Moralité, j’ai fait léger et vaguement diététique.

Le thé (noir ou vert) en thermos, c’est un concept… Qu’ils devraient éviter. J’ai remarqué durant mon séjour que la mode du thé avait atteint Strasbourg presque autant que Paris – j’ai vu plein de salons de thé et une boutique Dammann -, mais qu’aucun des 3 thés verts que j’ai bus n’était fait dans les règles de l’art. Au moins, la serveuse blonde de la terrasse était sympathique. Mais comme les avis sur TripAdvisor le laissaient présager, on paye surtout la vue (sur l’Ill et la Petite France toute fleurie) et la terrasse, plus que le contenu de l’assiette. Dans mon cas, on paye aussi la présence proche de Pokestops (tourne, tourne, petit panneau…).

Informations pratiques :
Musée d’art moderne et contemporain
1, place Hans Jean Arp
Horaires d’ouverture :
du mardi au dimanche de 10h à 18h
le lundi de 12h à 15h
Brunch tous les dimanches

Un long week-end à Düsseldorf (2) : café-musée : le Klee’s du K20

A presque 17h, comme je n’ai toujours pas mangé depuis mon petit déjeuner Thalys, je « dunche » au Klee’s du K20 (tard pour un lunch, tôt pour un dîner… On a bien inventé le brunch, permettez que j’invente le dunch). La grande verrière est baignée du soleil rasant de fin d’après-midi, ça rend la salle encore plus agréable. Niveau déco, la salle est sobre, les effets ont plutôt été mis sur le grand bar et le présentoir des spécialités : gâteaux bien sûr, mais aussi bouchées sur petits pains.

N’étant pas une aventurière de la cuisine, je me contente de classique roastbeef froid garni de pommes de terres chaudes (14,50 Eur), et d’un Milchkaffee (3,20 Eur) parce que dehors il commençait à faire frais. Le roastbeef n’était pas un très bon choix (de la viande froide découpée alors que le début du service remonte à 5h, c’est risqué), je l’ai complété d’un coca (2,50 Eur). Les assiettes arrivées sur les tables de mes voisins semblaient plus appétissantes (poisson, salades…). Mais les Allemands savent cuisiner les patates. Et la serveuse était très sympathique.

Dans l’ensemble, j’ai trouvé les gens de Düsseldorf très accueillants et serviables (ce qui n’était pas forcément à Stuttgart ou Vienne par exemple, où il fallait leur tirer les vers du nez). Et en plus le musée offre la wi-fi.

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