Calendrier de l’avent d’avant : idée cadeau 5 : Le Château Ephémère, pop-up store Ghibli à Paris

On voit qu’on approche des fêtes : les initiatives pour nous faire dépenser nos sous se multiplient. C’est donc Totoro et ses amis qui s’installent à Paris pour quelques semaines, au Château Ephémère, pop-up store plein de charme dans le quartier de Saint Germain des Prés. Au « menu », importé par Semic, un large choix de produits dérivés officiels de Ghibli, la compagnie d’animation fondée par Hayao Miyazaki et Isao Takahata (dois-je les présenter? Si vous n’avez jamais vu leurs films d’animation, la boutique ne vous dira pas grand-chose). Si vous avez la chance d’être allé dans un des Ghibli Store au Japon, c’est à peu près la même chose : du kawaii  et du bizarre sous toutes les formes possibles et imaginables, de la tasse à la déco en passant par la papeterie et les petites serviettes en tissu éponge qu’on trouve partout au Japon. Si vous ne pouvez pas venir à Paris, pas de souci : ils ont aussi une boutique en ligne.

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Informations pratiques :
Le Château Ephémère
Du 25 octobre au 15 décembre (inclus?)
Site web et boutique en ligne
45, rue Broca – 75005 Paris

Calendrier de l’avent d’avant : idée cadeau 3 : goodies : Hello Kitty pop-up store et café

*Voix de Michel Drucker*

« Vous aimez les chats? »

A l’occasion des 45 ans de la vedette féline de Sanrio, Hana Bento, la petite chaîne qui monte qui monte de restaurants japonais à Paris, dont j’ai déjà chanté les louanges ici même, s’est associée aux Galeries Lafayette pour ouvrir un Hello Kitty Café au 6e étage du bâtiment principal, entre la librairie et le rayon jouets. Au menu, macha ou café latte avec latte art et sablés à l’effigie de la petite chatte. Des chocolats blancs au macha et des cookies macha sont également en vente, sur place et dans certains des autres restaurants Hana Bento.

 

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Le pop-up store contient de quoi satisfaire pour Noël tous les fans de l’emblème mondial de la mignonnerie, du béret (!) au dessous de tasse, en passant par les vêtements, les peluches, les mascottes en carton à monter soi-même, les coussins etc. (rien sur les autres personnages comme Aggretsuko, en revanche). Vous pouvez également acheter sur place le mug de l’événement personnalisé avec un prénom, ou le commander sur la boutique en ligne des restaurants.

Vous pouvez aussi vous prendre en photo devant le mur de peluches et poster le résultat sur Instagram avec le hashtag #hellokitty45 en taggant les comptes des Galeries Lafayette, de Hana Bento et de Hello Kitty Europe. La photo sélectionnée rapportera 200 Eur de goodies Hello Kitty à son auteur.

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Informations pratiques :
Hello Kitty pop-up store aux Galeries Lafayette et Hello Kitty Café par Hana Bento
Du 28 octobre au 18 novembre aux Galeries Lafayette Haussmann
40, Boulevard Haussmann, 75009 Paris
Du lundi au samedi de 09:30 à 20:30
& le dimanche de 11:00 à 20:00

HORAIRES EXCEPTIONNELS :
Vendredi 1er Novembre de 10h30 à 20h30
Lundi 11 Novembre de 10h30 à 20h30

Calendrier de l’avent d’avant : idée cadeau 2 : goodies : Emp Merchandising et la Reine des Neiges

Parce que des fois, quand le monde réel devient trop pénible, on a envie d’acheter des produits dérivés de nos séries ou films préférés, mais c’est souvent de mauvaise qualité, ou de mauvais goût, ou les deux.

Heureusement, la deutsche Qualität arrive, avec la boutique en ligne EMP Merchandising. Plutôt connu pour ses articles pour fans de métal, goth et autres styles « alternatifs », c’est d’ailleurs un des rares catalogues dont les modèles sont piercés, tatoués et avec des mecs à cheveux longs.

Mais ils ont aussi toute une gamme de vêtements et accessoires de pop culture, avec des designs variés et de qualité, comme ce magnifique pull moche de Noël inspiré de la Reine des Neiges :

 

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Mais aussi des articles Harry Potter, Lord of the Rings, Doctor Who, Star Wars

Pas seulement des T-shirts, mais des manteaux, des robes, des bijoux qui ont de la gueule, etc etc.

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Gourmandise / merch : Hello Kitty au Umami Matcha Café : derniers jours!

Je vous ai déjà parlé du Umami Matcha Café (restaurant / épicerie de cuisine japonaise fusion) sur ce blog. L’endroit, près de la Place de la République à Paris, reste une valeur sûre même si le service pâtit un peu de son succès. Il ne vous reste que jusqu’au dimanche 5 août pour profiter de leur opération en partenariat avec la mondialement célèbre Hello Kitty, la mascotte féline de Sanrio.

Au menu : du macha latte art Hello Kitty, un Kitty Lunch avec une entrée au tofu, un Poke bowl et un cupcake à l’effigie de la petite chatte, un Tea Time avec mini chou à la crème, mini tiramisu macha et mini sablé ganache, etc… (menu complet à consulter sur la page FB de l’événement ci-dessus).

J’y suis allée deux fois (dont une avec une copine) afin de pouvoir prendre en photo tout ça, afin d’exploser mon coefficient « blogueuse lifestyle » sur Instagram (et aussi parce que j’ai une copine à l’étranger qui adore le food porn ET Hello Kitty, et qu’elle ne pouvait pas venir à Paris durant le court mois que durait l’événement).

Sur place, il y a également du merchandising, dont un tote bag, des cartes postales et un petit carnet, ainsi que des sous-verres et des sets de table, à des prix étonnamment doux. Je ne sais pas jusqu’à quand ils auront du stock, mais si ça vous intéresse, dépêchez-vous.

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Goodies Babymetal : fandoms asiatiques et petits cadeaux

Les goodies « made in fan »

J’ai traîné mes guêtres dans des fandoms variés (assez longtemps pour connaitre l’expression « traîner ses guêtres », qui date des vieilles guerres et non de Flashdance), mais c’est en assistant à mes premiers concerts de Babymetal que j’ai découvert une spécificité des publics de groupes asiatiques (mes « collègues » fans de K-pop et compagnie me disent que c’est pareil « chez eux ») : les petits cadeaux que se font entre eux les fans qui ne se connaissent pas.

Ca a commencé au Download Festival : en me voyant avec un t-shirt Babymetal, un fan Japonais m’a donné un petit sachet de 2 autocollants de fan-art du groupe.

Aux concerts d’Osaka en octobre dernier, le Festival du Renard a été un festival de loot (terme dérivé des jeux vidéos et jeux de rôle, signifiant à l’origine « pillage » et désignant en contexte tout ce que les personnages récupèrent – trousse de survie, nourriture etc). D’autant plus que j’y ai également participé à une fan-party qui se tenait non loin de la salle, après le premier concert, organisée par une communauté de fans japonais, mais ouverte aux gaijin. Et là, entre loteries et discussions autour d’un verre ou d’une assiette, ça y allait.

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Ca se poursuivait même en dehors des concerts, quand on se croisait et qu’on se reconnaissait à nos t-shirts et autre hoodie Babymetal. Ainsi à l’hôtel, où  un fan m’a rattrapée à la sortie de l’ascenseur pour me donner une boîte de chewing-gum customisée. En visite au jardin Kokoen, à côté du château d’Himeji, un fan tchèque m’a tendu un badge.

Cette tradition des petits cadeaux fait que les fans rivalisent d’invention pour ces goodies. Outre les classiques badges et autocollants, j’ai vu des carnets à couverture de fan-art (l’artiste est Omy Pan), des boîtes de chewing-gum (seule la boîte en métal est imprimée, mais on dirait du travail de pro), des éventails, des faux billets, des magnets…

Aussi, pour ne pas être en reste et pouvoir moi aussi laisser des souvenirs à mes camarades kitsune, mais ne pouvant décemment pas leur offrir mon propre art parce que ce n’est pas un cadeau, je me suis contentée de la partie exploitation. J’ai commandé au Tanuki (déjà auteur de mon logo Phoenix) un design circulaire pour en faire badges et/ou autocollants. Voici le résultat (oui, au final, j’ai fait les deux… et des cartes de visite basiques avec, d’autant plus basiques que je les ai faites à l’arrache un soir tard, quelques jours seulement avant le voyage) :

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L’avantage de travailler avec des artistes qu’on connaît, c’est que connaissant son amour du Japon, je savais que le Tanuki saurait improviser sur mon cahier des charges « ça tient sur un post-it et y a de la place autour ». Grand merci à elle (également pour sa patience).

Comme d’habitude, je m’y suis prise à l’arrache pour commander, donc pour les badges j’ai opté pour Camaloon. J’aurais préféré du made in France (ils sont basés en Espagne, mais le site est dispo en français), mais ceux trouvés étaient plus contraignants. Entre ceux à qui il faut envoyer la demande par email pour recevoir un devis, ceux qui n’acceptent comme format de dessin que du Photoshop… Résultat tout à fait satisfaisant pour un premier essai, compter une dizaine de jours entre la commande et la réception.

Pour les autocollants et des cartes de visite, j’ai regroupé chez Vistaprint qui a le mérite d’être très rapide.

J’ai reçu in extremis de quoi faire des petits sachets de goodies souvenir pour mes camarades en fandom. Histoire de faire plus typiquement français, et en référence à la chanson de Babymetal Gimme Chocolate, j’y ai ajouté des chocolats aux emballages très parisiens.

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Le loot d’Utrecht

Finalement néanmoins, à Utrecht, les quelques goodies de fans étaient… donnés par d’autres Français! A droite sur l’image, les 3 badges et un magnet offerts par le Babymetal Fan Club France , que je salue au passage (au final j’ai surtout discuté avec des fans étrangers esseulés et je n’ai pas retrouvé le groupe français quand je l’ai cherché). A gauche, mon loot officiel : le pin’s, le laminate (non percé et sans lanyard) et le furoshiki du pack VIP (tro kontante… bon je savais que j’achetais ce pass pour être bien placée au concert, hein. Le furoshiki est sympa, juste je ne sais pas quoi en faire). Et le porte-clés officiel.

Fandom : la collection Shonen Jump arrive chez Uniqlo!

Oui je ne devais pas poster cette semaine, mais ce n’est pas tous les jours que je me retrouve nez à nez avec Tsubasa au détour d’un couloir de métro.

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Oui, en grand derrière le gamin qui crie, c’est Son Goku et Freezer de la série Dragon Ball Z*. Mais en petit à côté, tout à droite du carré d’images sur la rangée du milieu, on reconnaît bien Oozora Tsubasa, héros d’Olive & Tom. Ainsi que Seiya (des Chevaliers du Zodiaque), Cobra et autres héros de notre jeunesse (il y en a aussi qui sont de la jeunesse des jeunes d’après mon époque, et d’autres dont je ne suis pas sûre qu’ils sont vraiment restés dans les mémoires dans notre pays… Il y a des gens qui comptent acheter un T-shirt du Collège Fou Fou Fou? Ou de Muscleman?)

Uniqlo commence seulement la commercialisation de cette collection, qui avait été créée pour célébrer les 50 ans du magazine Shonen Jump, où toutes ces séries ont été pré-publiées au Japon. Dans la première fournée, point de Tsubasa à l’horizon. On attend donc de pied ferme la suite. Mais bonne nouvelle : il y a des modèles pour homme, femme et enfant (enfin si on veut : dans celui d’Opéra, je n’ai trouvé que des modèles homme dont on m’a dit qu’ils étaient unisexe. Soit, si on veut… mais ça veut dire qu’un M femme s’habille à l’aise dans un t-shirt XS homme. Et le modèle Goku + Freezer n’était plus disponible qu’en XL, qui fait plus toile de tente qu’autre chose…)!

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Jeune bosquet / Tom Price version 2018

Et autre bonne nouvelle : pour 2 T-shirts (ou plus) commandés, un mois d’abonnement est offert à ADN, la chaîne qui diffuse la nouvelle série de Captain Tsubasa en streaming légal (en VO sous-titrée 1 jour après la diffusion au Japon – ils ont acheté les droits, et c’est le seul moyen légal de les regarder en France pour l’instant).

Pour Dragon Ball, il y a Vegeta et Yamcha sur certains T-shirts, alors où est-ce qu’on milite pour avoir un T-shirt avec Genzo Wakabayashi ou Kojiro Hyuga? Siouplé?

Non parce qu’Adidas en fait, pour 2018, mais a priori, ils sont offerts par loterie à partir de 10 000 Yen d’achats sur leur site (en japonais. Et qui ne livre sans doute pas hors Japon, donc sauf si vous y habitez ou avez une adresse Tenso, oubliez…). D’autant que, mon japonais étant… quasi inexistant donc je ne capte que la traduction Chrome, je ne suis même pas sûre qu’on puisse vraiment avoir le modèle qu’on choisit. Mais ils ont 10 modèles, dont un Genzo.

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« Forêt sauvage » XD Bonjour la traduction

* (note : un jour, une collègue commentait les cheveux hérissés d’un autre, en le comparant à Goku. Elle a ajouté « Ou non, on dirait plutôt le blond là, c’était qui lui déjà? ». J’ai répondu machinalement « C’est toujours Goku, mais quand il est sous sa forme de Super Saiyan ». C’est en voyant leurs têtes que j’ai réalisé que ce degré de détail était un peu trop geekesque pour mon image du bureau. Oups. Apparemment, la différence entre eux et moi, c’est que moi je m’en souviens encore…).

Only the Fox God Knows news (4) : on connaît l’objet The One 2018

Only the Fox God Knows News, c’est un rendez-vous (presque) mensuel pour parler de l’actu et des projets de Babymetal, et, comme on est un peu en manque, du merchandising à l’effigie du renard sans lien avec Babymetal.

Février 2018

En dehors de quelques festivals, pas beaucoup d’annonces sur le programme officiel de 2018 de nos métalleuses en jupette pour l’instant.
Il est vrai que l’essentiel de la communication du mois de janvier a concerné le décès accidentel du « petit Kami » Mikio Fujioka, et les divers hommages émouvants de ceux qui l’ont côtoyé, dont de longues évocations de ses collègues du Kami Band, et de petits tweets de Chad Smith et d’autres. Pas de quoi se réjouir.

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A ce propos, pour soutenir sa veuve indirectement, plusieurs solutions :
– le EP du Kari Band, le groupe constitué de 3 membres du Kami Band, disponible sur iTunes.
– ‎son album « Trick Disk » va également faire l’objet d’une réédition qu’on peut commander sur CDJapan. Il est aussi sur iTunes.

Pour une fois qu’on peut acheter des trucs officiels relatifs à Babymetal (même si de loin) sans enrichir les escrocs d’UPS…

En parlant d’eux, une annonce officielle est quand même tombée le 31 janvier, sous forme d’un email envoyé aux The One et repris en tweet.

Je vous livre une partie de la traduction de Google, étant toujours incapable de lire le japonais moi-même :

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Capsules de Japon (10)/nostalgeek : l’école de foot Captain Tsubasa à Osaka

Ce qui est curieux, quand tu suis tes fandoms, c’est qu’ils se recoupent de façon parfois très étrange. Pour mon séjour à Osaka, j’avais choisi mes hôtels sur 3 critères : l’emplacement, l’emplacement, l’emplacement. Cad que pour les soirs de concert de Babymetal, j’avais pris un hôtel juste à côté de la salle Osaka Jô Hall, pour m’éviter le trajet le soir fourbue (dans la pratique, les concerts finissaient à 9h30, et étant en gradins, je n’étais pas aussi moulue que lors de concerts en fosse. Mais au moins j’ai pu profiter de la fan-party à laquelle je me suis inscrite impromptue sans m’inquiéter de comment rentrer).

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Parc Tennouji, Osaka

Pour le reste de la semaine, j’avais identifié non sans mal qu’il serait plus pratique de séjourner près de la gare de Tennouji. Celle-ci est en effet desservie à la fois par la ligne de train Hanwa qui joint l’aéroport du Kansai à Kyôto, la ligne Yamatoji qui permet d’aller à Nara (la ville aux cerfs), et la ligne circulaire d’Osaka (la Loop Line), ainsi que quelques autres. Idéal pour aller un peu partout autour d’Osaka, donc, et située de plus à côté du grand parc Tennouji, de son zoo, du temple bouddhiste Shi Tennou Ji (qui donne son nom au quartier et à la station), du musée des Beaux-Arts de la ville et dans un quartier commerçant, pas trop loin du centre mais pas non plus dans le brouhaha.

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Musée des Beaux-Arts d’Osaka

Accessoirement, le nom me rappelait mes vilains de Sailor Moon, le Shitennou, baptisés ainsi en référence aux 4 Rois Célestes, gardiens des 4 point cardinaux dans la tradition bouddhique. Et j’aime bien suivre les signes, surtout quand ils vont dans le même sens que le raisonnement. Et c’est comme ça qu’espérant voir des netsuke et autres objets d’art nippon, je suis tombée en fait sur l’exposition « Disney, l’art du mouvement » que j’avais raté lors de son passage à Paris. … Libérééééée, délivréeee! Ca c’est fait (peu de Frozen dans l’expo).

Or donc, alors que je traversais le parc du Tennouji pour aller voir le musée des Beaux-Arts, je suis par hasard tombée sur ça :

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Un complexe de 3 terrains de futsal (aux noms d’Oozora Tsubasa, Tarô Misaki et Genzô Wakabayashi, les 3 héros de la première époque) et une école de foot « Captain Tsubasa ».

Qui affiche en ses murs, outre des portraits dédicacés des personnages, les « authentiques » maillots des capitaines de la finale des collèges, entre l’équipe de Nankatsu (Newteam) et la Toho (idem en VF, c’était écrit en lettres un peu partout alors ils n’ont pas pu tricher). Complets jusqu’aux détails de la manche arrachée de Tsubasa et de celles de Hyûga toujours roulées. Que de feels à cette vision pour moi, qui fut tant fan de cette série.

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Les maillots de la finale des collègues !

Oui je sais, c’est un dessin animé, et ces maillots sont des faux customisés. Ca m’a quand même fait quelque chose. Un peu « Sacrés Japonais, ils sont dingues d’avoir poussé le truc aussi loin » et un peu « Maieuuuh, pourquoi ils existent pas en vrai?! ».

Malheureusement, c’était fermé quand je suis passée, et comme je l’ai découvert trop tard, je n’ai pas pu y retourner afin de me renseigner davantage – ou de prendre de meilleures photos ou voir s’ils avaient des goodies à vendre.

Pour info, on peut apparemment se procurer en France maillots, blousons et sacs de certaines équipes, sur le site Okawa Sport. Je n’ai pas testé.

 

On nous prend pour des cons(ommateurs) : rendre payant un service gratuit 

Je vais encore passer pour une vieille c…e, mais même si je me suis mise aux concerts sur le tard, j’ai connu les billets à l’effigie des artistes. A minima, ayant fait partie de fandoms de mon âge, j’ai vu des gens partager les photos de leurs premiers billets de concert.
Depuis l’essor des billetteries en ligne et/ou adossées à la grande distribution, les billets sont tous imprimés sur le même support débité en tronçon, imprimé à la demande. Il faut regarder de près pour trouver le nom du groupe au milieu du fatras de texte réglementaire et de codes divers et variés. Et comme l’encre s’en efface au fil du temps, n’espérez pas montrer à vos enfants le billet du « premier concert de Bidulos et les Petits Renards au Trabendo, j’y étais » 20 ans plus tard.
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Heureusement, la Fnac a pensé aux fans sentimentaux (foule sentimentale), et leur propose, pour certains artistes, le « billet fan édition ». Imprimé sur papier glacé avec un design spécifique à l’artiste. Il vous en coûtera un léger surcoût de 3,90 ou 4,90 Euros (suivant le format choisi, billet ou carte). Pour ce qui était avant la norme.
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Remarquez, dans le genre escroquerie organisée, la plupart des billetteries se sont mises d’accord sur un concept : les frais pour l’option d’impression chez soi. Cad que si comme moi vous habitez dans une grande ville et pouvez imprimer vos billets aux bornes, c’est gratuit, ce sera sur du papier cartonné un poil résistant et vous pourrez en prime prendre une enveloppe en papier glacé pour les protéger. Alors que si, pour vous épargner 30 bornes en voiture, vous imprimez chez vous avec votre encre et votre papier sur une feuille A4 qui sera bien froissée après une soirée au fond de votre sac, il vous faudra aussi payer 2 Euros (ou plus). C’est miraculeux. Et apparemment légal. On vit une époque formidable.

Application : jeu BFB Champions 2.0 et le challenge Captain Tsubasa

Je n’avais pas vraiment prévu de jouer à une simulation de football un jour, mais mon tout récent séjour au Japon m’a rappelé Captain Tsubasa (Olive et Tom en VF). Ce d’autant qu’une nouvelle série télé sortie il y a 2-3 ans a remis au goût du jour le manga, si tant est qu’il en soit sorti.

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C’est donc en cherchant s’il existait des goodies Captain Tsubasa que j’ai découvert l’existence de BFB Champions 2.0. C’est un jeu de foot sur tablette et smartphone, qui se démarque (jeu de mots, 10 yen dans le nourrain) des autres par l’utilisation de la licence officielle du manga, en sus des vrais joueurs de notre monde issus de diverses époques (enfin, plus ou moins. J’imagine qu’il n’ont pas pu payer les droits demandés par la FIFA, ce qui leur vaut à la place de faire figurer « Laziluza« ). Ce qui vous permet d’aligner une équipe mélangeant allègrement Karl Heinz Rummenigge (joueur mythique de la Mannschaft dans les années 80) et Oozora Tsubasa (le héros du manga).

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(Oui je sais, c’est Hyûga, son principal adversaire)

J’ai donc téléchargé le jeu.
Déception : les joueurs et maillots de Captain Tsubasa ne sont disponibles que lors de challenges temporaires.
Coup de chance : l’un d’entre eux est actuellement en cours pour quelques jours ou semaines, avec les équipes de la période « World Youth ». Ce qui m’a permis, en y jouant intensivement alors que je cuvais mon jetlag en bullant sur mon canapé, de récupérer une palanquée de mes joueurs favoris de l’époque, même si pas encore dans leurs versions optimales. Ce qui explique que j’ai un peu modifié la planification de mes articles pour vous en parler afin que vous puissiez en profiter aussi.

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